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De la mort, nous ne savons rien


Santé conjuguée n°100 - septembre 2022

La mort est une expérience dont nous ne savons rien sinon qu’elle existe en premier pour les autres qui nous indiquent que c’est aussi notre chemin à venir et que notre tour viendra toujours assez tôt. « Les morts ne demandent pas de les pleurer, déclarait le Président Mitterrand, mais de les continuer » [1].

Si les larmes ne nous rendent pas celles et ceux que nous pleurons, comment continuer les morts ? Une voie possible, inaugurée depuis Homère, consiste à situer ce continuum à travers un récit, dans le travail de mémoire et à travers une narration, qui est toujours aussi une fiction. Les vivants qui se savent en sursis racontent la vie de ceux et celles qui étaient vivants avant d’être morts, que leurs actions mémorables rendent immortels. Ainsi Homère définit-il le kudos, littéralement « ce dont on a entendu parler », la gloire post-mortem dont le souvenir des actions et des paroles prend corps dans la mémoire de ceux qui restent.

Un récit trois fois millénaire, rédigé en akkadien, découvert dans la bibliothèque de Sardanapale, à Ninive en Mésopotamie, met en scène un des premiers héros de l’histoire occidentale. Roi despotique de la Haute Antiquité, Gilgamesh est présenté comme le cinquième roi de la première dynastie d’Uruk. Le récit de ses exploits, gravé en caractères cunéiformes sur des tablettes d’argile, a connu d’innombrables remaniements au cours de deux millénaires et les textes le concernant sont arrivés miraculeusement jusqu’à nous grâce au travail de linguistes qui ont réussi à faire parler les pierres dans une langue décodée en 1857.

Ce récit compte trois mille vers et il relate les hauts faits de Gilgamesh, un roi héroïque qui s’aventure avec vaillance dans un monde où les dieux ont le pouvoir de vie et de mort. Lors de ses expéditions, Gilgamesh, qui se croit immortel, terrasse des monstres, dérobe du bois précieux des forêts des Cèdres du Liban, tue un géant, refuse une alliance avec une déesse, se lie d’une amitié indéfectible avec son ennemi Enkidu jusqu’à ce que le récit connaisse un retournement. Ce retournement, que l’on appelle « catastrophe » dans le théâtre grec, surgit en même temps que la mort fait brusquement irruption dans la vie de Gilgamesh. Son ami Enkidu trouve la mort suite à une vengeance des dieux après un rêve au cours duquel il raconte comment les hommes, une fois morts, errent sous forme de fantômes dans un espace souterrain. Gilgamesh est brisé par la mort de son ami. Meurtri, désœuvré, en deuil de celui qu’il appelle son « onagre », sa « panthère du désert », sa « hache », son « épée » et sa « robe de fête », le héros, dans une nuit de douleur, poursuit sa route seul en quête d’immortalité. « Est-ce que je vais devoir mourir, moi aussi ? », se demande-t-il avec angoisse. « Je suis devenu un errant dans la nuit ». Nous touchons ici au cœur d’un questionnement existentiel dont s’étonne Bossuet dans le sermon qu’il adresse, trois mille ans plus tard à un autre roi. En 1662, Bossuet s’adressant à Louis XIV remarque : « C’est une étrange faiblesse de l’esprit humain que jamais la mort ne lui soit présente, quoiqu’elle se mette en vue de tous côtés, et en mille formes diverses. On n’entend dans les funérailles que des paroles d’étonnement de ce que ce mortel est mort » [2].

Parce que Gilgamesh souhaite éviter la mort, l’ayant croisée, parce qu’il veut faire mourir la mort ou « tuer la mort » [3], il est, d’une certaine manière, le premier héros de la civilisation à partager un fantasme commun avec les posthumanistes ou les transhumanistes. Certes, sa quête d’immortalité ne le conduit pas dans le complexe secret des laboratoires de Google X-Space, mais elle le conduit sur une île où vit un immortel, Utnapishtim, qui lui enseigne qu’il y a un deuil à faire pour celui qui désire obtenir la vie éternelle. Et c’est ici que Gilgamesh reçoit en même temps que nous, lecteurs, une leçon de sagesse et une réponse pour une fois :

« — Gilgamesh, Gilgamesh, pourquoi erres-tu comme un pauvre fou ? Tu poursuis un rêve irréalisable. […] Ce rêve te ronge. Il t’a fait entreprendre un long voyage, mais il n’y a rien au bout. Rien, tu entends ! La vie-sans-mort, cherche-la partout, tu ne la trouveras pas. Quand les dieux ont créé les humains, ils leur ont fait cadeau de la mort. La vie, ils l’ont gardée pour eux. Tout ce chemin que tu viens de parcourir t’éloigne des vrais plaisirs qui conviennent aux humains. Retourne donc vite dans ta ville, mange, bois, fais la fête. Oui, jour et nuit, fais la fête, danse, danse, danse encore au son de la musique. Lave-toi, parfume-toi, prends ta femme dans tes bras et aime-la. Prends ton enfant par la main et montre-lui les oiseaux, les fleurs. C’est cela la vie d’un homme » [4]. Ce que Gilgamesh découvre, c’est la finitude de la condition humaine et le caractère éphémère de toute vie. Riche de cet enseignement et apaisé, Gilgamesh rentre chez lui, sur ses terres. Il devient bâtisseur après avoir surmonté la douloureuse épreuve qui lui permet de devenir un sage, ayant pris conscience de ses limites et ayant accepté sa condition de mortel. Vivre une vie que l’on sait être limitée par la mort implique de bâtir en plus de remparts et de murailles, de la joie. Voici ce que révèle ce premier récit, qui consonne avec cette phrase de Spinoza : « Un homme libre ne pense à aucune chose moins qu’à la mort, et sa sagesse est une méditation non de la mort mais de la vie ».

L’expérience acquise par Gilgamesh au terme de son épopée existentielle lui permet de se reconnecter, au-delà de la perte et du deuil, à la joie d’être vivant. C’est pourquoi il y a la mort qui ressemble à la grande nuit. Mais cette nuit, aussi obscure et sépulcrale soit-elle, n’est jamais complète, pour le dire comme Paul Eluard, qui ajoute à ce vers :

Il y a toujours, puisque je le dis, puisque je l’affirme

Au bout du chagrin

Une fenêtre ouverte,

Une fenêtre éclairée.

Ainsi, la nuit n’est jamais complète quand bien même il y a la nuit. Et la mort est ce dont il nous est directement impossible d’avoir l’expérience. Devrait-on dès lors parler des morts plutôt que de la mort elle-même, c’est-à-dire de la relation intime que nous entretenons avec nos morts ? C’est l’option choisie par Vinciane Despret dans son essai à l’épistémologie baroque Au bonheur des morts [5], qui a adopté pour seule contrainte d’explorer toutes les pistes auxquelles l’ont soumise les personnes qu’elle a rencontrées, les films qu’on lui a recommandé de voir et les livres qu’elle a lus. Il s’est agi, pour la philosophe, dans ce qu’elle appelle une démarche écologique de « se laisser instruire » [6] non pas tant par les récits des vivants à propos de leurs morts que par la manière dont les vivants racontaient comment leurs morts d’adressaient à eux.

Dans ce livre, Vinciane Despret retranscrit le passage d’une lettre qu’une lectrice a adressée à Anny Duperey, à la suite à la parution du Voile noir [7], un récit autobiographique dans lequel la comédienne raconte la mort de ses parents, retrouvés intoxiqués au monoxyde de carbone dans leur salle de bains, un dimanche matin, le 6 novembre 1955, alors qu’elle n’avait que huit ans. En réponse à ce récit, maillage de souvenirs et de photographies, la lectrice écrit : « Les morts ne sont morts que si on les enterre. Sinon, ils travaillent pour nous, ils terminent autrement ce pour quoi ils étaient faits. Nous devons les accompagner et les aider à nous accompagner, dans un va-et-vient dynamique, chaud et éblouissant » [8]. Comment les morts peuvent-ils nous accompagner, que réclament-ils de nous ? Comment leur donner leur juste place ? Ou pour formuler la question de manière surprenante avec Vinciane Despret : « Que veulent nos morts ? » En fait, la philosophe nous prévient qu’il faut en finir avec le prétendument nécessaire « travail de deuil » et elle insiste plutôt sur l’idée que nos morts sont des inducteurs de vie. A la question : « Que veulent nos morts ? », la philosophe répond en déclarant que nos morts veulent être souvenus et que l’acte de se souvenir est nécessairement un acte de création, de fabulation, de narration. Vinciane Despret relève aussi ce merveilleux métaplasme dans le mot remember, issu du latin rememorari, d’où est issu la remembrance : se souvenir, c’est recomposer, c’est reconstruire, c’est remembrer.

Ainsi, en nous souvenant de nos morts, en les évoquant par des anecdotes qui leur octroient une place particulière, nous répondons au souhait aussi mystérieux qu’invérifiable que nous attribuons à nos défunts, à nos absents et à nos invisibles, le désir pour eux d’« être souvenus » et, bien que partis pour toujours, de demeurer vivants à travers nous. Les fantômes, les spectres qui nous hantent seraient ainsi, comme le dit encore l’anthropologue du religieux Grégory Delaplace, des êtres « en attente de qualification » par la réactivation des souvenirs ou, pour Delphine Horvilleur [9], des esprits décousus qu’il s’agit de recoudre et de relier à nos vies. En hébreu, du reste, les fantômes s’appellent des rouaH’refaïm, ce qui signifie des « esprits relâchés », les entités dont les fils sont défaits en attente d’être ravaudés. Quels fils ? Ceux qui les attachent aux vivants, qui ont la tâche de leur donner la place et les qualifications qui leur reviennent afin d’éviter des « revenances » toxiques et afin d’entretenir, avec les invisibles et, partant, avec les visibles, une relation apaisée.

Ce que nous avons dit ici de l’expérience de la mort relève de récits universels en ce qu’ils se ressemblent étrangement. Mais par-delà nos destinées individuelles qui se défont et qui cheminent dans un sens inéluctablement entropique, nous ne pouvons pas ne pas évoquer la mort à une échelle cosmique, car c’est avec le vivant tout entier qu’il nous faut apprendre à retisser des liens relâchés. Face au changement climatique, à la disparition de la biodiversité et aux blessures qu’inflige le turbocapitalisme à la planète, c’est la perte de la possibilité de vivre sur une terre humainement inhabitable qui nous plonge dans le deuil, ce que révèle un néologisme, construit par le philosophe de l’environnement australien Glenn Albrecht sur une racine latine et grecque : la « solastalgie » dit la tristesse que les vivants éprouvent à imaginer ne plus pouvoir trouver un refuge sur la terre. Si la terre est un immense cimetière sur lequel marche l’histoire, comment agir afin d’éviter de fabriquer nous-mêmes un cimetière à la surface de laquelle l’histoire humaine et les civilisations seraient balayées ? Peut-être en nous souvenant qu’une parenté étymologique autour des termes, humain, humus et humilité nous réunit dans une réalité à notre mesure : celle de la terre.

La tension entre la vie et la mort, la relation intime que nous tissons avec nos invisibles et l’invisible est relevée par Delphine Horvilleur qui nous enseigne à l’appui de l’étymologie que Bet Hayim, qui est le mot hébreu pour désigner des cimetières, signifie la « maison des vivants ». Telle est une autre lumière qui nous donne à défaut d’une raison, l’intuition de penser que la nuit n’est jamais complète. Parce qu’en grand désir d’être les plus vivants possibles, nous vivons autant avec l’énigme de la mort qu’avec nos morts. Mais qui dit qu’ils sont morts ?

Répondre à la question de la mort par la vie

Une théorie stoïcienne du bonheur nous enseigne que pour éprouver la tranquillité de l’âme, pour connaître l’apaisement intérieur, il s’agit non pas de désirer l’impossible mais le possible, non la vie éternelle mais une vie humainement éphémère, c’est-à-dire de désirer ce qui est à notre portée et que le réel nous impose comme contrainte. Epictète fait usage d’une métaphore théâtrale, nous rappelant que nous ne sommes pas les auteurs de ce qui nous arrive mais seulement les acteurs d’un rôle que nous n’avons pas choisi et qu’un metteur en scène a décidé pour nous. Que faire alors ? Nous révolter ? Échanger notre rôle ? La chose est impossible quand bien même nous posséderions toutes les richesses du monde. Parce que nous ne pouvons pas nous acheter une autre vie que la nôtre, il s’agit pour chacun et chacune d’entre nous de bien jouer, au sens de jouer avec justesse, le rôle qui nous a été assigné. Cette sagesse nous ramène inévitablement à l’enfance et à ses jeux. La devise d’un jeu de construction danois, créé en 1932 et destiné à assembler des briques de couleurs, est « Leg godt » : « Joue bien », telle est l’unique règle du jeu pour qui participe au banquet de la vie.

Pascale Seys, Si tu vois tout en gris déplace l’éléphant, Racine, 2019 [10].

[1F. Mitterrand, cité par M. de Hennezel, Vivre avec l’invisible, Robert Laffont 2022, p. 225..

[2Bossuet, Sermon sur la mort et la brièveté de la vie, édition Libre.

[3Expression utilisée par B. Maris, président de Google Ventures, fonds d’investissement en soutien de start-ups innovantes dans le domaine des biotechnologies. Il incarne aussi un rôle clé dans Calico, société de biotechnologies fondée en 2013 par Google, dans le complexe secret Google X Lab, avec le but avoué de lutter contre le vieillissement et les maladies associées avec pour projet explicite de « tuer la mort ».

[4L’épopée de Gilgamesh racontée par Pierre-Marie Beaude, extraits, Folio junior, 2009

[5V. Despret, Au bonheur des morts souvenirs de ceux qui restent, La découverte, 2015.

[6Op. cit.

[7A. Duperey, Le Voile noir, Seuil, 1992.

[8A. Duperey, Je vous écris, Seuil, 1993. Recueil de correspondance de lecteurs, cité par V. Depret, op. cit.

[9D. Horvilleur, Vivre avec nos morts, Grasset, 2021.

[10Chez le même éditeur : Et vous qu’en pensez-vous ? (2018), Le Panache de l’escargot (2020), Refaire un petit coin de monde (2021).

Cet article est paru dans la revue:

Santé conjuguée, n°100 - septembre 2022

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