historienne, maître d’enseignement et de recherche, responsable du programme « Sciences humaines en médecine » à la faculté de médecine de Genève.
Pendant les années 90, la place importante des sciences humaines dans les études de médecine a été réaffirmée. Durant cette période, riche en progrès des connaissances en biologie et en technologie, les partisans de la réforme insistent clairement sur la nécessité d’un équilibre entre hard sciences telles que morphologie, microbiologie ou physiologie, et soft sciences centrées sur les aspects sociaux, culturels, comportementaux et relationnels de la médecine. A Genève, une longue tradition (...)