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L’avenir dure longtemps…


Santé conjuguée n° 59 - janvier 2012

Le contexte dans lequel ce texte a été rédigé est celui d’une réunion clinique dont le thème était « Le temps qu’il faut ». Un thème qui invitait à réfléchir sur la question des prises en charge longues ; prises en charge qui interrogent inlassablement notre position dans le travail : comment continuer à accompagner ces patients ? J’ai alors souhaité saisir l’occasion qui m’était donnée de défendre l’idée que ce type de prise en charge s’avère, le plus souvent, fondé. C’est en partant du rapport de la souffrance au temps que j’ai souhaité argumenter mon point de vue. Ce texte a davantage pris la forme d’une réflexion plus que celle d’une présentation de cas. L’idée principale est la suivante : la souffrance altère le temps subjectif du sujet. Bien souvent, l’immobilité ou la lenteur viennent caractériser le temps vécu par le sujet et cela peut fonder la longueur d’une vie institutionnelle.

« Le présent du passé, c’est la mémoire ; Le présent de l’avenir, c’est l’attente ; Le présent du présent, c’est la perception ». Saint-Augustin Pour commencer, arrêtons-nous sur ces deux concepts : le temps et la souffrance.

Le temps

Il y a d’une part le temps objectif ; et d’autre part le temps subjectif. Le temps objectif fait référence à une division du flot du temps en éléments finis. Il est quantifiable. Difficile à imaginer et à conceptualiser, il ne peut être examiné que sous l’angle de notre propre expérience universelle, l’avant, l’après et l’en-même temps. Expérience du temps qui est irréversible. Dans « A la recherche du temps perdu », Proust ne cherchet- il pas à nous convaincre du fait que malgré tout notre désir, on ne peut conjurer l’irréversibilité du temps et que seule la magie du souvenir peut nous restituer avec leur nuance émotive certains instants privilégiés ? Le temps subjectif, c’est le temps vécu, non quantifiable, l’expérience que chacun fait d’un temps qui passe plus ou moins vite. L’homme a simplement l’intuition d’un temps qui s’écoule.

La souffrance

Il va de soi que ceux qui s’adressent à nous ne font pas partie de ceux qui ont pu se servir de la souffrance comme tremplin… disons que ceux que nous accompagnons sont davantage ceux que la souffrance a écrasés, détruits. Bien souvent, elle a limité leur puissance à exister. La souffrance transit l’élan du projet, elle prive de la possibilité même d’être. De la souffrance, Freud disait ceci : « la douleur pénètre par effraction dans l’économie subjective et correspond en elle à une immobilisation générale des énergies disponibles. Le sentiment qui domine alors le sujet est celui de quelque chose qui ne se terminera jamais. Souffrir, c’est souffrir sans fin. Le temps de la souffrance est un temps sans échéances… ». La souffrance modifie le rapport au temps. Elle altère ou transforme la temporalité. Elle entraine une « déchronologisation » du temps dans le sens où le sens même du présent auquel nous nous référons pour distinguer un avant et un après est altéré. Elle est le point où peuvent se toucher le temps et l’éternité. Quand l’institution devient point d’ancrage, elle devient ce à quoi le souffrant se cramponne et qui peut lui permettre d’exister à nouveau. Ce qui permet cela, c’est l’ouverture d’une perspective et, par là, d’une attente indéterminée. C’est une ouverture passive à l’inanticipable. Le sujet est passif dans l’attente d’un possible auquel il est ouvert mais dont la projection et la réalisation ne peuvent pas dépendre que de lui. L’institution ne guérit pas de la souffrance, elle accompagne sur un chemin frayé à travers la souffrance. Ricoeur, parlant de la plainte, affirme qu’ « elle porte en elle-même un effort pour raconter et pour inscrire dans une trajectoire cohérente l’événement insensé du souffrir » et conclut que « la souffrance demande récit ». Notre pratique ne témoigne-t-elle pas de cela ? Et bien sûr que cela prend du temps… Je vous propose de vous faire part de ce que Gabriel, dont le temps objectif a duré 55 années mais dont le temps subjectif a duré bien plus longtemps, nous a déposé sur le rapport de la souffrance au temps à travers les six séjours qu’il a réalisés dans notre unité de court séjour (en l’espace de six ans). Gabriel n’était pas de ceux qui passent leurs journées dans l’immobilité, il n’était pas de ceux qui, pour reprendre la formule d’une collègue, « écoutent pousser leurs cheveux » mais, malgré tout, le temps lui paraissait long et il disait fréquemment qu’« un instant pouvait lui paraitre une éternité ».

La perte de l’être aimé

Dans Malaise dans la civilisation, Freud écrit que « Nous ne sommes jamais moins protégés contre la douleur que lorsque nous aimons, ni aussi malheureux et désarmés qu’après avoir perdu l’objet aimé ou son amour » … L’amour perdu semble avoir plongé Gabriel dans une espèce de souffrance mélancolique en ce sens que l’avenir ressemblait davantage à l’ombre portée d’un passé figé dans une sorte d’éternité. Il a aimé profondément une femme. Leur relation a duré sept ans. Il ne s’est jamais remis de cette rupture et le vide laissé par cette perte, il le ressentait quotidiennement. Le souvenir de cette relation passionnelle n’a jamais laissé place à la possibilité de vivre une autre histoire. Reflux de l’avenir, afflux du passé, voilà ce qui caractérisait fort bien la vie sentimentale de Gabriel. La position sacrificielle de Gabriel De sa position sacrificielle à l’égard de ses parents, Gabriel dira qu’elle lui a surtout volé du temps. Un temps durant lequel il aurait pu vivre pour lui et dont il a fait cadeau à des parents auxquels, pourtant, il ne devait pas grand-chose… Avec chacun d’eux, il va se retrouver pris dans une espèce d’obligation morale qui placera Gabriel dans la position d’être le parent de parents qui ne l’ont pas été. C’est lui qui apportera à son père les soins exigés par l’état de paralysie dans lequel il s’est trouvé plongé suite à trois accidents cardio-vasculaires. Le fils mal aimé, qui a souffert de la dépendance de son père au jeu et qui a souffert de devenir le complice de son père dans les infidélités répétées à son épouse, devient celui qui le soigne et le soutient. Sorte de soumission dont il est conscient et qui l’insupporte mais qu’il entretiendra jusqu’à la mort de ce père, en 2003. C’est aussi lui qui devra soutenir et aider sa mère dans les tâches qu’elle ne peut plus assumer. Conscient d’être l’objet d’une mère qui abuse de Rohypnol® et d’alcool et qui le rend complice pour entretenir une consommation qui doit cependant rester un secret familial ; conscient d’avoir à faire à une mère parfois féroce et dénigrante et qui, lorsqu’il revendique des moments pour lui, lui adresse des reproches et le confronte au chantage affectif, il ne peut cependant pas ne pas se soumettre … le duo mère-fils fonctionnera de cette manière jusque fin 2008, lorsque cette mère décède. Ces deux décès sont pour Gabriel à la fois source de souffrance et d’apaisement. D’une certaine façon, il est « libéré ». La perte de ses parents laisse cependant un trou avec lequel il ne sait faire et qui le précipite davantage dans la solitude. Le temps lui parait long… Les productions artistiques de Gabriel : l’art comme emprise sur le temps Gabriel était un artiste. Quelques-unes de ses réalisations, produites dans le cadre de l’atelier créatif de notre unité décorent d’ailleurs les murs de court séjour, dont une qui prend un sens particulier : l’oeuvre inachevée. Le tableau que Gabriel n’a pas eu le temps de terminer. Que nous a dit Gabriel de son activité artistique ? Deux choses qui me paraissent essentielles. D’abord, que c’était une façon d’accélérer le cours du temps. Produire une oeuvre, cela l’occupait et l’empêchait de penser. La production artistique pouvait être à ce point prolifique que ça lui échappait : dans ces moments-là, le temps filait et Gabriel courait après lui. Ensuite, que ces productions lui survivraient et qu’il les considérait comme des « traces de sa vie » laissées par lui. Sorte de témoignages donc qui subsisteraient et qui – au moment où il les produisait – lui permettaient d’objectiver des sentiments, des idées ; de répandre la colère ; de donner à voir des choses… Peu importe que ceux qui auraient à contempler ces oeuvres coïncident ou pas avec ses affects, ce qui importait, c’était laisser une trace de son passage, une trace soustraite du temps et qui confère une permanence. La mort de Gabriel : le temps d’une vie De nombreux rescapés des camps nazis témoignent qu’à l’homme qui souffre, la mort n’apparaît pas comme la première impossibilité mais comme la dernière possibilité… Il y avait de ça chez Gabriel : on pourrait dire qu’en destituant l’avenir de sa fonction constitutive, sa souffrance destituait la mort de sa signification définitive. La mort était un thème récurrent. Gabriel se voyait mourir à chaque fois que la fin d’un séjour approchait. Il pensait à la mort et, le plus souvent, davantage comme une solution. Il la désirait et elle l’angoissait. Il la sentait proche et n’avait pas tort. Au-delà de la souffrance « psychique », Gabriel souffrait dans son corps : hépatite C, cirrhose, hernie ombilicale, diabète, douleurs récurrentes dans le dos… L’alcool, anesthésiant de ses souffrances et somnifère puissant était le remède qui lui permettait d’échapper à la lenteur du temps mais un remède qui est venu aggraver un état de santé très précaire. Au fil des séjours, nous avons assisté à une dégradation physique importante. Lorsque Gabriel apprend que la fin est proche, il nous adresse une demande particulière : un nouveau séjour pour ne pas finir seul. « Enaden, c’est ma famille et un lieu où je suis bien » dira-til. Ce séjour se terminera prématurément : l’état de Gabriel nécessite un transfert à Brugmann, dans un service spécialisé d’abord, en soins palliatifs ensuite. Nous le soutiendrons jusqu’au bout, organisant des visites régulières, brèves mais apaisantes. « Je serai bientôt libéré d’une vie trop lourde à porter » et « savoir que je vais mourir, c’est comme si ça accélérait le temps » seront les derniers mots qu’il m’adressera. Puissions-nous un jour parler – au sujet de ces patients qui passent la majeure partie de leur temps en institution, non plus du rapport de la souffrance au temps mais de celui du temps à la souffrance. Ce rapport là nous convierait à parler d’eux autrement : encore de l’institution peut-être mais moins longtemps, sûrement. C’est une question de temps.

Documents joints

Cet article est paru dans la revue:

Santé conjuguée, n° 59 - janvier 2012

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