Colloque « Ce qui nous arrive » : les inscriptions sont ouvertes
Vous l’attendiez avec impatience, les inscriptions pour la deuxième édition du Colloque « Ce qui nous arrive » (CQNA) sont ouvertes !
Pour vous inscrire, c’est par ici : Inscription colloque CQNA 11 et 12 décembre 2025
Les 11 et 12 décembre prochains, nous nous retrouverons aux Halles de Schaerbeek avec de nombreux·ses invité·es et trois objectifs : rester ambitieux face aux désastres qu’encourent le soin des gens et de la planète, tester de nouvelles pratiques de liens et d’alliances, trouver un meilleur équilibre entre la force de résistance et la force de proposition.
En 2022 avait lieu la première édition de CQNA. Deux journées intenses ayant rassemblé environ 500 personnes, la plupart issues des secteurs du social et du soin. Ce qui nous a rassemblé voici 3 ans – ce sentiment que nous ne pouvions plus attendre devant la dévastation sociale et environnementale– est encore plus présent aujourd’hui. Les signaux adressés aux fragilités du monde laissent présager le pire pour la suite… Ces dernières années, le secteur non marchand a multiplié les actions de défense. Certaines ont permis d’empêcher ou de faire reculer ce qui était sur le point d’advenir. Continuer à défendre et à se défendre est essentiel : combattre les inégalités et les dominations, défendre l’existence de nos métiers et de nos associations mêmes.
Mais nous voyons bien que ce qui advient rebat les cartes, à une vitesse tellement accélérée qu’elle empêche de distinguer exactement comment les dévastations sociales, environnementales, culturelles, s’enchaînent et s’aggravent. Nous continuons à jouer, mais l’échiquier n’est plus le même, le socle a changé et nos repères se retrouvent sens dessus dessous. Nous ne sommes plus tout à fait certain·es que nos actions, que notre travail même, soient encore considérés comme essentiels : nos moyens diminuent, voire s’effacent. Notre moral collectif est atteint. Dans cette situation, comment s’organiser au mieux, comment économiser énergie et moyens mais comment aussi questionner nos rapports aux institutions avec lesquelles nous avons jusque là accepté de signer un pacte social que nous sommes les derniers à respecter ?