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Santé et dérèglements environnementaux

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Santé conjuguée n°109 - décembre 2024

Les conséquences des dégradations environnementales sur la santé concernent tant les populations que les infrastructures de soins soumises à une pression croissante. Quels sont les leviers d’action individuels et collectifs à la portée des soignants et des patients ?

Le dérèglement environnemental et climatique entraine des conséquences majeures et celles-ci ont un impact social, économique, mais aussi sanitaire sur les populations à travers le monde 1, 2. Des évènements climatiques extrêmes tels que les canicules impactent par exemple déjà la santé des populations avec une augmentation significative des taux de mortalité et de morbidité. Aussi, les périodes de sécheresse prolongées diminuent les rendements agricoles des pays touchés, affectant leur économie, la chaine alimentaire concernée, et provoquent à plus long terme des déplacements de population. Ces évènements en cascade peuvent à leur tour renforcer l’impact sur la santé physique et mentale des populations.
Face au dérèglement climatique et au dépassement des autres limites planétaires, notre santé n’est pas seulement victime : elle contribue aussi en partie au problème puisque le système de soins de santé est une machine lourde en émissions de gaz à effet de serre ainsi qu’en pollutions diverses (plastiques, résidus de médicaments…). Il compte à lui seul pour 5 à 10 % de l’empreinte carbone de la Belgique 3.

Double constat et prévention

Nous assistons à une prise de conscience au sein du secteur de la santé. Le constat est double : la santé de l’humanité et le système qui la soutient sont menacés par le dérèglement climatique et environnemental, et notre système de soin fait partie du problème en contribuant aux émissions mondiales. Nombreux sont donc les soignants et les soignantes qui s’éduquent sur ces thèmes afin de mieux accompagner la santé de la population et mettre en œuvre la responsabilité sociétale et environnementale du secteur. Et nombreux sont celles et ceux qui s’informent sur l’impact de leurs activités professionnelles pour mener des projets d’adaptation et de limitation au sein de leurs maisons médicales, cabinets privés, hôpitaux.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) attribue 23 % des décès dans le monde aux facteurs environnementaux, en précisant qu’actuellement les plus grandes menaces pour la santé sont la pollution de l’air et le changement climatique4. Nous savons en effet que seule une partie de la santé est déterminée par les soins de santé, le reste étant déterminé par la génétique, l’environnement et le niveau socioéconomique5. Lorsque l’on parle de facteurs de risque environnementaux, on cite communément la pollution, les radiations, le bruit, la perte de biodiversité, l’artificialisation des sols ainsi que le changement climatique. Comprendre que l’environnement et les facteurs socioéconomiques déterminent en majeure partie notre santé permet d’intégrer le concept de santé planétaire, qui vise « la réalisation du plus haut niveau possible de santé, de bien-être et d’équité dans le monde entier, à travers une attention adaptée autant aux systèmes politiques, économiques et sociaux (humains) qui façonnent l’avenir de l’humanité qu’aux systèmes naturels de la Terre qui définissent les limites environnementales sûres dans lesquelles l’humanité peut s’épanouir »6. Ce concept décloisonne la santé de l’environnement, la santé de l’humain et la santé des animaux puisqu’elles sont liées les unes aux autres. Cette approche de la santé permet une cohabitation durable entre le système-Terre et les êtres vivants et doit percoler au sein de notre société. Aussi, prendre conscience que de multiples facteurs – pas uniquement les soins de santé – déterminent notre santé permet de sortir de la responsabilisation individuelle face à la santé, là où les collectivités médicales et les responsables politiques ont un rôle primordial à jouer, notamment en matière de prévention.

Leviers d’action pour des soins plus durables

Le secteur des soins de santé porte également la responsabilité de limiter l’impact environnemental de ses activités tout en assurant une qualité de soin optimale. La transformation durable du secteur de la santé se joue également dans les maisons médicales afin de les rendre plus résilientes face à un climat et un environnement énergétique sous tension. Il s’agit d’adapter la mobilité du personnel, la gestion des déchets, la performance énergétique des infrastructures et leur impact sur la biodiversité. Toutes ces actions sont nécessaires, mais insuffisantes. Soignants et soignantes ont également un rôle à jouer en prenant en compte le concept de santé planétaire et en considérant la santé de manière décloisonnée. On cite en général trois leviers pour diminuer l’empreinte environnementale des soins de santé : la prévention, le soin approprié et l’écoconception des soins.
Un levier essentiel est celui de la prévention, car il permet de diminuer la demande de soins tout en agissant positivement sur la qualité de vie des patients. Il est donc plus que jamais nécessaire de promouvoir une politique de prévention en santé en sensibilisant et en instruisant tant les professionnels de santé que les citoyens afin d’augmenter leur capacité d’action grâce à une meilleure compréhension de ce qui fonde et influence leur santé.
Le rôle des maisons médicales dans la prévention est particulièrement important et de multiples thèmes peuvent être discutés : sensibilisation à l’impact des facteurs environnementaux sur la santé, promotion d’une bonne hygiène de vie, dépistages précoces, vaccination, etc. Lorsque les déterminants environnementaux de la santé sont abordés, y intégrer la sensibilisation aux co-bénéfices de l’action climatique a toute sa place. Par co-bénéfice, nous nous référons à la définition proposée par l’Association mondiale de médecine générale – médecine de famille (WONCA) les « choix quotidiens et changements clés que les personnes/patients peuvent faire dans leur propre vie qui conduisent simultanément à un bénéfice pour leur propre santé et pour celle de l’environnement »7. Par exemple en abordant l’impact de la qualité de l’air sur la morbidité des populations, responsable de 1,9 million de décès par an dans le monde8. Dans ce contexte, expliquer l’utilité de réduire l’utilisation des combustibles fossiles nuisant à la qualité de l’air a du sens tant du point de vue de la santé publique que du point de vue du climat. Le rapport annuel sur la santé et le changement climatique du Lancet Countdown9 rapporte d’ailleurs que la transition vers des énergies plus propres a déjà permis de diminuer de 6,9 % le nombre de décès attribués à la concentration aérienne en particules fines. Souligner les co-bénéfices de l’action écologique peut faire prendre conscience au patient de l’impact de son mode de vie sur sa santé et sur celle de ses concitoyens, et à le rendre acteur du changement.
Ces notions de co-bénéfices et de santé planétaire font partie de la sensibilisation nécessaire et doivent se répandre. Les soignants peuvent jouer un rôle clé dans cette prise de conscience, car leur voix est écoutée par les populations.
Autre exemple : la consommation de produits laitiers et de viande rouge et transformée dont la surconsommation est un facteur de risques pour de nombreuses pathologies non transmissibles et causerait annuellement 1,9 million de décès dans le monde. Adopter des régimes alimentaires moins lactés et moins carnés améliore la santé et réduit l’impact climatique, puisque, en 2020, 57 % des émissions agricoles étaient issues de la production de viande rouge et de produits laitiers 10.
Réduire le gaspillage fait également partie d’une stratégie pour des soins plus durables. Ceci, particulièrement lorsqu’il s’agit de soins inappropriés – correspondants à des prescriptions de médicaments et de procédures pour lesquelles les effets iatrogènes indésirables sont supérieurs aux bénéfices attendus –, ne respectant pas les recommandations scientifiques. Les études diffèrent sur les chiffres, mais entre 10 et 30 % des soins seraient inappropriés1112. Selon les types de traitements et les procédures, cette estimation peut être plus élevée. Il est donc nécessaire de prendre en compte l’evidence-based medecine (EBM) qui garantit les soins les plus adéquats possibles. Suivre ces recommandations EBM et accompagner le processus de déprescription quand c’est pertinent est indispensable pour des soins de santé plus durables, toujours dans l’intérêt du patient. La déprescription est « un processus qui permet d’identifier, de réduire ou d’arrêter un médicament surprescrit dont le rapport bénéfice/risque est défavorable », rapportait Anne Spinewine, professeure à la Faculté de pharmacie et des sciences biomédicales de l’UCLouvain lors d’un congrès dédié à la transformation durable en santé13. Prescrire autrement – par le contact avec la nature, l’activité physique, le lien social – favorise la prévention tout en diminuant le recours aux moyens techniques et polluants de soigner.
Enfin, lorsqu’il est nécessaire de recourir à des moyens techniques tels que la prescription de médicaments ou d’examens, il est utile de privilégier les solutions ayant le plus faible impact environnemental pour la même efficience. Par exemple, favoriser les médicaments dont l’empreinte carbone et l’impact sur les écosystèmes aquatiques sont les plus faibles. Aujourd’hui, peu de données nous éclairent sur les choix des prescripteurs, mais certaines recommandations peuvent déjà être mises en œuvre telles que le choix d’inhalateurs à poudre au détriment des puffs, qui contiennent des gaz propulseurs très polluants 14. Plusieurs ressources sont à la disposition des praticiens parmi lesquelles les critères « STOPP/START », un outil d’aide à la détection de la prescription médicamenteuse inappropriée chez les personnes âgées de soixante-cinq ans et plus, et un module d’eLearning proposé par le Centre belge d’information pharmacothérapeutique (CBIP) pour accompagner le sevrage progressif de divers médicaments15.

La transformation des soins de santé est en marche

Signe d’une prise de conscience collective supportée par la littérature scientifique, universités et hautes écoles se mobilisent en initiant des cours dédiés au développement durable et plus spécifiquement aux interactions entre la santé et la durabilité dans les cursus médicaux et paramédicaux. L’UCLouvain propose notamment un cours en faculté des sciences de la motricité entièrement dédié aux interactions entre la santé, l’environnement et le système des soins de santé16. Intégrer des notions de santé planétaire, sensibiliser les (futurs) soignants et soignantes à l’impact de leurs pratiques et leur montrer qu’adopter des soins écoresponsables est vertueux pour leurs patients est l’objectif afin de les former à des soins plus durables dans un monde aux ressources limitées.
On perçoit chez les professionnels de la santé une volonté d’agir sur ces différents leviers. C’est ce que nous avons observé lors du lancement du certificat interuniversitaire « Soins de santé durables : Agir pour transformer »17. Les participants sont majoritairement des professionnels de santé déjà informés de l’impact environnemental et climatique sur la santé et de leur impact sur la planète en tant que soignants. Ce sont des pharmaciens, infirmiers, kinésithérapeutes et médecins spécialistes et généralistes. Certains cherchent à initier des actions concrètes tandis que d’autres, déjà engagés, souhaitent développer des projets de plus grande ampleur.
À la question de savoir si les soins de santé doivent se transformer durablement, la réponse est un triple oui. Oui, pour une question de gestion du risque envers les patients, les infrastructures de soin et de notre dépendance énergétique actuelle. Oui, pour une question d’éthique – en référence au premier principe de déontologie : « Avant tout ne pas nuire », qui cadre la relation de soin. Et enfin, oui, pour une question de responsabilité sociétale du secteur des soins de santé. Car au-delà de l’impact environnemental significatif de notre secteur, nous savons que la voix portée par les soignants est prise en compte par les citoyens et les décideurs. Pour progresser vers cette transformation, le secteur se mobilise et de plus en plus de leviers d’action sont activés. Et si la santé devenait le mot d’ordre des prochaines mobilisations écologiques ?

 

  1. Romanello et al., “The 2024 report of the Lancet Countdown on health and climate change: facing record-breaking threats from delayed action”, The Lancet, 2024.
  2. J. Rockström et al., “Planetary Boundaries guide humanity’s future on Earth”, Nature Reviews Earth & Environment, 2024.
  3. PP Pichler et al., “International comparison of health care carbon footprints”, Environmental Research Letters, 2019.
  4. WHO, Preventing noncommunicable diseases (NCDs) by reducing environmental risk factors, 2017.
  5. A. Donkin et al., “Global action on the social determinants of health, BMJ Glob Health, 2017.
  6. S. Whitmee et al., “Safeguarding human health in the Anthropocene epoch: report of The Rockefeller Foundation–Lancet Commission on planetary health”, The Lancet, 2015.
  7. J. Gonzalez Holguera et al., « Co-bénéfices : pourquoi introduire l’écologie dans la pratique clinique ? », Revmed, 2020, www.revmed.ch.
  8. M. Romanello et al., “The 2023 report of the Lancet Countdown on health and climate change: the imperative for a health-centred response in a world facing irreversible harms”, The Lancet, 2023.
  9. M. Romanello et al., “The 2024 report of the Lancet Countdown on health and climate change: facing record-breaking threats from delayed action”, The Lancet, 2024.
  10. M. Romanello et al., “The 2023 report of the Lancet Countdown on health and climate change:the imperative for a health-centred response in a world facing irreversible harms”, The Lancet, 2023.
  11. DJ Morgan et al., “Setting a research agenda for medical overuse”, BMJ, 2015.
  12. S. Brownlee et al., “Evidence for overuse of medical services around the world”, The Lancet, 2017.
  13. M. Versonne, « La déprescription, outil à haute valeur durable », Le Pharmacien, décembre 2023.
  14. « Impact environnemental des dispositifs pour inhalation utilisés dans l’asthme et la BPCO », 29 juin 2023, www.cbip.be.
  15. « Médicaments chez la personne âgée – Déprescription », www.cbip.be.
  16. uclouvain.be.
  17. UCLouvain, UNamur, ULiège et Henallux.

Cet article est paru dans la revue:

Santé conjuguée, n°109 - décembre 2024

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