Aller au contenu

Encore quelques papiers, chers collègues, chers docteurs


Santé conjuguée n° 64 - avril 2013

Nous pourrions être amenés à penser que le travail en équipe pluridisciplinaire qui assure une prise en charge globale qui nous tient si fort à cœur, ainsi que la proximité avec la population qui nous permet d’assurer des soins de qualité en écho aux besoins et demandes des patients, nous exonéreraient d’une partie de la paperasserie. Eh bien non ! Bien que la prise en soin – plus adéquat que le mot prise en charge – soit, en maison médicale, très éloignée de l’énumération d’une série d’actes, nous sommes tenus aux mêmes obligations légales que nos collègues à l’acte. Seules certaines obligations, concernant le remboursement des soins, ne nous sont pas appliquées.

Extrait de l’arrêté royal n° 78 du 10 novembre 1967 relatif à l’exercice des professions des soins de santé (consolidé). On entend par exercice de l’art infirmier, l’accomplissement des activités suivantes : observer, identifier et établir l’état de santé sur les plans psychique, physique et social ; définir les problèmes en matière de soins infirmiers ; collaborer à l’établissement du diagnostic médical par le médecin et à l’exécution du traitement prescrit ; informer et conseiller le patient et sa famille ; assurer une assistance continue, accomplir des actes ou aider à leur accomplissement en vue du maintien, de l’amélioration et du rétablissement de la santé de personnes et de groupes qu’ils soient sains ou malades ; assurer l’accompagnement des mourants et l’accompagnement lors du processus de deuil ; les prestations techniques de l’art infirmier qui ne requièrent pas de prescription médicale ainsi que celles pour lesquelles elle est nécessaire ; ces prestations peuvent être liées à l’établissement du diagnostic par le médecin, à l’exécution d’un traitement prescrit par le médecin ou à des mesures relevant de la médecine préventive ; les actes pouvant être confiés par un médecin. Les législations belges qui régissent les activités des praticiens de l’art infirmier sont l’arrêté royal n° 78, relatif à l’exercice des professions des soins de santé ; la liste des prestations techniques de soins infirmiers et des actes médicaux confiés, appelée liste d’actes ; la nomenclature de soins infirmiers (INAMI). Ces législations nous expliquent les règles en matière d’agrément, les actes que nous pouvons prester et leurs conditions de prestations, les obligations de prescriptions, de dossier, … Les modalités sur lesquelles nous voudrions nous pencher sont la prescription en soins infirmiers et le dossier infirmier.

Arrêté royal n° 78

Notre profession, surtout dans les soins à domicile est souvent décrite par une série d’actes techniques. Dans l’imaginaire des patients et même des praticiens de l’art infirmier, cette liste est restreinte car ils ne se réfèrent qu’à la nomenclature. Pourtant, l’arrêté royal n° 78, relatif à l’exercice des professions des soins de santé parle d’observation, d’information, de conseil, d’accompagnement, … et ensuite seulement parle de description d’actes infirmiers : les prestations techniques infirmières « autonomes » (B1), les prestations techniques infirmières soumises à une prescription (B2) et les actes médicaux confiés (C). Cette législation est applicable à tous les praticiens de l’art infirmier quel que soit leur lieu de travail (voir encadré).

La liste d’actes

La description des prestations techniques de l’art infirmier et les actes pouvant être confiés par un médecin, ainsi que des modalités d’exécution relatives à ces prestations et à ces actes et des conditions de qualification auxquelles les praticiens de l’art infirmier doivent répondre sont décrits dans l’arrêté royal du 18 juin 1990 qui a été régulièrement modifié au cours des années. Ces soins englobent la planification, l’exécution et l’évaluation, y compris l’accompagnement sanitaire du patient et de son entourage. Citons quelques actes infirmiers (B1), ne requérant pas une prescription médicale, couramment réalisés dans les soins ambulatoires : administration d’oxygène ; enlèvement manuel de fécalome ; soins vulvaires aseptiques ; préparation, réalisation et surveillance de soins de plaies, soins aux stomies, plaies avec mèches et drains ; enlèvement de corps étrangers non incrustés dans les yeux ; alimentation et hydratation entérales ; soins d’hygiène chez les patients souffrant de dysfonction de l’AVQ ; mesures de prévention des infections ; mesures de prévention d’escarres ; mesures de paramètres concernant les différentes fonctions biologiques ; … Citons quelques actes infirmiers (B2), requérant une prescription médicale, couramment réalisés dans les soins ambulatoires : application de bandages ou de bas destinés à prévenir et/ou à traiter des affections veineuses ; préparation, réalisation et surveillance d’un lavement ; préparation, réalisation et surveillance : d’une sonde vésicale, d’une instillation vésicale ; préparation, réalisation et surveillance de : enlèvement de matériels de suture cutanée, de mèches et de drains ; lavage du nez, des oreilles et des yeux ; maintien du bilan hydrique ; préparation et administration de médicaments par les voies suivantes : orale (y compris par inhalation), rectale, vaginale, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, respiratoire, … ; application de collyre, gouttes auriculaires, percutanée ; prélèvements et collecte de sécrétions et d’excrétions ; prélèvement de sang : par ponction veineuse ou capillaire ; administration et interprétation de tests intradermiques et cutanés. Citons quelques actes médicaux confiés aux infirmiers (C) pouvant être prestés en ambulatoire. Ceux-ci requièrent toujours une prescription médicale et souvent des modalités d’application : interprétation de paramètres concernant les différentes fonctions biologiques ; analyses de liquides corporels, d’excrétions, d’urines et de sang complet, relevant de la biologie clinique, à l’aide de procédures simples, à proximité du patient et sous la responsabilité d’un laboratoire de biologie clinique agréé ; préparation et administration de vaccins, en présence d’un médecin ; débridement des escarres de décubitus. Des détails d’interprétation sont décrits dans un document de la Commission technique de l’art infirmier (CTAI)2. Dans la législation relative à la liste d’actes, relevons deux modalités importantes : un dossier infirmier doit être constitué et tenu à jour exclusivement par des praticiens de l’art infirmier et la prescription médicale obligatoire pour certains soins. Pour rappel, ces obligations sont applicables à toute la profession. La pratique au forfait ne nous en dispense pas.

La prescription médicale en soins infirmiers

La législation relative à la prescription est très stricte. En septembre 2008, lors d’une séance de la commission forfait à l’INAMI, cette dernière a confirmé l’obligation, pour les maisons médicales au forfait, de respecter les textes législatifs relatifs à la prescription médicale de soins infirmiers. Les prestations techniques infirmières avec indication (B2) et des actes médicaux confiés sont délégués au moyen d’une prescription médicale, soit sous forme écrite, éventuellement sous forme électronique ou par téléfax ; soit formulée oralement, éventuellement communiquée par téléphone, radiophonie ou webcam ; soit énoncée dans un ordre permanent. La prescription médicale écrite est rédigée en toutes lettres, seules les abréviations standardisées peuvent être employées. Elle peut faire référence à un ordre permanent (procédure). Il doit, dès lors, être fait mention de sa dénomination convenue ou de sa numération. La prescription doit être écrite lisiblement. La prescription contient les nom et prénom du patient, le nom et la signature du médecin ainsi que son numéro INAMI. Lors de la prescription de médicaments, les indications suivantes sont mentionnées : le nom de la spécialité (la dénomination commune internationale et/ou le nom commercial) ; la quantité et la posologie ; la concentration éventuelle dans la solution ; le mode d’administration ; la période ou la fréquence d’administration. La prescription communiquée oralement par le médecin au praticien de l’art infirmier exige des modalités précises décrites dans la loi. De plus, le médecin doit toujours la confirmer par écrit dans les meilleurs délais. Un ordre permanent est un schéma de traitement établi préalablement par le médecin. Dans l’ordre permanent, le médecin doit indiquer les conditions dans lesquelles le praticien de l’art infirmier peut réaliser ces actes. Il devra, par la suite, citer nominativement le patient à qui un ordre permanent doit être appliqué.

Le dossier infirmier

La tenue d’un dossier infirmier est une obligation légale dans tous les secteurs d’activité des praticiens de l’art infirmier. Il ne peut être constitué et tenu à jour que par des praticiens de l’art infirmier. Outre, une obligation légale, le dossier infirmier est surtout un outil de transmissions. En respectant les prescrits légaux, faisons-en un outil efficace de transmissions adapté à notre pratique. Le dossier peut comporter un volet réservé aux données propres au secteur infirmier, un autre à la communication transdisciplinaire. Rêvons aussi d’un dossier informatique performant. Les données devant se retrouver obligatoi-rement dans un dossier de soins à domicile sont décrites dans le texte relatif à la nomenclature de soins infirmiers (art 8). Le contenu minimal du dossier infirmier com-porte au moins : les données d’identification du bénéficiaire ; l’identification des soins infirmiers effectués au cours de chaque journée de soins ; l’identification des praticiens de l’art infirmier qui ont dispensés ces soins ; le contenu de la prescription et les données d’identification du prescripteur chaque fois que la liste d’acte l’exige ; l’échelle d’évaluation lorsque le patient est dans un état de dépendance ; la mention relative à la continence ; la planification des soins ; l’évaluation des soins. Les éléments relevants concernant la planification et l›évaluation doivent se retrouver dans le dossier au moins tous les deux mois. La fréquence est plus rapprochée, toutes les deux semaines ou toutes les semaines, pour des soins plus spécifiques.

Schéma (voir page suivante) du contenu minimal

La tenue du dossier n’est pas liée à des conditions de forme. Il doit être conservé pendant une période d’au moins cinq ans. Le dossier infirmier d’un bénéficiaire peut être tenu à jour conjointement par plusieurs praticiens de l’art infirmier, mais chacun d’eux demeure responsable de la tenue à jour des éléments du dossier relatifs aux soins qu’il a dispensés.
Contenu minimal Prestations de type 1 : soins courants + toilettes hors forfait A, B, C Prestations de type 2 : prestations forfaitaires A, B, C et soins de plaies complexes Prestations de type 3 : prestations palliatives, prestations techniques spécifiques, consultation infirmière, prestations diabètes, soins de plaies spécifiques
Niveau 1 – ID bénéficiaire – ID infirmier – Prestations effectuées – Echelle d’évaluation si exigée – Prescription si exigée – ID prescripteur si exigée – ID bénéficiaire – ID infirmier – Prestations effectuées – Echelle d’évaluation si exigée – Prescription si exigée – ID prescripteur si exigée – ID bénéficiaire – ID infirmier – Prestations effectuées – Echelle d’évaluation si exigée – Prescription si exigée – ID prescripteur si exigée
Niveau 2 Planification et évaluation – Planification – Evaluation
Les éléments relevants concernant la planification et l’évaluation doivent être mentionnés au moins tous les deux mois.
– Planification – Evaluation
Les éléments relevants concernant la planification et l’évaluation doivent être mentionnés au moins toutes les deux semaines.
– Planification – Evaluation
Les éléments relevants concernant la planification et l’évaluation doivent être mentionnés au moins chaque semaine.
Niveau 3 Contenu spécifique supplémentaire en fonction de la prestation Le dossier soins de plaie Le dossier soins de plaie spécifique et le rapport de l’infirmière relais en soins de plaie
Rapport de consultation infirmière : problèmes infirmiers, objectifs de soins Le document motivant la nécessité de prise en charge de la préparation hebdomadaire de médicaments
Dossier soins palliatifs : enregistrement des symptômes, échelle de douleur, contacts avec la famille, résultats réunions de concertation
Le dossier spécifique du patient diabétique : anamnèse, problèmes infirmiers, objectifs de soins, planning des soins, programme éducatif, rapport de chaque séance éducative, évaluation des résultats
Le plan de soins relatif aux prestations de techniques spécifiques

L’encodage des actes

La législation concernant le financement forfaitaire (maisons médicales) oblige les praticiens de l’art infirmier à répertorier les actes effectués. Nous devons toujours être prêts à fournir ce renseignement à l’INAMI.

Conclusion

Ce langage très technique pour rappeler aux infirmiers des maisons médicales au forfait qu’ils, elles sont tenu(e)s à une partie importante des obligations légales auxquelles les praticiens de l’art infirmier de tous les secteurs sont obligés de se conformer. Ces règles ont aussi comme objectifs de protéger les soignés et les soignants. Pourquoi ne pas faire de ces modalités législatives des outils au service de la qualité des soins ? Un dossier bien tenu est un outil précieux de transmission. Qu’il soit en format papier ou informatique, adaptons-le pour qu’il nous aide à atteindre la qualité que nous souhaitons. Quant à la prescription médicale, plutôt que de la considérer comme une corvée, transformons-la en communication efficace entre le médecin et l’infirmier. A nos imaginations.

Documents joints

Cet article est paru dans la revue:

Santé conjuguée, n° 64 - avril 2013

Les pages ’actualités’ du n° 64

Soins de santé et mondialisation

Eu égard aux contextes sociétaux, aux politiques qui sont au pouvoir, les systèmes de soins sont un réel reflet du monde dans lequel nous vivons. Nous vous proposons de regarder les systèmes de soins de santé(…)

- Dr Pierre Drielsma

Les quartiers populaires, déserts médicaux oubliés

En zone urbaine sensible, les médecins peinent parfois à trouver des successeurs, alors que les habitants sont particulièrement vulnérables. Quelles solutions ? Exemple à Rennes.

- Alix Froissart

Un million de révolutions tranquilles

Ce sont tous des citoyens ordinaires. Ils vivent dans de petits villages d’Asie, d’Amérique latine ou d’Afrique, ou dans des villes comme New York ou Tokyo. Ils viennent de milieux sociaux très variés, ne se connaissent(…)

- Bénédicte Manier

La crise du système sanitaire en Espagne et à Madrid ou comment détruire un système sanitaire équitable et efficient

Entre héritage d’une gestion imprévoyante, sauve-qui-peut budgétaire et idéologie libérale, le service public de santé espagnol, en particulier les centres de santé qui sont au coeur des soins de santé primaires semble très mal pris dans(…)

- Paulino Cubero, Verónica Casado

La NewB : un projet qui mobilise et qui donne l’espoir en un avenir meilleur…

A l’heure où j’écris ces lignes, plus de 40.000 personnes et associations sont devenues coopérateurs de la NewB et veulent ensemble créer une nouvelle banque ! En quelques jours, l’objectif d’avoir 10.000 coopérateurs a été largement(…)

- Coralie Ladavid

Soins et infirmiers : points de fuite

L’aide et les soins à domicile : le défi de l’interdisciplinarité

Les mutations des secteurs des soins et de l’aide tendent à garantir un maintien à domicile de qualité. Pour la Fédération de l’aide et des soins à domicile, il importe donc que les différents professionnels de(…)

- Edgard Peters, Séverine Lebegge

Futur profil infirmier : polyvalence, coordination et publics-cibles

L’infirmier du domicile pourrait voir son rôle changer radicalement pour englober de nouvelles fonctions. Selon les scénarios, une logique de soins de santé primaire pourrait être privilégiée ou non (par opposition à une logique hospitalocentriste) ;(…)

- Jean Macq, Kristel Barbosa, Thérèse Van Durme

Les infirmières et infirmiers canadiens à la rescousse des soins de santé primaires

En 1978, l’Organisation mondiale de la santé a adopté une approche axée sur les soins de santé primaires considérés comme la base de la prestation efficace des services de santé. Cette approche vise à prévenir les(…)

- Josette Roussel

Evolution des fonctions en première ligne en Belgique

Une étude réalisée par la Fédération des maisons médicales en 2011 a mis en évidence les enjeux en matière d’évolution des fonctions et les orientations privilégiées par la Fédération. Rappel des principaux enseignements en ce qui(…)

- Fédération des maisons médicales et des collectifs de santé francophones

Infirmier de liaison, un pont entre les mondes

A cent mille lieues des clichés éculés sur le métier d’infirmier, voici l’infirmière de liaison. Comment l’accompagnement du retour à domicile par un service spécifique alimente un renouvellement des pratiques générales de l’infirmier tout en se(…)

- Marie-Claire Beaudelot

Sage-femme : de la distinction à l’autonomie en passant par la dépendance

En Belgique, il aura fallu près de deux siècles aux sages-femmes, depuis les premières formations, pour obtenir une fonction et une légitimité propres à leur métier. Une évolution qui fait envie, à certains égards, aux infirmiers.(…)

- Agathe Perrod

Les combats des infirmiers en regard de leur histoire

Il y a en Belgique 140.000 infirmiers en âge de travailler dont 110.000 exercent leur métier. C’est le taux le plus élevé d’infirmiers par 1000 habitants en Europe et le ratio de qualification le plus élevé(…)

- Rose-Marie Laurent

Le défi contemporain du prendre soin

De la réflexion sur l’évolution et les perspectives sur les différentes formes de pratiques des soins, nous pouvons observer, aujourd’hui plus qu’hier, que bien traiter l’humain malade ou dépendant ne saurait se limiter à bien faire(…)

- Walter Hesbeen

Comment sommes-nous représentés dans les instances politiques ?

Saluons ici les nombreux praticiens de l’art infirmier, la plupart du temps bénévoles, qui s’investissent dans la défense professionnelle. Les instances légales qui nécessitent une représentation du secteur infirmier sont nombreuses, en Belgique mais aussi à(…)

- Fisette Marie-Louise

Une infirmière face à ses paires

Un coup de tonnerre dans un ciel bleu et je me suis retrouvée à l’hôpital. Durant cette période, j’étais aussi en questionnement sur ma profession et sa reconnaissance. Je ne vais pas vous parler de l’anxiété,(…)

- Une infirmière, sous couvert d’anonymat

Enfin une réforme de la formation en soins infirmiers ?

Pour un titre unique de master en soins infirmiers

Depuis une quarantaine d’année, la formation en soins infirmiers est régulièrement remise en question : est-elle en adéquation avec les besoins de santé de la population, les deux filières de formation se justifient-elles encore ? L’Association(…)

- Francine Duchâteau

A quoi mieux former le personnel infirmier de demain ?

Evolution des besoins des patients et revalorisation de la profession motivent depuis plusieurs années les débats et projets de réforme de la formation initiale. La formation des infirmiers en Belgique ne les prépare pas entièrement à(…)

- Miguel Lardennois

Formation : point de vue de la Fédération des maisons médicales

La formation des infirmiers est un enjeu important pour la qualité des soins ; les praticiens de l’art infirmier ont besoin de formations pour faire face à la multiplication des domaines de compétences. Néanmoins, la spécialisation(…)

- Fédération des maisons médicales et des collectifs de santé francophones

Pour une adaptation continue : immersion et échanges internationaux

Le contexte international conditionne de plus en plus l’évolution du métier et de la formation en soins infirmiers. Les enjeux liés à l’intégration des nouveaux professionnels dans les équipes soignantes sont aussi des opportunités de faire(…)

- Sabine Wibaut

« On pourrait dépoussiérer tout de suite les contenus, avant de réformer »

Marika Denil jette sur la formation en soins infirmiers un regard lucide, fait de contre-pieds aux discours dominants sur cette réforme attendue. Son témoignage dessine l’image d’une formation qui serait comme schizophrénique, intégrant parfaitement certaines évolutions(…)

- Marika Denil

Déclaration de Genève en faveur de la formation universitaire pour les infirmières et infirmiers de l’espace francophone

Préambule (…) Devant le sérieux retard des pays de la francophonie à souscrire à l’« universitarisation » de la formation infirmière nécessaire au repositionnement du rôle infirmier dans un contexte de mobilité professionnelle et de réformes(…)

- Secrétariat international des infirmières et infirmiers de l’espace francophone - SIDIIEF

Être infirmier en maison médicale : paradigmatique ?

Infirmière de médecine pour le peuple : l’éducation populaire à coeur

« Se mettre à écrire à propos d’une activité dans le soin est une manière de prendre soin de cette activité en activant la pensée du sens de ce que l’on fait. »

- Anne Félix

Infirmiers et médecins sur pied-bot d’égalité

A l’invitation de l’équipe Education permanente de la Fédération des maisons médicales, trois infirmières ont esquissé les contours de leurs rapports professionnels avec les médecins lors d’un focus groupe. Entre prescrit légal et importance de l’informel,(…)

- Emmanuel De Loeul, G., M. et R.

Interdisciplinarité, que tu nous tiennes !

L’une des dimensions du travail infirmier réside dans le contact avec d’autres métiers, y compris audelà du soin. En maison médicale, l’interdisciplinarité conditionne plus qu’ailleurs les pratiques des prestataires. A quelles conditions est-elle efficace ? Comment(…)

- Marie-Pascale Minet

Une journée pour deux infirmières

L’équipe de l’Antenne Tournesol qui fonctionne au forfait et en autogestion se compose de deux kinésithérapeutes, deux accueillants, trois médecins et un assistant, une secrétaire, deux infirmières et une psychologue. A la maison médicale, chacune des(…)

- Aurore Cuvelier, Julie Walravens

Le suivi transdisciplinaire du patient diabétique

De l’interdisciplinarité vers la transdisciplinarité. Ou comment, en s’appuyant sur les soins infirmiers, une équipe se remobilise dans une dynamique de projet au service et à partir du patient. Expérience en matière d’accompagnement du diabète.

- Geneviève Govaerts

délégation de tâches – la subsidiarité

La délégation de tâches entre les professionnels est l’objet de réflexions dans les soins ambulatoires. La pénurie des médecins, surtout des médecins généralistes, la fuite des infirmiers hors de la profession causée par un travail exigeant(…)

- Fisette Marie-Louise

Envoi

Quel chemin de distinction ? Envoi

Le métier d’infirmier, particulièrement en soins de santé primaires, est-il reconnu (à sa juste valeur), autonome (dans ses pratiques comme ses réglementations), valorisé (dans l’esprit des patients et le portefeuille des praticiens), bref, bénéficie-t-il d’une légitimité(…)

- Emmanuel De Loeul

Annexe

Encore quelques papiers, chers collègues, chers docteurs

Nous pourrions être amenés à penser que le travail en équipe pluridisciplinaire qui assure une prise en charge globale qui nous tient si fort à cœur, ainsi que la proximité avec la population qui nous permet(…)

- Fisette Marie-Louise

Introduction

Introduction

Imaginons une scène de théâtre. La pièce s’appelle « Les soins de santé primaires ». Au centre, le patient. Et autour de lui, une série d’acteurs. Médecin, infirmier, kinésithérapeute, psychologue, assistant social,… De la pratique pluridisciplinaire,(…)

-