Mars 2022, invasion massive de l’Ukraine par les Russes, leurs voisins, leurs camarades historiques de l’ex-URSS. Alors que la bête enragée, le président de Russie Vladimir, menace d’utiliser l’arme nucléaire, les chefs d’États américain et européens Joe, Ursula, Emmanuel et consorts la provoquent en envoyant à ses frontières toute leur artillerie. Ouf, le marché de l’armement étouff é par le coronavirus et les jeunes militants pour le climat peut être relancé ! Il faut dire qu’une pandémie mondiale et les risques provoqués par le changement climatique ne sont que peu de chose à côté de la menace nucléaire… Estce aussi logique que cela ? Une nouvelle guerre froide est-elle la seule alternative face à la bête enragée ? Les rapports de pouvoir stimulés par l’argent et la soif de grossir les territoires gouvernent cette tragédie. Toutes ces destructions et ces vies perdues pour cela.
Les provocations mutuelles des dirigeants de ce monde vont donner lieu à une nouvelle crise humanitaire, et ce sont les peuples qui vont encore en subir les conséquences. La vague migratoire attendue en Europe va être importante. Les ministres responsables de l’immigration et les patrons des entreprises affi chent une grande ouverture qui doit être félicitée, preuve que la migration n’est pas si menaçante pour nos États comme le laissent entendre les discours d’extrême droite. On peut d’ailleurs se demander pourquoi un tel traitement n’a pas été octroyé aux réfugiés fuyant la guerre en Syrie, ceci est un autre débat.
Les rapports de domination ont toujours été questionnés par le mouvement des maisons médicales, ce mouvement qui depuis quarante ans se bat pour un projet de société plus humain, solidaire et démocratique. Quelle fi erté quand on voit jusqu’où ils peuvent aller quand ils atteignent leur paroxysme. La bête est folle à lier, mais gare aux provocations susceptibles de la rendre totalement incontrôlable voir menaçante pour l’avenir du vivant et de l’humanité.
Cet article est paru dans la revue:
Santé conjuguée,