psychologue, tabacologue au Service d’étude et de prévention du tabagisme – SEPT
Sur la scène internationale, des recoupements statistiques évaluent aux environs de 80% la prévalence tabagique auprès des personnes en détention. Ce taux particulièrement élevé (trois fois supérieur au pourcentage actuel de fumeurs au sein de la population générale) n’est égalé que parmi les patients psychotiques, dépressifs ou schizophrènes... En dehors de toute analyse, on pourra se laisser traverser par l’analogie d’une aliénation : la condition d’un être en souffrance, auquel s’impose un rapport au (...)