Lawrence Cuvelier est médecin généraliste à la maison médicale Enseignement.
De l’hypothèse d’une société égalitaire à l’inévitable reconnaissance de l’alté rité : l’autogestion comme fil d’Ariane d’une pratique en maison médicale. Pourquoi le mot autogestion me laisse-t il un goût amer dans la bouche alors que depuis plus de vingt-cinq ans je travaille selon un modèle qui est proche. J’ai l’impression tenace que le discours autogestionnaire a souvent mal résisté à l’épreuve du réel car les maux qu’il prétendait combattre étaient le meilleur terreau pour son épanouissement. (...)
Le huitième congrès THS (Toxicomanie, Hépatite, SIDA) fut un grand cru. Lawrence Cuvelier en a rapporté une pleine besace d’informations intéressantes. Neurobiologie et toxicomanie, les frustrations d’un chercheur Pour le professeur Le Moal, chercheur en neuroscience, les modèles expérimentaux, particulièrement animaux, n’apportent qu’une explication limitée aux processus de la toxicomanie. Ces modèles, faisant par exemple appel à des rats et a une substance pour obtenir une situation reproductible, (...)
Réflexions d’un médecin de terrain sur la façon dont les différences hommes- femmes influencent sa pratique. Nous, médecins généralistes, sommes bien placés pour nous apercevoir combien la communication dans un couple peut-être difficile, et le lieu d’affrontement stérile du à une méconnaissance profonde du fonctionnement de l’autre sexe. Dans nos relations thérapeutiques, il est capital que le thérapeute ne soit pas lui-même victime de ces divergences. Il est sorti beaucoup de livres sur le sujet, (...)
Selon une idée communément répandue, l’idée que la souffrance est un juste châtiment des fautes commises ici bas est un concept religieux particulièrement inscrit dans les dogmes judéo-chrétiens. Il serait utile à tous de revisiter cette pensée préétablie car elle fait encore des ravages chez certains soignants même si ils n’ont que de vagues notions de religion.< Des notions qui ont fait fureur La notion d’un péché dont il fallait racheter ici bas la faute a été une pensée dominante durant les deux (...)