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Un corps étrangement familier


Santé conjuguée n°108 - septembre 2024

« La santé, c’est la vie dans le silence des organes », disait R. Leriche//1. Avec la maladie, ce corps devient bavard, bruyant et se fait entendre. De quel corps parle-t-on ? Est-ce le corps réel, le corps pulsionnel, le corps érotique, le corps social ou encore le corps politique ?

Deux termes allemands désignent le corps : Leib et Körper. Même si S. Freud n’a pas marqué cette différence directement, de nombreux auteurs ont exploré ces deux termes pour formuler l’écart entre différentes expériences corporelles. Leib désignerait le corps dans son enracinement, dans sa substance vivante même, la chair ; tandis que Körper se réfèrerait davantage au corps en tant qu’objet matériel et visible. Leib serait le lieu de l’enracinement du vivant, de la chair vive. Par opposition Körper serait « l’instance de la vie animale »/1. Les relations qu’entretiennent l’âme et le corps ou la psyché et le soma constituent-elles une même unité régie par les mêmes principes ou sont-elles des champs hétérogènes entretenant certains liens ? Quelles places occupe le corps dans la maladie somatique et les traitements qui en découlent ? Corps étrangement familier ou familièrement étranger ?
Le corps sain est un corps qui ne fait pas de bruit. Ce corps qui ne dysfonctionne pas fait vivre des éprouvés corporels semblables au « sentiment de continuité d’existence » dont parle D.W. Winnicott2. Ces éprouvés corporels se rassemblent naturellement dans une unité construite sur des repères spatio-temporels qui sont liés par un investissement libidinal. L’esprit n’est rien de plus qu’un aspect particulier du fonctionnement du psyché-soma quand tout va bien, dit D.W. Winnicott.
Nous proposons non pas d’interroger le corps malade en prise avec la médecine moderne, mais plutôt le rapport entre l’intime et l’extime pour le malade avec l’apparition de la maladie et les conséquences des traitements qu’il ne découvre qu’en temps réel. Les limites se modifient, se brouillent, elles deviennent poreuses. Plus de séparations entre le dedans et le dehors, entre la fin d’un corps et la prolongation par une sonde naso-gastrique ou une stomie par exemple. C’est un corps modifié. Les modifications corporelles, les remaniements corporels ont un impact sur la psyché du patient sur lequel nous essaierons d’apporter quelques éléments de réflexion.

« Hors-là »

Le rapport au corps comme pur objet extérieur est devenu pour les médecins une évidence. Le savoir médical contemporain consiste en ce que ce corps reconstruit s’impose comme un objet supposé, qui est en réalité une construction, avec lequel il convient de prendre un minimum de distance. M. Foucault a montré comment, en se constituant comme science, la clinique a détaché la maladie de l’individu malade. M. Foucault refuse d’emblée d’adopter la posture traditionnelle selon laquelle la clinique moderne serait le résultat des progrès de la raison ou de l’humanisme. Dans Naissance de la clinique3, il met en relief les conditions qui ont rendu possible l’émergence de la clinique moderne. La clinique est définie comme un ensemble complexe qui comprend la pratique, mais aussi l’apparition de nouveaux hôpitaux, conjugués aux efforts des médecins. M. Foucault écrit « Le regard médical n’est pas celui d’un œil intellectuel capable, sous le phénomène, de percevoir la pureté non modifiable des essences. C’est un regard de la sensibilité concrète, un regard qui va de corps en corps, et dont tout le trajet se situe dans l’espace de la manifestation sensible »4.
La rencontre avec les patients atteints dans leur propre corps est marquée de manifestations contre-transférentielles étonnantes, de vécus émotionnels, corporels intenses qu’il est important de déceler et d’analyser. Nous sommes confrontés à nos propres limites : nos angoisses et nos impuissances s’éveillent au point de pouvoir donner l’impression d’être à côté ou de manquer.
Partant des rencontres avec des patients atteints de maladies somatiques graves, je pense de plus en plus que le corps est étrangement familier et que cette étrangeté se manifeste avec la maladie5. Le sujet malade « n’est plus chez lui » au moment où il perçoit cet autre corps, il est hors-là, étranger en la demeure. Le sujet malade se vit comme exilé de son corps d’avant la maladie. Avec l’appropriation de son corps par le corps médical, il a ce sentiment que ce corps lui est dérobé, il est exproprié de ce compagnon « familier ». Il en est dépossédé car il devient l’objet de tous les soins. Le patient vit cet autre moi comme un étranger à l’intérieur de son corps. « Ce n’est plus moi », « je ne me reconnais pas » ou « je ne vais plus jamais être comme avant », phrases récurrentes quand le patient se découvre ou se re-découvre pendant ou après les différents traitements. Les maladies apportent de facto des changements corporels, mais les différents traitements6 proposés aujourd’hui en oncologie et en hématologie apportent des modifications corporelles irréversibles. Ils transforment les corps, les vécus corporels ; les images inconscientes du corps sont redéfinies.
Le malade va devoir se ré-approprier ce nouveau corps (celui livré pour dysfonctionnant, pour malade) tout en lui donnant de nouvelles subjectivités et formes. L’image inconsciente de son corps qui était unifiée se voit altérée et morcelée. L’effet traumatique, l’émergence de l’étranger inquiétant le bascule dans un « hors-là »7. Il est sur une terre étrangère qu’il ne connait plus. L’achèvement de l’être serait de parvenir à son lieu propre. Exilé sur place et chercher un lieu ailleurs, hors du monde, signifie certes à la fois l’inconvenance de tout ici et la position utopique de l’ailleurs.
Un autre corps s’éveille lors des prises en charge dans les services d’oncologie et d’hématologie. Celui qui ne fonctionne plus comme avant, celui qui est désérotisé, abandonné, qui se délite, qui subit les effets secondaires des traitements, les modifications des chirurgies, qui est écrasé par la fatigue, celui qui est sous l’emprise du temps, de la mort, qui se dérobe et qui devient méconnaissable. S’inscrit alors une nouvelle temporalité avec la finitude qui plane en sourdine. Le patient vit son corps comme étant un étranger. Il est exilé de son corps sain, antérieur à la maladie. Ce sentiment, décrit par S. Freud comme Unheimlich8, traduit par « inquiétante étrangeté », parcourt les patients et renvoie simultanément à notre propre sentiment d’inquiétante étrangeté. Ce corps détruit, mutilé confronte le sujet à un étranger avec lequel il lui faudra réapprendre à vivre. Notre quotidienneté de soignant, la spécificité des cancers font penser le paradigme du corps comme un objet étranger qu’on ne cesse d’apprivoiser. La maladie renvoie le patient aux limites du corps comme étant un objet qui ne lui appartient pas et peut lui faire défaut à tout moment. Cela renvoie le sujet face à sa propre castration, symbolique ou réelle. Comment peut-on appréhender l’innommable quand son corps devient de plus en plus étranger, un « autre moi » ?
Littéralement, exil signifie « hors lieu » ; on peut dire que le sujet malade est hors demeure. Il est un étranger dans sa propre maison. Ici le déplacement ne se fait pas d’un pays à un autre, mais d’un corps à un autre, d’un corps érotisé à un corps désaffecté, les deux se situant sur le même territoire. Le patient le vit comme s’il se déplaçait malgré lui d’un endroit à un autre, mais en restant sur le même sol. L’exil n’est pas réductible au fait de quitter sa terre natale, ses proches, mais la traversée des frontières entre un corps sain et un corps malade portant une perte irréversible, où la parole signifiante disparaît, peut être considérée comme exil. Les patients qui arrivent à s’approprier leur nouveau corps, à travers un travail de symbolisation et de mise en parole, parlent de leur corps d’avant comme étant un ailleurs. Le patient se réapproprie son histoire sous forme d’un roman9, plus proche d’un récit évènementiel que d’un véritable processus de subjectivation. Le langage médical en devient une « novlangue », une langue étrangère parlant de quelque chose de supposément familier : le corps du malade.

Impuissance et vécus archaïques

La maladie est un moment où le corps re-devient étranger, faisant résonner des angoisses qui trouvent leur modèle dans nos peurs infantiles. Ce sentiment peut prendre des formes diverses et s’appliquer non simplement à la maladie, mais encore à la guérison du sujet. Sa prise en charge et sa compréhension sont importantes si l’on veut permettre au patient de lui donner un sens positif, de sorte qu’il s’approprie finalement son image nouvelle. « Le corps est un “chez-soi” instable, une maison aux assises fragiles qu’il convient d’habiter au mieux. Mais il arrive qu’on ne s’y sente pas bien, qu’on ait le sentiment d’y être comme un étranger à demeure, de ne rien comprendre à ce qui se passe au-dedans de lui. Est-il bien vivant, bien constitué, bien animé ? »10 Tant d’interrogations que se posera le patient à l’émergence de cette étrangeté.
Le cancer est un intrus qui grouille, envahit, déconstruit et dévore de l’intérieur. Ce sont des cellules qui refusent « le suicide cellulaire »11 et qui continuent à vivre ; elles vont envahir et tuer les cellules saines. « La clinique du cancer vient questionner en profondeur l’identité de la personne malade. C’est le travail psychique de la maladie dans sa dimension de mise en vulnérabilité essentielle du patient et comme injonction de créativité organisationnelle psychique. »12 Le cancer, dans sa dimension de métamorphose, peut être vu comme une entrée en terre étrangère pour le patient. Ce sentiment atteint son paroxysme quand le patient voit son corps changer au fil des traitements ou de l’avancée de la maladie. Cette impuissance éveillera des vécus archaïques très profonds. Le malade est alors « exilé » de son corps sain. Il vit l’impossibilité d’un retour à un état antérieur à la maladie, à un corps qui fonctionnait sans faire de bruit. Avec la maladie non curative, sculptant la fin sur le corps, le malade se voit délivrer un « permis de séjour ». Qui décide de la durée de ce « permis de séjour » ? Administration divine, administration médicale ? Le permis de séjour du malade n’est pas reconductible.
Au fil des traitements, nous retrouvons un élément commun chez les patients. Ils ne se reconnaissent plus. Je ne pense pas à l’alopécie qui est certes une expérience douloureuse dans un parcours de soin, c’est un des moments où le patient « voit » sa maladie. La pathologie devient « visible » alors que ce sont les conséquences de certaines chimiothérapies. L’état de fatigue notamment procure un sentiment de dépossession et de perte de contrôle du corps. L’amaigrissement, la perte de muscle ou de force, les différentes conséquences des chirurgies contribuent à ne plus se reconnaître.
Se voir soi-même et ne plus se reconnaître, voilà une expérience Unheimlich par excellence. Perdre l’image qu’on a de son corps, c’est perdre son identité et son statut d’être humain, ne plus être reconnu par l’autre comme un semblable. L’inquiétante étrangeté survient quand la différence entre deux mondes s’efface, quand on ne sait plus qui est mort ou qui est vivant, quand on ne peut plus distinguer ce qui est de l’ordre du désir et ce qui est de l’ordre de la réalité externe. L’inquiétante étrangeté signe un trouble des limites entre le moi et le monde, entre l’intérieur et l’extérieur. Ainsi, l’inquiétante étrangeté correspond non seulement à une expérience composée de sentiments contraires, mais aussi à une expérience qui fait surgir des contenus psychiques refoulés, donc caractéristiques d’une dynamique conscient/inconscient. L’hypothèse que veut prouver S. Freud est que le retour du refoulé suscite une inquiétante étrangeté, mais qu’en réalité il s’agit de quelque chose de familier. S. Freud cherche à répertorier les différentes situations qui suscitent l’inquiétant familier. « Il ne faut plus désormais qu’un petit nombre de compléments, car avec l’animisme, la magie et l’enchantement, la toute-puissance des pensées, la relation avec la mort, la répétition non intentionnelle et le complexe de castration, nous avons à peu près épuisé le champ des éléments qui transforment la source d’angoisse en inquiétant. »13 Dans le terme Unheimlich, le prefixe Un est la marque du refoulement, « cet inquiétant familier n’est vraiment rien de neuf ou d’étranger, mais une chose à laquelle la vie de l’âme est accoutumée depuis toujours et que seul le processus du refoulement a éloignée d’elle »14. Cet inquiétant familier, serait-il lié à la finitude qui est maintenue refoulée afin de permettre au sujet de vivre ?
Le malade se sent désubjectivé faute de paroles intérieures portées sur son corps malade. Faute de sens donné, la maladie transforme rapidement le malade en pantin de son traitement. Pour habiter ce corps, pour que cet intrus15 en redevienne familier, il ne suffit pas de panser le corps. Il faut aussi le penser, anticiper sa forme ultérieure, sa forme post-traitements. Même abîmé, un corps peut s’habiter et un nouveau processus d’investissement et de construction identitaire peut se mettre en place.

 

  1. P.-L. Assoun, Corps et symptôme, Anthropos, 1997.
  2. DW Winnicott, « L’angoisse associée à l’insécurité », De la pédiatrie à la psychanalyse, Payot, 1989.
  3. M. Foucault, Naissance de la clinique, PUF, 1988.
  4. Ibid.
  5. N. Lallmahamood, « L’exilé du corps », in Le corps à l’épreuve du cancer et des traitements, Psycho Oncologie, Vol. 11, n° 1, mars 2017.
  6. Chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, immunothérapie, greffes ou hormonothérapie. Ces traitements soignent et/ou guérissent. Comme tout pharmakon, le remède possède aussi l’autre versant provoquant des « effets secondaires, indésirables » modifiant le corps et la psyché du patient.
  7. G. de Maupassant, Le horla, Gallimard. Horla signifie dans le patois normand celui qui ne vit pas ici, l’étranger.
  8. S. Freud, « L’inquiétante étrangeté », L’inquiétante étrangeté et autres essais, Gallimard, 1925.
  9. M.-J. Del Volgo, « L’instant de dire », Cliniques méditerranéennes, n° 37-38, 1993.
  10. D. Brun, « L’inquiétante étrangeté du corps », Les Cahiers du Centre Georges Canguilhem, PUF, 2007, n° 1.
  11. J.-C. Ameisen, La sculpture du vivant : Le suicide cellulaire ou la mort créatrice, Seuil, 1999.
  12. D. Deschamps, Psychanalyse et cancer. Au fil des mots… un autre regard, L’Harmattan, 1997.
  13. S. Freud, op cit.
  14. Ibid.
  15. J’emprunte le mot au philosophe J.-L. Nancy.

Cet article est paru dans la revue:

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