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Le travail, c’est la santé ?


Santé conjuguée n°101 - décembre 2022

La dégradation des conditions de travail entraine des conséquences redoutables – quand elles ne sont pas fatales – sur la santé physique et mentale des travailleurs et travailleuses. Au cours des dernières années, le nombre de pathologies liées à des méthodes d’organisation du travail toujours plus éprouvantes a explosé et cette tendance ne semble pas prête de s’inverser. Dans cette première partie, nous parcourons quelques données chiffrées pour prendre la mesure du phénomène à l’échelle nationale, européenne et mondiale.

Impacts des conditions de travail sur la santé

Selon l’analyse des données belges issues de l’enquête européenne sur les conditions de travail menée par Eurofound (Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail) en 2015, près d’un travailleur sur trois considère que sa santé est affectée négativement par son travail 1. Les profils les plus à risques sont les travailleurs plus âgés, les travailleurs ayant un niveau d’éducation plus faible et les femmes.
Près de la moitié des répondants rapportent avoir ressenti des troubles musculosquelettiques (maux de dos et douleurs musculaires) au cours de l’année précédant l’enquête. Un médecin d’une maison médicale carolorégienne témoigne à ce propos : « Avec le temps, je suis de plus en plus interpellé par l’impact physique que le travail peut avoir. Peut-être est-ce lié à la zone dans laquelle nous travaillons, mais nous avons des patients qui travaillent dans des secteurs difficiles qui usent les corps et cela se voit. Ce sont des boulots dans les secteurs de la construction, du ménage, en usine, dans la logistique, la grande distribution, etc. qui laissent des marques physiques et cela m’impressionne de plus en plus avec le temps. Les gens paient de leur corps leurs années de travail. »
Plus du tiers des répondants se plaignent de fatigue et de maux de tête liés à leur travail. En outre, près de 15 % des personnes interrogées font état de symptômes de dépression ou d’angoisse, ce qui indique une progression sensible de ces problèmes de santé au travail comparativement aux données recueillies en 2010 quand moins de 10 % des répondants rapportaient ces types de souffrance. Enfin, entre 20 et 25 % des répondants estiment éprouver des difficultés à s’endormir, se réveiller fréquemment pendant la nuit et se lever avec un sentiment d’épuisement et de fatigue plusieurs fois par semaine, voire tous les jours.
L’incidence du travail sur la santé varie aussi selon le secteur d’activité et les caractéristiques des entreprises. Le volet belge de l’enquête d’Eurofound met en lumière l’impact particulièrement négatif du travail sur la santé physique dans le secteur de la construction et dans une moindre mesure dans les secteurs du nettoyage et de l’agriculture. Au niveau de la santé mentale, les secteurs les plus à risques sont ceux de l’agriculture, des activités spécialisées, scientifiques et techniques et de l’administration publique, défense, Sécurité sociale, enseignement, santé et action sociale. Quant à l’incidence de la taille des entreprises, la satisfaction au travail est plus élevée dans les sociétés employant moins de dix personnes et les risques psychosociaux sont plus élevés dans les sociétés employant plus de dix personnes. La fréquence d’utilisation des nouvelles technologies a également un impact sur la santé des travailleurs sachant que celles et ceux qui y recourent au moins la moitié de leur temps de travail présentent des scores plus faibles en termes de bien-être psychologique et d’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée. Sans surprise, les travailleurs confrontés à une restructuration de leur entreprise constituent un groupe à risque du point de vue de la santé physique et psychique, de la satisfaction liée au travail et de l’équilibre travail-famille.

Explosion du nombre de malades de longue durée

Au 31 décembre 2020, l’Institut national d’assurance maladie-invalidité (Inami) recensait plus de 470 000 personnes en invalidité 2. De 2004 à 2020, le nombre de personnes en invalidité a doublé, la croissance annuelle moyenne étant de l’ordre de 4,8 % par an. Ces données chiffrées illustrent à elles seules l’ampleur et l’expansion de cette problématique sociétale. Plus de 90 % des personnes en invalidité sont des salariés du régime général 3. Parmi celles-ci, 68 % sont des ouvriers et 32 % sont des employés. La majorité des travailleurs malades de longue durée sont des femmes (57 %) et les personnes âgées de plus de 55 ans représentent 43 % des personnes en invalidité du régime général. Les deux principaux groupes de pathologies dont souffrent les personnes reconnues en invalidité sont :

  • les troubles mentaux et du comportement, une catégorie regroupant notamment la dépression, le burn-out, le stress et les dépendances (36 % des personnes en invalidité du régime général et 23 % des personnes en invalidité du régime des indépendants) ;
  • et les maladies du système ostéoarticulaire, des muscles et du tissu conjonctif qui regroupent notamment les troubles musculosquelettiques (31 % pour le régime général et 30 % pour le régime indépendant).

Les autres groupes de maladies sont constitués des maladies du système nerveux, des tumeurs, des maladies de l’appareil circulatoire, etc.
Deux types de facteurs rendent compte de l’augmentation spectaculaire du nombre de personnes reconnues en invalidité au cours des dernières années :

  • ceux liés à des évolutions structurelles, démographiques et sociales de notre société telles que le vieillissement de la population active et son augmentation notamment en raison de la participation croissante des femmes sur le marché du travail ;
  • ceux liés à des décisions politiques telles que l’alignement de l’âge légal de la pension des femmes sur celui des hommes (65 ans pour les femmes et les hommes depuis 2009) et les conditions plus strictes pour pouvoir partir en retraite anticipée (les personnes âgées de 60 à 63 ans peuvent quitter le marché du travail plus tôt à condition de justifier un certain nombre d’années de carrière).

L’indemnisation des travailleurs salariés et indépendants reconnus en incapacité de travail représentait près de 8,6 milliards d’euros en 2019. Parmi celles-ci, les dépenses relatives à l’invalidité sont en plus forte croissance (+ 7,7 % par an) que celles liées aux incapacités primaires (incapacités de moins d’un an) qui connaissent tout de même une croissance soutenue (+ 4,8 % par an). Le secteur des indemnités est ainsi devenu le troisième poste de dépenses de la Sécurité sociale après le secteur des pensions et celui des soins de santé. Avec le psychiatre Christophe Dejours, nous pouvons considérer ces dépenses comme un ensemble de coûts « externalisés » (vers la Sécurité sociale) qui « ne pèsent pas sur le bilan des entreprises »4.

Le travail nuit plus gravement à la santé des femmes

« La ségrégation5 entre hommes et femmes au travail constitue une des caractéristiques principales qui apparaît dans l’enquête européenne sur les conditions de travail », constate Laurent Vogel, juriste et chercheur associé dans le domaine des conditions de travail, de la santé et de la sécurité à l’Institut syndical européen (ETUI) 6. Les salaires des femmes restent inférieurs à ceux des hommes, la précarisation de l’emploi concerne davantage les femmes et celles-ci continuent d’assurer l’essentiel du travail non rémunéré (le travail domestique étant majoritairement réalisé par les femmes dans la sphère privée). Le travail à temps partiel, corrélé à une plus grande flexibilité imposée des horaires et à de moindres possibilités de formation et de promotion, est l’un des principaux facteurs de ségrégation et de précarisation du travail des femmes.
« Tant pour les femmes que pour les hommes, des stéréotypes sur ce qui serait un travail “naturellement” féminin ou masculin permettent de banaliser les risques et de minimiser la charge réelle du travail », poursuit Laurent Vogel. Ainsi, il ressort de diverses enquêtes nationales que les activités de prévention sont organisées de manière moins systématique dans les secteurs fortement féminisés, la prévention étant davantage pratiquée dans les secteurs considérés comme à haut risque où la concentration d’hommes est très marquée. Or si les risques varient selon le genre et reflètent la ségrégation professionnelle – les hommes sont davantage exposés à des agents chimiques toxiques, au bruit et aux vibrations tandis que les femmes sont plus nombreuses à être exposées aux risques biologiques (infections, intoxications, allergies voire cancers) en raison de leur concentration dans le secteur de la santé et des soins aux personnes (aussi dénommé secteur du care), « il n’existe pas de secteurs à bas risque, tout dépend du risque qu’on envisage », rappelle Marianne De Troyer, sociologue et chercheuse à ETUI7.
Le travail des femmes au foyer reste quant à lui largement invisibilisé. À ce propos, Laurent Vogel avance que « peu d’enquêtes étudient de façon détaillée les conditions du travail non rémunéré » et que « les accidents causés par le travail non rémunéré sont très mal documentés en Europe »8. Pourtant, nombreuses sont les femmes au foyer qui rapportent des souffrances physiques et mentales liées au travail domestique qu’elles exercent gratuitement. Une kinésithérapeute d’une maison médicale bruxelloise s’indigne du sort qui leur est réservé : « Je reçois énormément de femmes au foyer qui ont des maux psychosomatiques et qui auraient besoin de repos, mais à qui nous ne pouvons pas délivrer de certificat médical. Beaucoup sont proches du burn-out et témoignent de grandes souffrances psychologiques liées au confinement dans des appartements exigus pendant la pandémie de covid. Même si leur activité n’est pas reconnue comme un travail et n’est pas rémunérée, ça l’est réellement puisqu’elles passent leur vie à travailler à la maison. »

Écarts de mortalité entre professions

Faut-il le rappeler, la santé est déterminée par de nombreux facteurs sociaux, économiques, environnementaux, culturels et comportementaux qui interagissent entre eux et produisent des différences de niveaux de santé à l’échelle d’une population. Le travail est l’un de ces déterminants sociaux et joue un rôle central dans la production d’inégalités de santé. En effet, selon leur activité professionnelle, les travailleurs et travailleuses sont confrontés à des réalités de travail très différentes qui pèsent de manière inégale sur leur santé. « Les personnes occupant les positions sociales les plus basses sont tendanciellement les plus exposées à des conditions de travail difficiles et préjudiciables pour leur santé physique : conduite de machines dangereuses, travail de nuit, manipulation de produits toxiques, port de charges lourdes, tâches répétitives… », explique le sociologue Joël Girès9. « Ce sont aussi les personnes qui tirent les revenus les plus faibles et peu de reconnaissance sociale de leur activité professionnelle, pesant sur les conditions de vie hors du travail même. »
Dans une analyse des inégalités face à la mort à travers le prisme des inégalités socioprofessionnelles, Joël Girès rend compte de la surmortalité et de la sous-mortalité de 76 professions par rapport à la moyenne de la population active occupée. Ses constats sont édifiants. Les différences en termes d’espérance de vie sont très marquées entre les professions. « Éboueurs, standardistes, ouvriers de la construction, conducteurs de transports collectifs, serveurs, facteurs, cheminots, nettoyeurs industriels et aides-soignantes présentent des mortalités bien supérieures aux avocats, scientifiques, dentistes, chefs d’entreprises, médecins, cadres dirigeants, entrepreneurs en bâtiment, ingénieurs et enseignants du supérieur. » En outre, l’ordre des professions classées en fonction de leur mortalité correspond globalement à la hiérarchie sociale : les personnes occupées dans des activités professionnelles peu valorisées sont celles où la mortalité est plus élevée et inversement. « Les activités professionnelles en haut de la hiérarchie – prestigieuses et liées au pouvoir – sont clairement en sous-mortalité. Les professions en bas de la hiérarchie – subordonnées et qui consistent en des tâches d’exécution, souvent physiques – sont, quant à elles, en nette surmortalité. » Même si les résultats de cette analyse ne permettent pas d’isoler l’activité professionnelle des conditions de vie qui y sont associées (pratiques alimentaires, qualité du logement, types de loisirs…), la combinaison systématique des métiers les plus pénibles à une mesure de surmortalité semble rendre compte de l’impact déterminant du travail sur la santé et l’espérance de vie.

Le travail tue

D’après un rapport conjoint de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Organisation internationale du travail (OIT), près de deux millions de décès liés au travail sont enregistrés chaque année dans le monde dont la majorité sont dus à des maladies respiratoires et cardiovasculaires10. Cette étude pointe 19 facteurs de risques professionnels au rang desquels figurent principalement l’exposition à de longues heures de travail, l’exposition à la pollution atmosphérique sur le lieu de travail et les accidents du travail.
Selon les dernières données publiées par l’office statistique de l’Union européenne Eurostat, les accidents du travail mortels ont augmenté dans douze États membres en 202011. La plus forte hausse a été enregistrée en Italie. Au total, cette année-là, 2,7 millions d’accidents du travail ont été répertoriés dont 3 355 ont été mortels.
La Confédération européenne des syndicats (CES) rapporte quant à elle qu’en Europe 8 % des décès provoqués par un cancer sont directement liés au travail. En Europe, le cancer est d’ailleurs la première cause de mortalité due aux conditions de travail et cause 20 à 30 fois plus de décès que les accidents du travail 12.
Dans un contexte de profonde transformation du monde du travail qui se traduit par un affaiblissement des collectifs de travail, les pathologies de surcharge et les pathologies mentales se soldent parfois par des suicides. Un phénomène particulièrement médiatisé dans les années 2000 quand des suicides au travail en série ont défrayé la chronique dans de grandes entreprises françaises comme France Télécom, Renault ou La Poste. Les anciens dirigeants de France Télécom ont entretemps été condamnés pour « harcèlement moral institutionnel ». Plus récemment, le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné la Mission locale d’Etterbeek pour des infractions au Code du bien-être au travail et au Code pénal social, à la suite du suicide d’une employée en 2018.

 

 

  1. M.Lamberts et al., Jobkwaliteit in België in 2015, Analyse aan de hand van de European Working Conditions Survey EWCS 2015 (Eurofound), KU Leuven, 2016. Les premiers résultats (en anglais) de l’enquête menée en 2021 seront prochainement disponibles sur eurofound.europa.eu.
  2. Mutualité chrétienne, « Incapacité de travail – chiffres et indicateurs », MC Informations n° 284, juin 2021. Après un an d’incapacité de travail, on parle d’invalidité.
  3. Les deux autres régimes sont constitués des travailleurs indépendants et des fonctionnaires. Les fonctionnaires statutaires n’étant pas couverts par le volet indemnités de l’Assurance soins de santé et indemnités, ils n’apparaissent pas dans ces chiffres.
  4. C. Dejours, Travail vivant. Tome 2. Travail et émancipation, Payot, 2009, p.86.
  5. La ségrégation professionnelle est « la tendance, pour les hommes et les femmes, à exercer des métiers différents ». Elle s’apprécie principalement dans la répartition des sexes au sein de chaque profession (ségrégation horizontale), mais aussi en fonction des secteurs, des lieux de travail, des types de contrat de travail et des possibilités de progression de carrière (ségrégation verticale), www.wikigender.org.
  6. L. Vogel, « “Chausser les lunettes du genre” pour comprendre les conditions de travail »,
    www.etui.org, 2016.
  7. V. Amboldi, « Et si la santé des travailleuses devenait une priorité ? », www.cepag.be, février 2016.
  8. L. Vogel, op. cit.
  9. J. Girès, « Le travail c’est la santé ? (pas pour tout le monde). Écarts de mortalité entre professions en Belgique », Observatoire belge des inégalités, www.inegalites.be, décembre 2020.
  10. Fédération générale du travail de Belgique (FGTB), « Le travail ne devrait pas tuer. Et pourtant… », Syndicats magazine, syndicatsmagazine.be, juillet 2022.
  11. P. Bérastégui,« Les accidents du travail mortels en hausse dans 12 États membres », European Trade Union Institute, www.etui.org,novembre 2022.
  12. FGTB, « Objectif : zéro cancer professionnel », www.fgtb.be, avril 2019.

Cet article est paru dans la revue:

Santé conjuguée, n°101 - décembre 2022

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Bibliographie

V. Amboldi, « Et si la santé des travailleuses devenait une priorité ? », www.cepag.be, février 2016. P. Bérastégui, « Les accidents du travail mortels en hausse dans 12 États membres », European Trade Union Institute, www.etui.org, novembre 2022. P.(…)

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