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La création de la Plate-forme d’Action Santé et Solidarité

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Santé conjuguée n° 47 - janvier 2009

La Plate-forme d’Action Santé et Solidarité rassemble des acteurs forts différents autour d’un projet commun. Comment cette réunion inédite a-t-elle vu le jour ?

La Plateforme d’Action Santé et Solidarité créée le 26 juin 2007 a pour objet l’organisation d’un forum en automne 2008 à l’occasion du trentième anniversaire de la Déclaration d’Alma Ata et d’ici là d’organiser une réflexion très large sur différents thèmes autour de la santé. Elle devra tirer les conclusions du forum et tracer des pistes d’action. (Extrait des statuts) Santé conjuguée : Le 18 octobre 2008 s’est tenu le colloque « Santé, pour tous ? ! ». Sous ce titre que les points d’interrogation et d’exclamation font vibrer comme une provocation se déploie une réflexion de longue haleine. . Jean-Marie Léonard : Le point de départ concret est l’atelier santé du Forum social qui s’est tenu en décembre 2006. Tous les organisateurs étaient présents. * Bert De Belder : En fait, on peut remonter plus loin, quand le mouvement tiers-mondiste a lancé en 2005 une campagne commune : « 2015, le temps court », en réponse au sommet du millénaire des Nations Unies de 2000. Un des objectifs de ce sommet était de disposer pour 2015 de résultats chiffrés sur un nombre d’indicateurs de développement. A Intal, nous avons apporté à cette campagne une contribution sur le droit à la santé, qui s’est concrétisée par une brochure et un DVD intitulés : « Et une bonne santé en 2015 ! ? Le long chemin vers la santé pour tous ». Dès le départ, l’idée était de rassembler le plus grand nombre possible d’organisations non gouvernementales et d’autres associations. Un groupe de travail s’est formé avec une douzaine d’organisations non gouvernementales dont le Centre national de coopération au développement- CNCD, Solidarité socialiste, 11.11.11, Solidarité mondiale, Oxfam Solidarité mais aussi avec la participation des deux grandes mutualités, chrétienne et socialiste, et d’associations d’éducation à la santé, dont Sensoa. C’était donc une vaste coopération autour d’un projet bien défini : la santé dans le cadre des objectifs du millénaire, mais partant de la vision plus ample du droit à la santé. Nous avons largement diffusé notre brochure, notamment dans les mutualités, et l’avons présentée à la journée de mobilisation du Forum social de Belgique de décembre 2006 avec Valérie Van Belle des mutualités chrétiennes. C’est là que Bruno Dujardin, Yves Hellendorf et Jean-Marie Léonard nous ont contactés et que, ensemble, nous avons décidé de joindre d’autres forces, notamment les syndicats du non-marchand, pour élargir les objectifs et promouvoir les initiatives progressistes des droits à la santé. . Il y avait non seulement la thématique Nord-Sud suscitée par l’approche du millénaire, mais en Belgique aussi se posait le problème du droit à la santé avec des enjeux comme la commercialisation et l’accessibilité des soins. D’autres ont rappelé que Alma Ata fêterait ses 30 ans en 2008 : ne serait ce pas une bonne occasion de… D’emblée dans cet atelier, on a décidé de ne pas célébrer son anniversaire mais d’en faire un prétexte en posant la question : « où en est-on par rapport à ça ? » et de créer une certaine dynamique sur les retours des principes émis. Il ne s’agissait pas de faire un colloque pour répéter les choses déjà dites 30 ans plus tôt mais de mettre ensemble un certain nombre d’acteurs pour voir comment faire avancer les choses. * Déjà la brochure avait bénéficié d’un lancement avec des orateurs comme Jean Hermesse (des Mutualités chrétiennes), Jan Renders (président de ACW), Mieke Molemans, (alors président de 11.11.11) ou Benoît Vandenmerch (alors président du Centre national de coopération au développement- CNCD). Ainsi se sont noués les liens pour une collaboration large. On a fait aussi une carte blanche dans Le soir et De Standaard avec Marc Justaert (Mutualités chrétiennes), Bernard De Backer (Mutualités socialistes) et Dirk Van der Roost, directeur de l’Institut médecine tropicale et de Because Health. Il y avait déjà un bon rapport entre organisations non gouvernementales et mutualités et puis les syndicats nous ont rejoints. . Y avait-il déjà une volonté de réunir tous ces mondes ? * Non c’est apparu lors de l’atelier. . Dès ce jour-là, et c’est acté dans le procès- verbal, on pensait à un « forum qui regrouperait l’ensemble des acteurs s’impliquant dans la santé : Fédération des maisons médicales, travailleurs de la santé, comités de patients, organisations non gouvernementales, syndicats, mutualités, groupes d’action, professeurs de santé publique, universités, organisations du Sud… ». * Dès le début, on avait ces deux pistes : mettre l’ensemble de tous les acteurs autour d’une même table et faire quelque chose en commun et de l’autre coté, maintenir et approfondir les idées clefs de Alma Ata ou d’une vision progressiste de la santé, le droit à la santé, le droit des patients, les droits des travailleurs de la santé tout en évitant, avec tant d’acteurs, de diluer le message. Je pense qu’on y est arrivé, comme le montre le texte de base de la Plate-forme qu’on a fait plus tard. . En réunissant des gens de mondes différents aux intérêts parfois contradictoires, ne risquiez-vous pas de tomber dans un minimalisme consensuel ou alors un certain immobilisme ? . L’histoire montre que ce n’est pas le cas. On a pris le temps pour écrire ce sur quoi nous nous accorderions, ce à partir de quoi l’on créerait la dynamique. Sur cette base, avec un contenu clair et progressiste, les différentes organisations n’ont pas éprouvé de difficultés à adhérer à la Plate-forme, le problème sera de voir le degré d’adhésion à ce projet et à la dynamique. * Il y a eu des catalyseurs dans la genèse de la Plate-forme : la situation concrète des travailleurs mais aussi l’arrivée du film Sicko (festival du film de Gand en novembre 2007) qui permettait une approche critique du secteur santé, entre autres sur le prix des médicaments et le modèle kiwi. Cela a permis de collaborer avec Dirk Van Duppen, le KWB, les mutualités chrétiennes, Ziekenzorg, et certaines sections des syndicats qui se sont mis dans la Plate- forme. . Vous êtes donc partis d’une analyse des problématiques actuelles plutôt que d’une relecture d’Alma Ata. * Devant la crise de la santé dans le monde, on est confronté à des problèmes urgents et aigus et c’est sur cela que nous voulons agir. Alma Ata est un cadre général qui peut donner l’inspiration. . Un certain nombre de membres de la Plate- forme avait en arrière-pensée la remise en évidence des soins de santé primaires dans le cadre du droit à la santé et des enjeux actuels comme l’accessibilité aux soins, la question de la commercialisation… . Lors du colloque, vous vous êtes focalisés sur cinq thématiques : politique du médicament, inégalités sociales et accessibilité aux soins, conditions de travail du personnel soignant, soins de santé primaires, commercialisation et privatisation des soins de santé. . Ce sont les cinq chapitres du texte de la Plate-forme, sur la base desquels on a monté cinq groupes de travail avec les signataires, parfois avec de nouveaux intervenants. Ces groupes ont fourni un travail de réflexion, d’analyses mais aussi de propositions qui ont fait l’objet de discussions pour validation ou correction lors du colloque du 18 octobre. Sur base de la Plate-forme, nous avions déjà mis des idées en mouvement. Par exemple, sur la problématique du médicament, il y a eu une action vis-à-vis du ministre de la Santé sur le modèle kiwi et une « carte blanche » publiée dans la presse. . Les différentes organisations ont-elles travaillé à l’ensemble des thèmes ou se sont- elles focalisées sur leurs terrains de prédilection ? * Selon les thèmes, il y a eu logiquement un certain regroupement de certains membres mais par exemple dans le groupe ’condition de travail’ il y avait des gens des syndicats, des maisons médicales, des mutuelles, des parlementaires, etc. Dans ce groupe, on voulait éviter de rester dans l’axe syndical de défense des travailleurs et élargir à la politique de santé : est-ce que le personnel et les ressources humaines d’aujourd’hui sont de nature à favoriser une politique de santé progressiste dans l’esprit d’Alma Ata ? Il faut aussi signaler le sixième groupe : « Nord/ Sud » qui était un groupe à part dans le texte, chose que l’on ne souhaitait pas car les problématiques d’ici jouent aussi dans le Sud, à un autre degré ou avec une autre apparence, mais qui fut concédée aux syndicats et aux mutuelles qui désiraient centrer les débats sur la Belgique et l’Europe. On a fait une journée spécifique sur la perspective santé Nord/Sud le 17 octobre (veille du colloque), avec 110 présents. Ce groupe fonctionne encore et fait du bon travail. . Y a-t-il eu des moments difficiles, des frictions, des moments où les orientations étaient très divergentes entre les différentes organisations présentes et sur certains points précis ? . Non. Lors de la préparation, il y avait un réel accord sur le texte de base et il était clair qu’on était en plein processus vers le colloque en 2008. Il y a bien eu quelque chose en septembre 2007. Certains avaient eu vent de la sortie du film Sicko* et auraient aimé en organiser une avant-première. On apprend alors que la FGTB et la mutualité socialiste, membres de la Plate- forme organisent ensemble cette avant-première à Bruxelles. Ce qui donne à penser que les membres de Plate-forme ne sont pas les leaders de leurs organisations. Il est, dans mon expérience, moins facile qu’il y a quelques années, de faire percevoir aux gens la nécessité de se mettre ensemble pour réaliser un objectif. On le voit dans le monde Nord/Sud aussi. * Il faut bien accepter que, s’il y a des actions syndicales, les gens vont agir d’abord comme syndicalistes et pas comme membres d’une Plate-forme en action. Ils se profilent au nom de leur syndicat en conférence de presse et dans les cartes blanches dans les media mais ne proposent pas de se mettre sous la coupole de toute la Plate-forme, même si elle les soutient. Les medias aussi réagissent aussi différemment selon l’auteur du communiqué… la Plate-forme n’est pas encore bien connue. . Y avait-il déjà eu dans le passé des rassemblements d’une telle ampleur autour de la santé ? . Peut-être à l’époque du Groupe d’étude pour la réforme de la médecine (GERM) mais je n’en ai pas de souvenir et c’est ce qui m’a enthousiasmé au départ. Pour avoir participé à des actions en 80, juste après Alma Ata, j’étais curieux, mais je ne voulais pas intervenir comme un ancien combattant. Aujourd’hui, s’est constitué un corporatisme d’institutions et je voulais voir s’il y avait une capacité de revivre une mise en commun d’un certain nombre d’acteurs du système, d’avoir une réflexion de fond sur la politique de soins en Belgique et vers le Sud. . La Plate-forme rassemble les branches progressistes des différentes organisations. Avez-vous eu des réactions opposées à vos idées, par exemple des firmes pharmaceutiques dans le groupe médicaments. * Lors de la campagne kiwi, on a eu évidemment des conflits avec les firmes mais pas dans le cadre de la Plate-forme. . Chaque groupe devrait faire son évaluation, mais on n’est pas encore une menace au point de provoquer des réactions violentes à nos propositions. . Ce qui frappe dans cette réunion de mondes si différents, c’est que quelque chose a été créé à partir d’une idée positive, qu’ils ne se sont pas réunis contre mais pour quelque chose. Quelles perspectives cela ouvre-t-il ? . C’est en travail, mais déjà des projets s’élaborent. La définition des objectifs est une chose, la stratégie en est une autre, et le rapport de force à établir et avec qui est encore une autre question. * Construire ensemble un projet positif pour la santé et la solidarité des personnes n’est pas facile, il faut y travailler en continu, c’est un travail de longue haleine. Mais à part quelques petits conflits, on a travaillé dans un bon esprit de groupe, propice pour aller de l’avant. . On avait envisagé qu’un tel forum se réalise dans tous les pays d’Europe en même temps. * C’est dans les perspectives : nous avons été avec la Plate-forme au Forum social européen à Malmö où nous avons tenu un atelier international et européen sur la commercialisation. L’idée d’avoir un réseau européen a été semée et on peut travailler dans ce sens. .

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Cet article est paru dans la revue:

Santé conjuguée, n° 47 - janvier 2009

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