Aller au contenu

Santé des femmes au travail : où en sommes-nous ?


Santé conjuguée n°105 - décembre 2023

Le travail des femmes, comme celui des hommes, les expose à des risques pour leur santé. Cependant, les femmes ont longtemps été exclues des emplois comportant des dangers ou des difficultés impressionnants, sous prétexte de leur faiblesse/incompétence. Leur travail à l’hôpital, en service à la clientèle, aux chaines de montage, en éducation, affecte aussi leur santé, même si les effets sont moins visibles que les chutes et amputations associées aux emplois masculins1.

En 1978, la chimiste américaine Jeanne Mager Stellman a publié une dénonciation des risques encourus par les travailleuses et de leur exclusion des interventions en santé au travail1. La même année, les sociologues canadiens Pat et Hugh Armstrong ont profité des données abondantes de Statistique Canada pour produire un portrait de la ségrégation des emplois des femmes2. Et, encore en 1978, les ergonomes françaises Dominique Dessors et Catherine Cailloux-Teiger ont étudié le travail et la conciliation travail/famille des téléphonistes3 même si à l’époque les enseignements en ergonomie spécifiaient que le travail n’avait pas de sexe4.
Malheureusement, ces appels à la conscientisation n’ont pas été suivis d’une explosion d’études scientifiques sur ce travail et ses effets. En 1994, Shelia Hoar Zahm, une épidémiologiste du National Cancer Institute des États-Unis, a organisé un congrès sur le cancer chez les travailleuses. Elle y a présenté une communication soulignant que parmi les 169 recherches présentant des analyses épidémiologiques sur le cancer d’origine professionnelle publiées en 1971-1990, seulement 14 % ont présenté des analyses effectuées chez les femmes blanches, et pas plus de 2 % sur les femmes non blanches. En 2000, des épidémiologistes françaises ont trouvé que, parmi 348 articles en épidémiologie occupationnelle publiés en 1997, 11 % n’offraient pas d’information concernant le sexe de la population étudiée. D’autres n’incluaient pas les femmes, n’analysaient pas spécifiquement les données les concernant, ou traitaient le sexe de manière inadéquate dans les analyses. Seulement 11 % offraient des analyses fines des effets du travail chez les femmes et les hommes.
Le même problème existait au Québec, où l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST), organisme gouvernemental responsable de la recherche en santé au travail, subventionnait des recherches portant sur des professions où la proportion des hommes était de 85 %. Par conséquent, quand on regarde les activités de prévention de l’époque, les secteurs auxquels on attribuait la priorité pour la prévention étaient masculins aussi à 85 %. Une analyse de l’indemnisation montrait aussi que les femmes étaient désavantagées devant les tribunaux du travail, perdant l’indemnisation pour le stress5, les troubles musculosquelettiques, et l’aide à la maison en cas d’incapacité liée à une lésion professionnelle. Comme les recherches servent en partie à informer des décisions d’indemnisation, et les données d’indemnisation déterminent directement les priorités de prévention, on peut parler d’un cercle vicieux où le manque d’études du travail des femmes entraine un manque de reconnaissance de ses risques, ce qui produit une déficience au niveau de l’indemnisation pour les lésions professionnelles, situation qui enlève tout incitatif à faire de la recherche et toute pression en faveur des pratiques de prévention.
En 1996, le Bureau technique syndical européen (intégré depuis 2005 dans l’Institut syndical européen ETUI), sensibilisé par son responsable Laurent Vogel et par des syndicalistes catalanes, a initié une série de neuf congrès scientifiques « Women, Work and Health », qui ont attiré une large participation de chercheuses et d’organisations syndicales et féministes. Cette initiative a stimulé la création de comités techniques portant sur la thématique « femmes, santé et travail » au sein des organisations scientifiques comme l’International Ergonomics Association et l’International Commission on Occupational Health, stimulant l’activité scientifique. Par exemple, le groupe francophone Genre, Activité, Santé (GAS) tient des rencontres scientifiques plusieurs fois par année.
Après ces efforts, est-ce que ce cercle tourne encore ? Un peu moins.

Les actions

Il y a eu une sensibilisation générale sur l’absence de données sur la santé des femmes. En Amérique du Nord, des organismes subventionneurs ont commencé à exiger l’inclusion des femmes (et des souris femelles) dans les recherches en médecine6. Après avoir férocement contesté toute considération du sexe ou du statut migratoire dans ses activités, l’IRSST du Québec publie des analyses stratifiées selon le sexe et a même subventionné une chaire Genre, Santé et Travail en 2012.
En France, l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) a assigné le dossier « égalité professionnelle » à Florence Chappert, qui a constaté entre 2002 et 2019 que les accidents de travail sont en baisse chez les hommes, mais en hausse chez les femmes, et que les maladies professionnelles augmentent beaucoup plus rapidement pour les femmes7. L’agence a pris différentes mesures pour s’attaquer à ce problème, en fournissant des informations et des pistes d’action aux politiciens, politiciennes, aux chercheurs, chercheuses, aux entreprises et aux gestionnaires8. Ses chiffres ont contribué à la pression en vue d’inclure dans la loi no 2014-873 du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes une provision aux effets que les indicateurs obligatoires selon le sexe que doivent produire les entreprises chaque année incluent le domaine de « la santé au travail » (art. 19) et que « l’évaluation des risques professionnels tienne compte de l’impact différencié à l’exposition en fonction du sexe » (art. 20). Le Sénat français a auditionné plusieurs spécialistes en santé des femmes au travail, produisant un rapport avec 23 recommandations9. Toutes ces activités ont stimulé un certain intérêt pour le sujet dans l’opinion française, manifesté lors d’événements publics et scientifiques.
Au Québec, une coalition entre chercheuses, centrales syndicales, intervenantes et intervenants en santé publique, et organismes de défense des femmes au travail est parvenue à obtenir quelques améliorations dans la loi de 2021 modifiant le régime de santé et de sécurité du travail. Par exemple, la loi contient maintenant une clause affirmant que les priorités de prévention doivent considérer les femmes et les hommes. Aussi, elle rend les employeurs responsables de la prévention de la violence conjugale vécue en milieu de travail10.
En même temps, l’inclusion des femmes dans les recherches a avancé, sans se transformer. Dans le domaine du cancer, on constate encore des lacunes. Et en toxicologie, où il est nécessaire de connaître les détails des différences femmes/hommes dans le métabolisme des différents produits, tout reste à faire.

Les obstacles

Pour enrayer complètement le cercle, il faut produire des données fiables sur les lésions professionnelles chez les femmes, initier des recherches sur les causes de ces lésions, bien conduire ces recherches et appliquer les résultats à la prévention et à l’indemnisation. Mais des obstacles demeurent.

  • La disponibilité et la fiabilité des données sont variables et elles ne sont pas souvent présentées séparément selon le genre. Les lésions sont sous-déclarées et les réclamations des femmes refusées en Europe comme en Amérique du Nord, ce qui fournit une base inadéquate pour déterminer les priorités d’intervention11,12.
  • Les outils d’analyse qui sont utilisés ne tiennent souvent pas correctement compte du genre et du sexe. Et ces analyses deviennent encore plus complexes si on veut tenir compte d’autres sources d’inégalité sociale, comme le statut migratoire, la classe sociale ou la couleur de peau.
  • Plusieurs militantes trouvent que mettre trop d’emphase sur les effets du travail sur la santé des femmes nuit aux efforts visant à promouvoir l’égalité professionnelle. Mettre trop l’accent sur les différences biologiques, par exemple, risque d’exagérer le degré et l’importance de ces différences, comme si les femmes étaient généralement plus faibles ou moins résistantes aux substances toxiques.
  • Comme on le voit avec le rapport du Sénat français, il y a aussi la tendance contraire, qui consiste à mettre l’emphase sur les problèmes associés à la physiologie des femmes qui travaillent, sans considérer leur lien causal avec le travail. Par exemple, « négocier des mesures d’aménagement des conditions de travail des femmes atteintes de pathologies menstruelles incapacitantes » (recommandation 17) identifie la dysménorrhée comme source de faiblesse des femmes. Il est cependant démontré que l’exposition professionnelle au froid, aux horaires difficiles ou à la levée de charges lourdes, par exemple, est associée aux douleurs périmenstruelles.
  • Les emplois « du bas de l’échelle », occupés en majorité par les femmes, ne suscitent pas beaucoup d’intérêt de la part des médias et du public, donc les politiciens ne sentent pas beaucoup de pression pour améliorer le sort des personnes concernées13.
  • Les difficultés posées par l’interface travail/famille, le harcèlement sexuel et la violence conjugale vécus au travail, et déterminées par les conditions du travail ont longtemps été considérées comme relevant de la vie privée et exclues de la couverture des dispositifs officiels en santé au travail.
  • Enfin, les femmes souffrent, comme les hommes, des carences de l’effectivité du droit. Beaucoup d’employeurs ne protègent pas la santé des employées s’ils ne sont pas obligés de le faire. Or, les inspections ne sont pas fréquentes, et les lois et règlements de santé et de sécurité du travail sont souvent bafoués dans les milieux de travail. Au Québec par exemple, deux décisions de tribunaux, dont la première date de 1991, ont ordonné à des supermarchés et des librairies de mettre des sièges à la disposition de leurs caissières. Malgré les effets néfastes connus de la posture debout statique prolongée sur les systèmes cardiovasculaire et musculosquelettique, les caissières de ces entreprises continuent à travailler debout.

Les solutions

La première piste de solution est celle qui a le plus souvent fonctionné pour des femmes : les structures solidaires, formelles et informelles. Au Québec, les comités syndicaux de femmes, les organisations communautaires et les organisations féministes collaborent étroitement afin de produire des améliorations dans les lois et pratiques touchant l’égalité professionnelle. En particulier, la coalition qui s’est rapidement constituée en réponse au projet de loi en santé au travail proposé en 2021 a réussi à procurer plusieurs améliorations à la loi éventuelle14.
Des pressions féministes peuvent rendre disponibles des données pertinentes. L’influence de certaines chercheuses féministes a aidé à améliorer la qualité et la pertinence des enquêtes européennes sur les conditions de travail, et l’Institute for Gender and Health, source de fonds gouvernementaux canadiens, a été constitué en réponse à de fortes pressions d’un groupe de chercheuses.
Au niveau de la recherche, le travail interdisciplinaire, et plus particulièrement la collaboration entre des chercheuses en sciences de la santé, en sociologie et en droit, a permis d’identifier plusieurs dangers pour la santé des travailleuses, mais aussi d’indiquer les faiblesses systémiques responsables de la persistance de ces dangers. Les structures universitaires qui encouragent la formation de partenariats de recherche avec des organismes communautaires mettent des chercheuses sur les pistes d’études importantes et négligées et sur les problèmes émergents. En contrepartie, l’association avec les chercheuses et chercheurs peut avantager les partenaires communautaires en offrant une visibilité à leurs problèmes et revendications.

  1. J. Mager Stellman, Women’s Work, Women’s Health: Myths and Reality, Pantheon Books, 1978.
  2. P. Armstrong,
    H. Armstrong, The Double Ghetto: Canadian Women and their Segregated Work,
    McClelland & Stewart, 1978.
  3. C. Teiger et al., L’analyse des effets des contraintes de travail dans leur interdépendance et leurs prolongements hors travail.
    La situation des opératrices de renseignements téléphoniques, XIVe Congrès de la SELF, Genève, 5-7 octobre 1978, Le travail humain 42(1).
  4. « Sexe » réfère généralement aux différences femmes/hommes associées aux chromosomes. « Genre » renvoie aux rôles sociaux et à l’identité. Pour alléger
    le texte, j’emploie « sexe » pour englober les deux phénomènes.
  5. K. Lippel, « Compensation for musculoskeletal
    disorders in Quebec: systemic discrimination against women workers? », Int J Health Serv, 2003;33(2).
  6. A. Duchesne et al., “Funding Agency Mechanisms to Increase
    Sex and Gender Analysis,” Lancet 389,10070, 2017.
  7. ANACT, Photographie statistique de la sinistralité au travail en France selon le sexe entre 2001 et 2019. Des évolutions différenciées pour les femmes et les hommes, 2022.
  8. ANACT, Réaliser son diagnostic Égalité
    professionnelle – Index, 2023.
  9. L. Cohen et al., Santé des femmes au travail : des maux invisibles, rapport au Sénat français, 27 juin 2023.
  10. K. Messing, R. Cox, « Une tonne de plumes pèse autant qu’une tonne de plomb : Vers la reconnaissance et l’élimination des dangers
    dans le travail des femmes au Québec », Travail Genre et Société, 2024.
  11. J. Thimpont et al., « Les missions du Fonds des maladies professionnelles. La sous-déclaration des cancers respiratoires professionnels, en particulier dus à l’amiante », Revue médicale de Bruxelles, 30(4), 2009.
  12. O. Leijon et al., “First-Time Decisions Regarding Work Injury Annuity Due to Occupational Disease: À Gender Perspective,” Occupational and Environmental Medicine 71,2, 2014.
  13. K. Messing, Les souffrances invisibles : pour une science du travail qui écoute les gens,
    Écosociété, 2016.
  14. K. Messing et al.,
    « Deux pas en avant, un pas en arrière ? Bilan de partenariats visant à améliorer les conditions de travail des femmes », in M. Fauvel et al., La recherche engagée sur le terrain du travail précaire et faiblement rémunéré, PUQ, à paraître.

Cet article est paru dans la revue:

Santé conjuguée, n°105 - décembre 2023

Étude : Genre et santé au travail

Introduction n°105   À travers le monde, malgré les conquêtes du mouvement féministe – accès au marché de l’emploi, diminution des écarts salariaux dans certaines contrées… – des femmes travaillent encore dans de moins bonnes conditions(…)

- Pauline Gillard

Inégalités de genre au travail

D’après un récent rapport du Conseil supérieur de l’emploi, le marché belge se caractérise encore par une ségrégation professionnelle très marquée. Si les femmes occupent une place de plus en plus importante (leur taux d’emploi est(…)

- Pauline Gillard

Santé des femmes au travail : où en sommes-nous ?

En 1978, la chimiste américaine Jeanne Mager Stellman a publié une dénonciation des risques encourus par les travailleuses et de leur exclusion des interventions en santé au travail. La même année, les sociologues canadiens Pat et(…)

- Karen Messing

Comment réduire les angles morts ?

Qu’il s’agisse de cancers, de maladies cardiovasculaires, de troubles musculosquelettiques, de burn-out, l’enjeu des conditions de travail est central. S’agissant d’expositions forcées (qui découlent de l’organisation du travail et non de la volonté individuelle des personnes(…)

- Laurent Vogel

Travail gratuit : la nouvelle exploitation ?

L’héritage du marxisme, du matérialisme historique et de l’analyse en termes de classes sociales, et plus précisément de rapport de classe, va toutefois être revendiqué par une part importante de ces féministes qui se sont préoccupées(…)

- Maud Simonet

Sortir le care de la relégation sociale

Comment le care est-il devenu votre principal objet de recherche ? F. D. : Pour deux raisons. Par une expérience assez triste, mais en même temps très enrichissante de care à effectuer pour un membre de ma famille.(…)

- Pauline Gillard

Le care, révélateur des inégalités

Le Conseil des ministres de la Région de Bruxelles-Capitale a débattu en octobre dernier d’un projet d’ordonnance sur la migration économique proposé par le ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt (Défi) concernant un dispositif visant à faciliter(…)

- Aurélie Leroy

Le nettoyage, un secteur pas si propre…

La première cause de maladie de longue durée, ce sont les maladies mentales : dépression, épuisement professionnel, troubles anxieux. On estime qu’un Belge sur trois souffre de stress au travail. Les troubles musculosquelettiques arrivent en deuxième place.(…)

- Elisa Munoz Gomez

Le tabou des menstruations

Tout au long de sa vie reproductive, une femme aura entre 250 et 450 cycles menstruels selon le nombre d’enfants qu’elle aura ou pas, le temps d’allaitement et la durée effective de sa vie reproductive. Sur base(…)

- Eloïse Malcourant

La décriminalisation de la prostitution est-elle bénéfique pour la santé ?

Surprise, les prostitué(e)s ne sont pas en si mauvaise santé que cela », s’étonnait le journal Libération en 2016, se basant sur une vaste étude menée par la Haute Autorité de santé (HAS) sur « L’état de santé(…)

- Marinette Mormont

Aides ménagères en lutte

Avec plus de 150 000 travailleurs et travailleuses, le secteur des titres-services est l’un des plus grands pourvoyeurs d’emplois en Belgique. Instauré par la loi du 20 juillet 2001 et lancé en 2004, le système permet à des ménages(…)

- Pauline Gillard

Les travailleuses domestiques s’organisent

Aujourd’hui, on estime qu’au moins 80 000 travailleuses sans papiers accomplissent un travail domestique ou de soin aux enfants, aux personnes âgées ou dépendantes, sans bénéficier de protection légale. « Nous en rencontrons beaucoup qui sont exploitées et travaillent(…)

- Pauline Gillard

La pénibilité des métiers féminins

Il est illusoire de penser que tous les travailleurs et travailleuses, en particulier les plus âgés et les plus âgées, peuvent continuer à travailler dans les conditions de travail actuelles, tout en préservant leur santé », affirmait(…)

- Pauline Gillard

Renverser les inégalités de genre au travail

La structure du marché de l’emploi belge se caractérise encore par une ségrégation professionnelle très marquée et par de profondes inégalités de genre : écarts de salaire et de pension, surreprésentation des femmes dans les secteurs les(…)

- Pauline Gillard

Actualités n° 105

Proxi Christmas & happy New Deal !

Que nous réserve l’année 2024 ? Soyons optimistes. En Région bruxelloise, le Plan social santé intégré (PSSI) est sur les rails. En Wallonie, Proxisanté ne devrait pas tarder à être validé. Ces deux grandes refontes de l’approche de(…)

- Rudy Pirard

Philippe Hensmans : « Le débat démocratique est en train de disparaitre »

Au fil des ans, l’engagement a-t-il changé ? Ph. H. : Les formes d’engagement ont changé et la durée dans une association certainement. On essaie d’amener les jeunes et on s’adapte en allant sur les applications qui sont(…)

- Pascale Meunier

#vivre mieux : une vision solidaire de la santé

La santé, ce n’est pas juste attraper un virus ou y échapper. Être en bonne santé dépend essentiellement de facteurs non médicaux : avoir un niveau d’éducation suffisant pour pouvoir prendre en main sa santé, vivre dans(…)

- Brieuc Dubois

L’avenir des soins de santé à Charleroi

villeÀ Charleroi, les habitants meurent un an plus tôt qu’ailleurs dans le Hainaut, deux ans plus tôt que la moyenne en Wallonie et quatre ans plus tôt que la moyenne belge. « C’est surtout la mortalité précoce,(…)

- Pascale Meunier

Dis-moi qui tu veux soigner, et je te dirai où t’installer !

La maison médicale Bautista Van Schowen est située dans le quartier du Pairay, à Seraing. Une première étude, en 1990, avait déjà comparé les données de la maison médicale à celles de l’Institut national de statistique. Seraing(…)

- Christine Mainguet, Dr André Crismer, Muriel Roelandt