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De la feuille de coca à la cocaïne ou du pavot somnifère à l’héroïne, l’usage des plantes a connu une métamorphose considérable au fil des siècles pour arriver au paysage pharmacologique actuel composé d’un nombre relativement restreint de produits d’origine naturelle et d’une quantité exponentielle de molécules synthétisées en laboratoire.

Les origines de l’usage de substances psychoactives remontent aux prémices de l’humanité1. En explorant et expérimentant la flore à des fins alimentaires, les premiers hominidés ont découvert que la consommation de certaines plantes ou champignons engendrait de profondes modifications des perceptions, des sensations corporelles et de l’état de conscience. Ils en ont progressivement apprivoisé les effets et développé un usage ritualisé. Pendant des millénaires, des rites et des normes culturelles et sociales ont régi ces pratiques au sein des sociétés, longtemps sans cadre politique et juridique. Les premiers usages trouvent ainsi leurs origines dans des civilisations et des cultures traditionnelles très diverses et anciennes, qu’ils ont probablement contribué à façonner, tant sur le plan de l’organisation sociale que des croyances. Ces pratiques ont toujours été d’ordre initiatique, rituel ou médical, conférant ainsi aux drogues une place et une fonction particulières dans l’espace social. 2.

Confiscation du savoir et monopole des usages

La période du Moyen Âge et de l’Inquisition a opéré un tournant dans les représentations et les pratiques d’usage de drogues. Le pouvoir de l’Église et l’expansion du christianisme ont mis toute substance psychoactive à l’écart des rituels religieux et des traditions culturelles, sauf le vin. Dans ce contexte, la morale et le droit se confondent tandis que toute tradition pharmacologique est occultée et interdite. Une confiscation du savoir va se mettre en place. Les savoirs anciens, médico-religieux, chamaniques ou païens vont être marginalisés et condamnés. Une guerre est déclarée à l’encontre des sorcières et des sorciers, associés aux drogues et à la luxure. Parallèlement, la société aristocratique s’accapare l’usage de certains produits comme le tabac et l’alcool 3, alors que certaines préparations telles que le laudanum (teinture alcoolique à base d’opium) resteront en principe réservées à un usage médical. En dehors du continent européen, certains usages traditionnels survivront malgré l’expansion coloniale (l’usage de champignons à psilocybine au Mexique, d’Ayahuasca au Pérou ou d’amanites tue-mouche en Sibérie, par exemple).

Révolutions industrielles et expansion des usages

À partir de la fin du XIXe siècle, les évolutions de la chimie et le développement de nouvelles techniques, notamment d’identification, d’extraction et de synthèse des principes actifs présents dans les plantes psychoactives, ainsi que la création de molécules dérivées ont contribué à la diffusion croissante de nouveaux produits. On observe alors une démocratisation des consommations et une expansion des usages de masse à visée principalement récréative, par le détournement de l’utilisation médicale insuffisamment encadrée et régulée. On retrouve par exemple de l’héroïne et de la cocaïne en pharmacie au début du XXe siècle, alors indiquées pour traiter des affections banales telles que la toux pour l’une et les rages de dents pour l’autre. La cocaïne était par ailleurs présente dans de nombreuses boissons stimulantes de l’époque, dont le célèbre Coca-Cola, commercialisé à grand renfort de publicité à l’aube du libéralisme. Cette industrialisation a contribué à la mise en circulation de produits plus concentrés ou plus puissants que leurs homologues végétaux, favorisant leur potentiel toxique et addictif. Mais le monde médical et le monde pharmaceutique vont progressivement s’allier et monopoliser la délivrance des drogues, alors que les produits échappant à la filière pharmaceutique seront progressivement interdits. Une catégorie de population surexploitée, la classe ouvrière, a aussi émergé avec la révolution industrielle, s’accompagnant de revendications et de tensions sociales. L’alcoolisme est alors pointé du doigt, responsable de troubler l’ordre public et de désorganiser l’équilibre de la société4. Du côté de l’Asie, l’usage récréatif d’opium fumé s’amplifiera à partir du XVIIIe siècle, en particulier en Chine.
Dès le début du XXe siècle, les législations prohibitionnistes vont proliférer à l’échelle mondiale, en réponse aux conséquences sociosanitaires et aux enjeux économiques, politiques et postcoloniaux. Sous l’impulsion des États-Unis, des conventions internationales sont élaborées au cours des premières décennies. Initialement axées sur l’opium (Conférence de Shanghai), elles s’étendront à la morphine et à la cocaïne en 1912. Le paradigme prohibitionniste s’internationalise au fil des conventions portées par les Nations unies, transposées au niveau national, et la répression des usages se durcit.
Un peu plus tard, de nombreuses afflictions liées aux contraintes et exigences de la vie dans les sociétés industrielles seront progressivement médicalisées, avec une prise en charge essentiellement basée sur la pharmacothérapie. Ainsi, des médicaments contre la douleur, la dépression, l’anxiété ou encore des anorexigènes seront massivement prescrits, en particulier à partir de la seconde moitié du XXe siècle. Le paysage pharmacologique est progressivement bouleversé par les intérêts économiques et les problématiques sociétales. Des molécules ayant des effets singuliers sur la conscience seront aussi brièvement expérimentées ou utilisées dans le traitement de troubles de la santé mentale (en particulier le LSD et la MDMA (principe actif de l’ecstasy), avant d’être interdites et considérées comme sans intérêt thérapeutique.

Contre-culture et guerre à la drogue

L’élan prohibitionniste s’intensifiera à la fin des années 1960, lorsque des mouvements de contestation sociale de grande ampleur intégreront l’usage de drogues dans les habitudes de vie, qu’ils s’agissent de stimulants, de dépresseurs ou de psychédéliques. La consommation de ces produits est considérée par une partie (relativement jeune) de la population comme un catalyseur de développement personnel, de bien-être et de changement sociétal. Son expansion aura tendance à engendrer des abus, à fragiliser l’ordre social et à galvaniser les mouvements subversifs, ce qui conduira les autorités à plus de fermeté dans sa répression. La guerre à la drogue sera officiellement prononcée aux États-Unis au début des années 1970. Elle s’étendra rapidement au reste du globe.
Certaines drogues seront assimilées à des groupes, particulièrement issus de l’immigration, définis par leur origine, leur religion ou leur classe sociale et stigmatisés par des représentations négatives, qui nourriront des politiques répressives et d’exclusion sociale. Parallèlement au renforcement du régime prohibitionniste, l’approche thérapeutique orientée vers l’abstinence deviendra le principal objectif thérapeutique des interventions à destination des usagers et des usagères. Ces deux dynamiques de régulation des substances psychoactives s’inscrivent dans un même idéal normatif d’une société sans drogue, du moins en dehors du cadre médical et pharmaceutique5.

Vers une médicalisation de la problématique

Après les « alcooliques », la catégorie sociale des « toxicomanes » gagne en visibilité, s’accompagnant de condamnations. La notion de toxicomanie englobe la dépendance à toute forme de substance, mais renvoie plus précisément aux drogues illégales dans l’imaginaire collectif. Le terme est issu de la psychiatrie, et la substance est considérée comme la cause unique du problème. Les comportements qu’elle induit sont jugés nocifs pour la société (trouble à l’ordre public et vols, violence familiale, décrépitude morale, etc.). La maladie gangrène le corps social : d’individuelle, elle devient sociale et même « fléau social »6.
La question des drogues et de leurs usages, longtemps pensée uniquement comme un problème moral, est devenue en quelques années une préoccupation sanitaire centrée autour de la notion du risque7, dans le sillage de l’épidémie de sida. Une politique de réduction des risques va alors progressivement émerger, orientée dans un premier temps sur les usages de drogues par voie intraveineuse.

L’influence libérale

Les stratégies d’intervention ne vont plus seulement viser l’éradication de la consommation de drogues, mais aussi s’étendre à la réduction de ses conséquences négatives. La popularité accrue de la réduction des risques peut se comprendre à la lumière des transformations néolibérales plus globales, en tant que nouveau mode de régulation des pratiques sociales8. Dans le sillage du développement de la réduction des risques, une prise de conscience que les usages et addictions ne peuvent se réduire au seul potentiel addictogène des produits déplace la compréhension du phénomène du modèle biomédical vers un modèle biopsychosocial, intégrant les variables socioculturelles et individuelles. On prend conscience que l’usage de certains produits (notamment les psychostimulants) est favorisé par les injonctions sociétales propres au libéralisme (performance, rendement, confiance en soi…). Un comportement transgressif peut donc poursuivre une finalité conforme aux valeurs dominantes tout en mobilisant des moyens illégaux9. De même, dans un contexte de précarisation où les crises (sanitaire, énergétique, migratoire) se succèdent et fragilisent la santé mentale et où les attentes sociales se durcissent, différents produits peuvent être utilisés pour faciliter l’adaptation de l’individu aux contraintes environnementales ou pour réduire l’impact délétère de cet environnement hostile sur son bien-être.
Plusieurs phénomènes – tels que l’augmentation des usages, l’apparition de nouveaux produits10, l’inclusion de l’alcool et du tabac dans le champ des drogues et des politiques publiques, la responsabilité de firmes pharmaceutiques et de pratiques prescriptives débridées dans l’étiologie de certaines addictions – vont contribuer à l’émergence d’une nouvelle approche des usages de drogues. Au-delà de la perspective strictement médicale, les usages de drogues vont progressivement apparaitre comme des faits culturels marqueurs de certains modes de vie et caractérisés par leur diversité fonctionnelle. Cette perspective amène à différencier et à contextualiser les usages, à interroger leur hétérogénéité, leur temporalité, leurs motivations et leurs déterminants. La prise en compte de cette dimension fonctionnelle est désormais essentielle à la compréhension, à l’accompagnement et à la prise en charge adéquate des usages, des usagers et des usagères. En outre, l’usage n’apparait plus comme uniquement motivé par la recherche de plaisir via la stimulation du circuit de la récompense 11 et les usages problématiques sont considérés à juste titre comme minoritaires. La distinction entre « drogue » et « médicament » est désormais particulièrement ténue : mésusages de médicaments prescrits et automédication via des substances interdites s’entremêlent dans les pratiques.

Les défis de demain

Bien qu’on assiste à une réhabilitation progressive de nombreux produits dans la pharmacopée (cannabis, psilocybine, kétamine, MDMA…), la mise en place d’une régulation encadrée de l’usage récréatif de drogues est encore timorée, y compris pour le cannabis, et en particulier sur le territoire européen. Pourtant, les évidences scientifiques de l’inefficacité de la prohibition sur l’offre et la demande de drogues s’accumulent. Son caractère contre-productif sur la santé publique et l’ordre social est également saillant, le trafic générant une économie souterraine démesurée qui attise les convoitises et provoque de plus en plus de violence dans l’espace public.
En préalable de toute réflexion sur la régulation des marchés, l’appel à la décriminalisation du simple usage s’impose comme une nécessité humaniste, dans le sillage de l’expérience portugaise particulièrement convaincante12 et qui a d’ailleurs récemment fait l’objet d’une proposition similaire en Belgique 13. Le poids des facteurs socioculturels et des inégalités sociales dans l’étiologie des usages nocifs et des addictions peine à être contrebalancé par un refinancement des politiques publiques relatives à la prévention et à la promotion de la santé. À bout de souffle, le paradigme prohibitionniste reste d’application dans de nombreux pays, dont la Belgique, où les politiques publiques semblent encore trop souvent guidées par des représentations et des certitudes d’une autre époque.

 

  1. A. Escohotado, Histoire élémentaire des drogues : des origines à nos jours, Éditions du Lézard, 1995.
  2. M. Rosenzweig, Drogues et civilisations, une alliance ancestrale : de la guerre à la pacification, De Boeck, 2008.
  3. D. Nourrisson, « La représentation des drogues dans l’histoire des sociétés. Le cas français ». Drogues, santé et société, vol. 16, n° 2, 2017.
  4. Ibid.
  5. B. Quirion, C. Bellerose, « Discours néolibéral d’émancipation dans le champ de l’usage des drogues : réduction des méfaits et empowerment », Sociologie et sociétés, vol. 39, n° 1, 2007.
  6. J.-C. Dupont, M. Naassila, « Une brève histoire de l’addiction », Alcoologie et Addictologie, 38 (2), 2016.
  7. D. Fassin, Les figures urbaines de la santé publique. Enquête sur des expériences locales, La Découverte, 1998.
  8. B. Quirion, C. Bellerose, op. cit.
  9. P. Peretti-Watel et al. Les usages sociaux des drogues, PUF, 2007.
  10. Dans la plupart des pays, les lois sur les drogues ne s’appliquent qu’à une liste circonscrite de produits. Des entrepreneurs peu scrupuleux ont profité de cette faille pour proposer à la vente de nombreuses molécules découvertes et utilisées dans des contextes de recherche scientifique ou des produits dérivés de drogues classiques. On dénombre plus de 900 molécules de ce type, dont certaines restent relativement accessibles sur internet malgré les tentatives de régulation et d’interdiction.
  11. Les finalités psychologiques et sociales pouvant sous-tendre les usages sont nombreuses : intégration sociale, conformisme, réduction du mal-être, amélioration des performances physiques et cognitives, bien-être et développement personnel, restauration de la confiance en soi…
  12. I. Obradovic, M. de Saint-Vincent, Dépénalisation des drogues au Portugal : bilan 20 ans après, Observatoire français des drogues et des tendances addictives, 2021.
  13. Féda Bxl, Proposition d’un modèle belge priorisant la santé dans la prise en charge des infractions liées aux drogues, https://fedabxl.be, 2023.

Cet article est paru dans la revue:

Santé conjuguée, n°106 - mars 2024

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