Aller au contenu

La vie sans mode d’emploi : le programme YAPAKA


Santé conjuguée n° 67 - mars 2014

Faut-il châtier les parents qui donnent la fessée ? Que faire avec un enfant hyperactif ? Comment être une bonne mère, un bon père ? L’Etata-t-il un rôle à jouer dans ce domaine ? Difficile de trouver les bonnes recettes : il n’y a pas de bonnes recettes, comme le disent les responsables du programme YAPAKA : « Nous aimerions tant quelques idées fortes, un mode d’emploi, un guide pour savoir comment procéder. Mais il n’y a pas de recette miracle pour être parent parfait. A chacun de se débrouiller… ». Aperçu d’un programme qui va bien au-delà de la maltraitance.

YAPAKA est un programme de prévention de la maltraitance soutenu par le ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles de Belgique. Le texte qui suit a été rédigé à partir d’éléments du site. Les citations non référencées sont extraites de ce site, essentiellement du Plan opérationnel (mise à jour, juillet 2013) élaboré par Vincent Magos, directeur général adjoint de la Cellule de coordination de l’aide aux victimes de maltraitances. www.yapaka.be « Eux » et «Nous » La priorité pour YAPAKA, c’est de soutenir et nourrir les capacités d’appui et de solidarité qui existent dans la société, en interpellant le mur trop souvent dressé entre « eux » et « nous » – eux les monstres-malades, nous les braves gens-normaux. « Loin des Dutroux, Fourniret et autres prédateurs qui font les délices des médias, la maltraitance est la plupart du temps intra familiale, enracinée dans des difficultés de vie où l’amour n’est pas absent, mais avec lesquelles chacun se débrouille. Comme il peut… Et bien souvent la personne maltraitante pourrait être l’un d’entre nous. Le message de fond est donc le suivant : chacun d’entre nous peut aller mal au point d’être maltraitant. Dans ce cas, essayons de nous arrêter, de réfléchir, de trouver de l’aide. A la personne maltraitante, il est dit : vous n’êtes pas le seul dans cette situation ; la demande d’aide est alors favorisée. Chez le témoin, on privilégie l’identification et donc l’appui : donnez un coup de main. Il s’agit donc, pour la prévention, de développer une voie alternative à la politique du soupçon, du contrôle, de l’angoisse, de la délation ». Ambitieux, ce programme invite à la prudence et à la réflexion : « Selon la manière dont elle sera organisée, la prévention de la maltraitance participera à corroder le vivre ensemble ou au contraire à renforcer la solidarité ». La solidarité peut prendre différentes formes : le coup de pouce d’un ami, d’un voisin, d’un proche, l’aide d’un professionnel, autant d’appuis qui permettent de faire émerger la créativité, « dans une situation de débrouille qui peut s’avérer galère, détresse et solitude ». Contrôle ou bienveillance ? Le programme YAPAKA ne se focalise pas sur la maltraitance : il tente d’agir en amont, en soutenant une réflexion sur la manière de développer une attention aimante à l’égard de l’enfant, respectueuse de ses besoins, de ses désirs, de ses rythmes. Il ne s’agit pas « d’enseigner les bonnes conduites aux parents qui ont des ‘lacunes’, d’organiser des programmes qui leur permettront d’apprendre le ‘métier’ de parent ». YAPAKA parle de bienveillance plutôt que de bientraitance : « la notion de bientraitance risque, avec les meilleures intentions du monde… de maintenir une vision manichéenne laissant entendre qu’il y aurait une bonne manière de traiter les enfants. Tandis que la bienveillance renvoie à un certain jeu, au sens de l’espace nécessaire à la liberté de mouvement indispensable à toute relation ». Que penser des dispositifs entourant l’enfance, de ce qu’ils induisent en terme d’image du parent responsable et de contrôle : « La sur-responsabilisation des parents s’accompagne de la mise en réseau de procédures de soutien et d’accompagnement, mais aussi de la montée de procédures plus contraignantes de contrôle lorsque les enfants manifestent des difficultés d’intégration ou des actes d’incivilité. La tension s’affirme entre ces deux logiques a priori peu conciliables, l’une s’appuyant sur la production de confiance, l’autre la mettant à mal. Ce qui ne peut que produire un malaise chez des intervenants sociaux soumis à ces injonctions contradictoires au sein du dispositif de parentalité ainsi produit ». Responsabiliser les enfants : un mythe nuisible ? YAPAKA interpelle aussi les actions de prévention, assez fréquentes qui s’adressent aux enfants : « Cette démarche entraîne une difficulté majeure dans la mesure où elle sous-entend que c’est à l’enfant d’assurer sa protection à l’égard d’adultes potentiellement dangereux ». […] « l’évaluation de certains programmes met en évidence l’impossibilité pour l’enfant en situation de victime de mobiliser les conseils prodigués. Évidemment, chaque parent donne des consignes de prudence et transmet les consignes reçues de ses propres parents (« N’accepte pas de bonbons d’un inconnu »). Cependant, ces conseils se prodiguent dans le cadre de la relation parent-enfant, prennent corps dans une parole, et, idéalement, ouvrent à un espace de questions ». L’Etat et le vent de la vie Si la relation interpersonnelle permet une parole plus juste, que peut alors dire l’Etat ? Pour YAPAKA, sa parole doit de respecter la diversité des situations et de « prendre des formes différentes selon la thématique visée et les implicites pris en compte. Ainsi par exemple, la prévention de la maltraitance ne relève pas du même registre que celle de la sécurité routière où tous les usagers de la route se doivent d’être prudents, chacun à son niveau. De même, la prévention des maladies sexuellement transmissibles attire l’attention des deux partenaires, considérés comme responsables à part égale. Dans la prévention de la maltraitance, il n’en est rien car la relation adulte-enfant est fondamentalement dissymétrique ; l’un ayant à protéger l’autre et non l’inverse (parentification). Il est dès lors regrettable que les pouvoirs publics, ou ceux qu’ils mandatent, invitent les enfants à se protéger et diffusent à grand frais des supports qui véhiculent implicitement un message dévoyé. Par contre, l’État peut mettre en avant une parole qui, par son extériorité, introduit du jeu et des questions entre adultes et enfants (…). Une campagne de prévention s’abstiendra d’indiquer qu’il y aurait une « bonne » réponse pour éviter la maltraitance. Un tel discours privilégierait une position passive et d’attente de la part du public, alors qu’il revient à chacun de trouver la réponse. À cette fin et pour en dessiner le contexte, on veillera plutôt à attirer l’attention sur les différences de rythmes entre adultes et enfants, à reconnaître platement les difficultés auxquelles font face tous les parents et à valoriser la manière dont ils peuvent eux-mêmes trouver des solutions, ou, si nécessaire, demander de l’aide. À une époque où les Dutroux et consorts sont brandis en croque-mitaines et où les extrémistes veulent légiférer la fessée, il est nécessaire que l’État dans une parole publique exprime que l’on peut être excédé par un enfant qui crie, au point d’avoir envie de le frapper, et que cette irritation, cette pensée ne se transformera pas pour autant en acte, ni même en maltraitance psychologique. Oui, l’adulte peut ressentir de la haine vis-à-vis de son enfant : c’est partie prenante de l’humain et n’entraîne pas nécessairement de la violence agie. Au contraire, accepter de ressentir et de partager, verbaliser cette haine avec son entourage – Il y a des jours où j’ai envie de le jeter par la fenêtre ! – est susceptible de réduire les risques de passage à l’acte. Il est nécessaire de rappeler ici que, si les campagnes de prévention constituent une nécessaire parole publique, elles n’ont de sens que si elles sont en concordance et viennent en appui des mécanismes de solidarité visant à réduire la précarité et en appui des dispositifs d’aide chargés d’assister très concrètement les familles en souffrance. Elles ne peuvent qu’être un des maillons d’une politique globale ».
Eduquer, gouverner et analyser : métiers « impossibles », selon Freud1, parce qu’« on peut d’emblée être sûr d’un succès insuffisant ». Cette insuffisance ne manque pas de faire penser à la mère « suffisamment bonne » de Winnicott. Si ce concept est devenu un cliché psy, il garde pourtant tout son pouvoir d’évocation pour le non professionnel. Accepter le succès insuffisant de parents passables revient à accepter l’interstice où passe le vent de la vie, espace toujours ouvert car une part d’angoisse vaut mieux que l’omnipotence, la démocratie que le totalitarisme.
Le programme YAPAKA : deux exemples d’activités Toutes ces questions dépassent largement le cadre strictement familial : la manière d’élever un enfant est éminemment culturelle, sociale. Et elle se déploie dans un monde de marché tout puissant, fortement traversé par des visées commerciales – qui organisent des concours de « petites miss », érotisent le corps des petites filles, s’ingénient à faire entrer le plus tôt possible l’enfant dans l’univers des medias… Le programme YAPAKA s’adresse à tous, à travers des campagnes grand public articulées avec l’initiative associative, des formations, des publications proposant un éclairage sur différentes questions – des questions de tous les jours, des questions sociétales. Deux exemples de ce travail.
  • Des temps d’arrêt pour les professionnels : petits livres (accessibles aussi à des non professionnels, ndlr) qui constituent autant de « temps d’arrêt ». Chacun présente un état de la question, une réflexion alliant un questionnement clinique et des repères théoriques. Quelques titres donneront une idée de la variété des sujets abordés : Accompagnement et alliance en cours de grossesse, La maltraitance infantile, par-delà la bien pensée, La paternalité et ses troubles, Grandir avec les écrans : «La règle 3-6-9-12», Hypersexualisation des enfants, Jouer pour grandir, Cyberdépendance et autres croquemitaines, Les premiers liens. Edités 8 fois par an à 11 000 exemplaires, ces livres sont diffusés gratuitement auprès de chaque institution concernée ainsi que dans les bibliothèques de la Communauté française. Ils sont également disponibles en librairie au prix de 3,90 € et téléchargeables sur le site www.yapaka.be/livre
  • Un exemple de campagne grand public : la règle 3-6-9-12 ans (avril 2013) (texte publié sur le site de YAPAKA le 23.04.13)
Qu’est ce qui est bon pour nos enfants ? A partir de quel âge offrir une console de jeux, un premier gsm ? Combien d’heures les laisser au quotidien devant la tv ou l’ordinateur ? Quelles limites fixer ? De nombreux parents et professionnels sont désorientés parce qu’ils souhaitent que leur enfant développe au mieux toutes ses capacités ; et les nouvelles technologies semblent le leur permettre… Qui croire dans cette cacophonie ? Les marchands de nouvelles technologies ? Les industriels ? Les défenseurs du livre et du « c’était mieux avant » ? De nombreuses études scientifiques ont démontré que l’exposition passive de l’enfant de moins de 3 ans aux écrans est nocive et déconseillée. Or, dans notre quotidien, il est compliqué de ne pas être plongé dans le bain des nouvelles technologies et de garder nos enfants à l’écart. D’ailleurs, les petits sont d’une incroyable habilité avec les écrans et les ados semblent gérer leur vie via smartphone…   Loin de diaboliser les écrans, le but de la campagne 3-6-9-12 ans de YAPAKA est d’inviter parents et professionnels à suivre les besoins du développement de l’enfant et, en fonction de ces étapes, de l’introduire au monde des écrans.

Documents joints

  1. Freud S., L’analyse avec fin et l’analyse sans fin (1937) in Résultats, idées, problèmes, PUF 1985

Cet article est paru dans la revue:

Santé conjuguée, n° 67 - mars 2014

Les pages ’actualités’ du n° 67

Mémorandum de la Fédération des maisons médicales : jalons pour le changement

Bientôt les élections, régionales, fédérales, européennes. Sur fond d’un grand bouleversement : la sixième réforme de l’Etat. Les enjeux pour la santé sont énormes, à tous les étages et différents acteurs envoient leurs constats, revendications et propositions(…)

- Fédération des maisons médicales et des collectifs de santé francophones

Manifeste pour une reconnaissance et un financement fiable de la promotion de la santé, de l’éducation pour la santé, de la prévention collective et de la santé communautaire

Plusieurs acteurs de la santé publique en France viennent de lancer, suite à la « Nouvelle stratégie de santé » définie par le Gouvernement, un manifeste. La diffusion de ce manifeste dans nos colonnes est d’actualité : on y(…)

-

L’enquête 12/12/12

Le groupe Re-Germ a comme objectif général de réfléchir et d’agir, en tant que travailleurs de la santé, sur les facteurs sociaux et environnementaux de la santé dans notre région. Son nom fait référence au GERM(…)

- Christian Legrève

Médecine sociale toujours à la pointe à la Pointe

Camille Gérin, 30 ans, pratique à la Clinique communautaire de Pointe Saint-Charles à Montréal. Petit quartier, grand sentiment d’appartenance : fondé en 1970, l’établissement, ancêtre du modèle des centres locaux de services communautaires (CLSC) a un long(…)

- Michel Dongois

Balises

La santé de l’enfant : de quoi parle-t-on ?

Une approche globale et positive de la santé et du bien-être de l’enfant, ainsi que des facteurs qui l’influencent, repose sur le cadre de la promotion de la santé et de la Convention internationale des droits(…)

- Gaëlle Amerijckx

Bruxelles, terre de constrastes

Myriam De Spiegelaere s’est toujours engagée dans la lutte contre les inégalités sociales de santé. Tout au long de son mandat de co-directrice à l’Observatoire de la santé et du social à Bruxelles (l999-2012), elle a(…)

- Marianne Prévost, Myriam De Spiegelaere

Veiller aux droits de l’enfant : 100 fois sur le métier…

Bernard De Vos, délégué général aux droits de l’enfant depuis 2008, s’attache à contrôler la bonne application de la Convention internationale des droits de l’enfant en Belgique francophone. Que ce soit en matière de santé prise(…)

- Bernard De Vos, Marinette Mormont

Prise de parole

Ce document s’adresse au monde associatif, aux citoyens, aux professionnels, à tous ceux qui s’engagent pour le respect de la dignité de chacun et agissent pour que les droits fondamentaux soient effectivement assurés à tous. Ce(…)

- ATD Quart Monde Wallonie-Bruxelles asbl

Familles

Allaitement maternel en Wallonie et à Bruxelles : états des lieux et perspectives

Suite à une erreur lors du processus de publication, le texte imprimé n’était pas celui souhaité par l’auteur, le voici dès lors ci-dessous. Bénéfique tant pour l’enfant que pour la mère, l’Organisation mondiale de la santé(…)

- Emmanuelle Robert, Florence Noirhomme- Renard

Soutenir les familles : un réseau pour le bien-être de l’enfant

Difficile de considérer le bien-être et les besoins de l’enfant sans prendre en compte plus largement les besoins et priorités de son milieu familial ainsi que les contraintes et nécessités propres à celui-ci. Neuf associations ont(…)

- Christine Redant

Quand la famille ne protège plus assez

Les droits de l’enfant forment un tout indissociable : impossible de donner la primauté à certains ou d’en oublier d’autres. Il existe cependant des tensions, des contradictions inhérentes à la complexité de la vie humaine. La CODE(…)

- Valérie Provost

Au coeur des familles

Les travailleurs de maisons médicales sont amenés à intervenir au sein des familles dans leur ensemble (parents, enfants, grands-parents…). Ils établissent avec les patients une relation de confiance dans le temps, connaissant souvent l’intimité des personnes(…)

- Coralie Ladavid, Marianne Prévost

Ouvrir le champ des possibles : à la rencontre des familles précarisées

La maison médicale de Tilleur a mis sur pied deux projets visant à favoriser le développement des nourrissons, particulièrement ceux qui naissent dans des familles défavorisées. Quels sont les besoins de ces familles, leurs souhaits ? Comment(…)

- Fabienne Ponsard, Olivier Duculot

Pelure d’oignon

Les porteurs de l’expérience ETAPE essaient depuis longtemps de pérenniser leur projet, et d’en développer des aspects émergents. A l’occasion de leurs démarches pour trouver des financements, ils ont été amenés à préparer un dossier pour(…)

- Christian Legrève

La Toile de jeux dans le quartier des Marolles

Depuis 2000, la Toile de jeux se développe dans les Marolles pour soutenir la parentalité par le jeu, avec trois institutions partenaires : la maison médicale des Marolles, l’Entr’aide des Marolles et le Centre de guidance de(…)

- Bénédicte Hanot, Renée Vanliefland, Stéphanie Gorce

La vie sans mode d’emploi : le programme YAPAKA

Faut-il châtier les parents qui donnent la fessée ? Que faire avec un enfant hyperactif ? Comment être une bonne mère, un bon père ? L’Etata-t-il un rôle à jouer dans ce domaine ? Difficile de trouver les bonnes recettes :(…)

- Marianne Prévost

Structures

La vaccination : de l’individu à la collectivité, des enjeux en tension

Deux enquêtes sur la couverture vaccinale des enfants âgés de 18 à 24 mois ont été réalisées en 2012 dans le cadre du programme PROVAC dans la Fédération Wallonie-Bruxelles. Béatrice Swennen nous en livre les principaux(…)

- Béatrice Swennen, Gaëlle Amerijckx

Le massage des bébés à l’hôpital: une bienfaisance méconnue

Quelle que soit la gravité du pronostic, l’hospitalisation expose les nouveau-nés à des risques de troubles du développement au niveau somatique, psychique, affectif et social. Certaines pratiques permettent d’atténuer ces risques ; elles restent pourtant marginales. Les(…)

- Anne Fromont, France Kittel, Perrine Humblet

Le soutien précoce autour de la naissance : nécessaire et lacunaire

Une étude récente qui a fait un premier état des lieux des services offrant aux familles précarisées un soutien précoce autour de la naissance a mis en évidence leur place à la fois incontournable et encore(…)

- Perrine Humblet

L’enfant à la crèche : un accueil équitable ?

Longtemps considérées comme un ‘mal nécessaire’ (conséquence d’un autre fléau social, le travail des mères de famille), les crèches apparaissent aujourd’hui comme un bien public indispensable, au même titre que l’éducation. Depuis quelques décennies en effet,(…)

- Perrine Humblet

La fréquentation d’une halte-accueil, objectif « mieux-être ! »

Certaines familles n’ont que très rarement accès aux milieux d’accueil traditionnels (crèches ou maisons d’enfants par exemple) : c’est avec elle qu’une large partie des haltes-accueil ont choisi de travailler. A partir d’une recherche participative, la Coordination(…)

- Geneviève Culot

La journée d’un enfant en classe d’accueil : pas vraiment une sinécure !

Promouvoir la santé de l’enfant, c’est aussi se pencher sur la qualité d’accueil des plus jeunes à l’école maternelle. Trois chercheuses engagées par le Centre de formation permanente et de recherche dans les milieux d’accueil du(…)

- Marie Masson

L’accueil extra-scolaire en Fédération Wallonie-Bruxelles : à deux vitesses

Avoir accès à un milieu d’accueil de qualité : un avantage pour l’enfant et sa famille, investissement à long terme pour la société. Dans les milieux d’éducation et d’accueil des enfants se jouent des enjeux d’égalité(…)

- Séverine Acerbis

Le plurilinguisme des élèves à l’épreuve de l’action

Cette notion permet de se libérer de la conception cloisonnée du « bi » addition de deux monolinguismes (Billiez 2012) cf. note 3. Quels que soient les points de vue auxquels se rallient les personnels éducatifs,(…)

- Marie-Odile Maire Sandoz

La santé des futures mères, des nouveau-nés et des femmes enceintes : approche et constats de l’ONE

Fort d’une large couverture du terrain par de multiples équipes médico-sociales locales, d’une évaluation permanente à travers sa banque de données médico-sociales, ainsi que de l’apport de sa direction Etudes et Stratégies, l’Office de la naissance(…)

- Geneviève Bazier, Marie-Christine Mauroy

La ville

Jouons à Bruxelles !

Des jeux pour toute une région et des enfants plein la ville… Voilà un rêve qu’il est doux d’imaginer, voilà le défi que nous voulons relever !

- Cécile Duvivier

La rue aux enfants

Les auteurs de cet article nous racontent l’histoire de deux quartiers hollandais qui ont voulu se développer en partant du bien-être des enfants. Deux projets implémentés à partir de concepts inspirés de l’anthropologie urbaine, mais selon(…)

- Bart Kesselaar, Jeroen Laven, Laurence Vermaut

introduction

Introduction

La santé de l’enfant, approche multidimensionnelle

- Marianne Prévost