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Aides ménagères en lutte


Santé conjuguée n°105 - décembre 2023

Le travail de nettoyage dans le secteur des titres-services use le corps et la santé des femmes qui l’exercent très majoritairement. Avec le soutien de leurs organisations syndicales, elles mènent depuis plusieurs mois des actions pour améliorer leurs conditions de travail, leur santé et leur sécurité.

Avec plus de 150 000 travailleurs et travailleuses, le secteur des titres-services est l’un des plus grands pourvoyeurs d’emplois en Belgique. Instauré par la loi du 20 juillet 2001 et lancé en 2004, le système permet à des ménages de bénéficier de services domestiques (nettoyage, lessive, repassage, préparation des repas, etc.) moyennant l’achat de chèques dits « titres-services » subsidiés à 70 % par les autorités régionales1. Lors de sa création, ce dispositif visait plusieurs objectifs : augmenter le taux d’emploi des personnes éloignées du marché de l’emploi, réduire le travail au noir ou au gris (économie informelle) et améliorer l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle pour les familles. « Un autre objectif du dispositif était d’inscrire ces personnes dans un parcours de formation avec un aspect “tremplin” pour qu’elles puissent évoluer vers un autre secteur », complète Ben Debognies, du service d’études de la CSC Alimentation et Services. Ce système rencontre un succès grandissant. En 2016, un ménage sur cinq y avait recours, principalement des couples dont les deux partenaires travaillent à temps plein et disposant de revenus élevés2.

Profil des aides ménagères

D’après une enquête réalisée en 2018 par le bureau d’études IDEA Consult auprès de 3 896 aides ménagères, 98 % des travailleurs et travailleuses du secteur des titres-services sont des femmes3. Nombre d’entre elles sont des migrantes (près d’une travailleuse sur quatre n’est pas née en Belgique) et sont peu scolarisées (92 % sont diplômées de l’enseignement primaire ou secondaire bien que les migrantes possèdent souvent un diplôme supérieur non reconnu en Belgique). La proportion des plus de 50 ans y est un peu plus élevée (30 %) que dans la population active totale (26 %). La majorité d’entre elles ont des enfants (61 %) et les élèvent souvent seules (14 % de mères célibataires vs 3 % dans la population active totale).
Cécile Gérôme, ancienne directrice de l’entreprise de titres-services LOGI9 dans la Province de Liège, complète cette description : « Pour la plupart des travailleuses, c’est un non-choix. C’est ça ou la précarité, bien que la différence entre ce qu’elles gagnent dans les titres-services et ce qu’elles percevraient comme allocations de chômage soit assez limitée. » Les aides ménagères figurent en effet parmi les trois professions les moins bien rémunérées du pays4. Travailler à temps plein est quasiment impossible tant sur le plan physique que sur celui des conditions d’exercice. La majorité travaille donc 24 heures par semaine en moyenne et nombreuses sont celles qui se retrouvent juste au-dessus, voire au-dessous du seuil de pauvreté. Cette précarité salariale a aussi des répercussions sur le niveau de leur pension, d’autant que plus de la moitié des aides ménagères estiment ne pas pouvoir exercer cet emploi jusqu’à la fin de leur carrière.

Caractéristiques du métier

D’après IDEA Consult, les aides ménagères éprouvent généralement de la satisfaction au travail. Elles apprécient la relation de confiance qu’elles nouent avec la plupart de leurs clients, leur autonomie dans l’organisation de leur travail et la souplesse du nombre d’heures prestées qui leur permet de combiner emploi et obligations familiales. Elles relèvent cependant des difficultés propres à leur métier. Elles sont exposées à une pénibilité physique importante, doivent souvent soulever ou déplacer des objets lourds (meubles, aspirateurs, etc.) et exercent des mouvements répétitifs qui usent leur corps plus vite. Elles ont recours à du matériel parfois mal adapté à un travail ménager régulier (manches trop courts, serpillères en mauvais état, escabeaux instables, etc.) et doivent utiliser les produits d’entretien, parfois très nocifs, mis à disposition par les clients, dont le domicile n’est pas toujours un lieu de travail qui répond aux standards de protection (animaux domestiques, habitats insalubres ou non chauffés, clients fumeurs, etc.).
Le métier est difficile sur le plan psychologique. « Elles travaillent chez des personnes qui sont parfois en grande souffrance, contextualise Cécile Gérôme. Elles assistent à des situations difficiles : l’isolement et la dépendance des personnes âgées, la maltraitance des femmes et des enfants. Certains clients exercent une autorité abusive ou ont des comportements inappropriés avec elles. Travailler seules et sans passer par le bureau renforce leur sentiment de solitude. » Rares sont celles qui peuvent s’adresser à une collègue en cas de besoin. Elles pâtissent aussi de la durée des déplacements – dont les indemnités ne couvrent qu’une partie du coût – et du manque de temps de repos entre les prestations. Les aides ménagères éprouvent un manque de reconnaissance sociale et estiment que leur travail n’est pas reconnu à sa juste valeur. « Leur mari et leurs enfants sont rarement fiers de dire qu’elles sont aides ménagères », ajoute-t-elle.

Manque de perspectives

D’après IDEA Consult, 40 % des aides ménagères regrettent le manque de perspectives d’évolution professionnelle et 20 % ne sont pas satisfaites des formations qu’elles ont suivies. Bien que les entreprises de titres-services soient obligées de proposer une formation aux employées au cours des six mois qui suivent leur entrée en fonction, 22 % d’aides ménagères n’en ont encore jamais suivi alors qu’elles y travaillent depuis plusieurs années. Or elles sont 61 % à souhaiter en bénéficier dans le domaine des premiers secours, de l’ergonomie ou de l’autodéfense. La majorité des aides ménagères estiment ne pas pouvoir exercer cet emploi jusqu’à leur pension, mais elles n’ont que de très faibles opportunités pour changer de secteur. L’effet « tremplin » ne se vérifie donc pas. « Face à la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur, les employeurs ne souhaitent pas que les travailleuses partent », estime Ben Debognies.

Effets du travail sur la santé

Plusieurs études font état des problèmes de santé observés dans le secteur du nettoyage5. Une recherche participative menée par le CDGAI et Home Net Service, Centre de dynamique des groupes et d’analyse institutionnelle, 2022.5. Les aides ménagères souffrent souvent de troubles musculosquelettiques : maux de dos, douleurs articulaires et musculaires, douleurs dans le cou et aux épaules, aux poignets et aux coudes, en raison des mouvements répétitifs et de l’utilisation d’un matériel inadapté (et celles qui recourent à du matériel de qualité ne sont pas épargnées). Ces douleurs augmentent avec l’ancienneté. « Une aide ménagère de 35 ans qui travaille depuis dix ans dans le secteur a plus de risques d’avoir des problèmes de santé qu’une aide ménagère de 55 ans qui y travaille depuis trois ans », illustre Ben Debognies.
Environ la moitié des aides ménagères souffrent de stress au travail. Quotidiennement pour 16 % d’entre elles, et dans une proportion encore plus élevée pour celles qui ne peuvent pas souvent (ou jamais) déterminer la façon dont elles travaillent (72 %) et ne sont pas satisfaites du soutien apporté par leur entreprise (76 %). Les difficultés à articuler travail et vie familiale, en particulier chez les mères célibataires, peuvent amplifier ce stress.
Les aides ménagères souffrent de maux de tête, d’affections cutanées et d’affections des voies respiratoires, ce type d’affections étant plus nombreuses chez celles qui travaillent avec des produits non étiquetés, de l’ammoniaque et des produits antifongiques. D’après IDEA Consult, 16 % des aides ménagères ont été absentes pour raison de santé pendant plus d’un mois en 2017. Les taux d’incapacité de travail et d’invalidité sont particulièrement élevés dans le secteur des titres-services, qui a connu l’une des plus fortes croissances du taux d’invalidité depuis 20036. Quant à la reconnaissance des maladies professionnelles liées à l’exercice de ce métier, « nous constatons qu’il est très difficile de constituer un dossier et que très peu aboutissent à une reconnaissance, regrette Ben Debognies. Bien que certains troubles musculosquelettiques soient reconnus dans la liste, ils renvoient à des métiers plutôt masculins, ce qui empêche de faire le lien entre les travaux de nettoyage et ces troubles. »

Spécificités de l’action syndicale

Le législateur souhaitait encourager le développement de services et d’emplois de proximité, mais cette intention a été partiellement dévoyée puisqu’au fil du temps les entreprises privées se sont fortement développées au détriment des entreprises non marchandes (asbl) et des organisations publiques (communes, centres publics d’action sociale, agences locales pour l’emploi). « Assez vite des entrepreneurs ont vu qu’il y avait des bénéfices à faire, constate Ben Debognies. Actuellement, la plupart des travailleuses sont engagées par de très grandes entreprises commerciales actives à l’échelle d’une région voire de la Belgique alors qu’elles sont censées fournir de l’emploi de proximité. » Ces entreprises exercent une influence non négligeable dans les négociations sociales. « Federgon, une fédération d’entreprises commerciales également active dans le secteur de l’intérim, pèse beaucoup dans le secteur, témoigne-t-il. Les entreprises d’insertion qui ont un objectif social occupent beaucoup moins de travailleuses et leur poids est bien plus faible dans la concertation sociale. Il n’est pas facile de mener un travail syndical dans ce secteur, ces travailleuses étant isolées chez les clients, entretenant peu de contacts entre elles et subissant, lors des actions, des pertes sur leur bas salaire qui ne sont pas complètement compensées par les indemnités de grève. Le bien-être au travail est notre priorité dans le secteur des titres-services, pourtant il y a d’autres problèmes au niveau des revenus et du pouvoir d’achat. C’est un nouveau secteur où il a fallu construire le travail syndical et la concertation sociale à partir de rien. »

« Ma santé n’a pas de prix ! »

En 2022, l’Inspection du travail-Contrôle du bien-être au travail du SPF Emploi a mené une campagne nationale d’inspection dans les entreprises de titres-services agréées. Sur 175 entreprises visitées, 159 ont reçu un avertissement écrit en raison d’infractions à la réglementation, dont les plus fréquentes sont l’absence d’analyses des risques relatives à l’exposition aux agents chimiques, à la manutention de charges et à la protection de la maternité, l’absence d’une surveillance de la santé des travailleuses et l’incapacité à démontrer qu’un membre de la ligne hiérarchique a vérifié que le matériel mis à disposition par l’utilisateur répond aux exigences minimales d’ergonomie et de sécurité. Dans son rapport, l’Inspection du travail souligne que la surveillance de santé des employés devrait être obligatoire afin de « détecter les maladies professionnelles le plus tôt possible et d’éviter que les travailleurs ne soient employés à des tâches dont ils ne peuvent supporter les risques. »7
Fortes de ces conclusions, la CSC Alimentation et Services et la FGTB Titres-services ont lancé en 2023 la campagne « Ma santé n’a pas de prix ! », avec plusieurs objectifs : garantir aux travailleuses un environnement sûr et sain, obliger les employeurs à respecter la législation relative au bien-être au travail et appeler les gouvernements à agir de toute urgence en faveur du respect de la loi8. Se déclinant sous la forme d’actions syndicales et de rencontres avec les ministres compétents aux niveaux fédéral et régional, elle a abouti, entre autres, à la création de pages spécifiques sur le site du SPF Emploi recensant les règles à respecter en matière de bien-être au travail dans le secteur des titres-services, à la mise en place d’un groupe de travail sur cette problématique réunissant les ministres concernés et à l’instauration de visites au domicile des clients en Région wallonne et en Région bruxelloise.

Nettoyer sans s’abimer la santé

Les aides ménagères et leurs organisations syndicales continuent de porter des revendications : la systématisation des analyses de risques et des visites au domicile de chaque nouveau client, et la surveillance régulière de la santé des travailleuses. « Nous exigeons aussi l’élaboration d’une liste limitative du matériel adéquat et des produits de nettoyage sûrs, dit Ben Debognies, et nous mènerons en 2024 une campagne sur les problèmes de santé liés à la présence de perturbateurs endocriniens9 dans les produits de nettoyage pour conscientiser les travailleuses et les clients. » Diminuer l’apport chimique nécessitera de déconstruire des représentations (association de la mousse et de l’odeur à la propreté) et de repenser l’organisation du travail (temps de pose plus longs). « Nous mènerons aussi cette campagne auprès de nos délégués pour conscientiser les employeurs et les obliger à prendre des mesures. »

  1. Le coût budgétaire total de cette politique s’élève à près de 2 milliards d’euros, E. Leduc, I. Tojerow, Subsidizing Domestic Services as a Tool to Fight Unemployment : Effectiveness and Hidden Costs, DULBEA,
    ULB, juillet 2020.
  2. K. Goffin et al., Travail faisable et maniable dans le secteur des titres-services. Étude sur le bien-être des travailleurs titres-services, IDEA Consult, www.ideaconsult.be, mai 2018 ; I. Marx, D. Vandelannoot,
    « Car on donnera à celui qui a (et il sera dans l’abondance) : le système belge des titres-services », Revue belge de Sécurité sociale, 2014.
  3. K. Goffin et al., op. cit.
  4. Statbel, Salaires mensuels bruts moyens, https://statbel.fgov.be, septembre 2023.
  5. L. Van den Borre, P. Deboosere, « Health risks in the cleaning industry: a Belgian census-linked mortality study (1991-2011) », International Archives of Occupational and Environmental Health, 91, janvier 2018 ; K. Goffin et al., op. cit. ; M-À Muyshondt et al.,Titres-services
  6. E. Leduc, I. Tojerow, op cit.
  7. M. Pirkenne, V. Roorda, Rapport final de la campagne nationale 2022 dans le secteur des titres-services, SPF Emploi, Travail et Concertation sociale, décembre 2022.
  8. FGTB Titres-services et CSC Alimentation et Services, www.masanténapasdeprix.be, 2023.
  9. Substances chimiques pouvant interférer avec le système hormonal et avoir des effets nocifs sur la santé des personnes et/ou de leur descendance, même à très faible dose : cancers (sein, testicules, prostate), troubles de la fertilité, obésité, diabète, malformations génitales, etc. Source : Réseau intersyndical de sensibilisation à l’environnement CSCFGTB, Perturbateurs endocriniens : un danger pour les travailleurs, fiche n° 22, 2017 ; CSC Alimentation et Services, Nettoyer sans s’abimer la santé, www.lacsc.be, 2023.

Cet article est paru dans la revue:

Santé conjuguée, n°105 - décembre 2023

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