Aller au contenu

La collaboration entre deux institutions.

,
Santé conjuguée n° 59 - janvier 2012

Comment affronter les questions qui se posent « après » la prise en charge institutionnelle ? Nous avons décidé de présenter les collaborations entreprises entre le Foyer Georges Motte (FGM) et l’asbl Transit. Ces collaborations sont nées d’une nécessité de terrain et les pratiques mises en place sont en perpétuelle évolution. Nous commencerons par présenter succinctement les deux institutions. Nous continuerons ensuite par exposer ce qui nous a amené à travailler en étroite collaboration et nous finirons par quelques situations pour illustrer le travail effectué.

Présentation du centre Transit

Le centre Transit est un centre d’accueil de crise et d’hébergement pour usagers de drogues qui se caractérise par son bas seuil d’accès. Il offre à la fois une prise en charge résidentielle de courte durée et une prise en charge en centre de jour. Sa mission principale est d’accueillir les usagers, de leur redonner une certaine dignité sociale via le recouvrement partiel ou total de leurs acquis sociaux et de réorienter les usagers selon la nécessité et la demande de ceux-ci. Dans ce cadre, l’asbl Transit est, entre autres, amenée à travailler avec des maisons d’accueil afin de répondre à la problématique du logement d’une partie de ses usagers mais aussi comme solution alternative à la rue en attente d’autres projets dont les délais excèdent le temps de prise en charge habituel. Présentation du Foyer George Motte Le Foyer Georges Motte (FGM) est une maison d’accueil pour hommes en difficulté de 18 à 65 ans, située à Bruxelles. Elle fait partie des oeuvres sociales de l’Armée du Salut. Elle est agréée par la Commission communautaire française pour accueillir 77 personnes. Ses missions sont : l’accueil, l’hébergement et la réinsertion sociale, professionnelle et familiale. L’axe central du projet est basé sur le principe de l’occupation. La personne hébergée au sein du FGM doit être occupée au moins 28 heures par semaine (quatre jours par semaine) soit par un contrat de travail, de formation ou bien par une activité dans un centre de jour. Si ce n’est pas le cas, la personne devra s’occuper bénévolement au sein de la structure (magasin de seconde main, ateliers de réparation, cuisine …). Le séjour devrait permettre de régulariser la situation sociale, administrative, financière, juridique, familiale et de mettre en place un projet axé sur la recherche d’un emploi, d’une formation, d’un logement ou l’amélioration de sa santé. Le travail occupationnel vise un retour vers une socialisation, une responsabilisation et favorise l’émergence du lien social. Les hommes hébergés au sein du FGM sont, pour la plupart, en rupture plus ou moins totale avec leur famille. Ils arrivent en situation de crise. D’autres hommes, eux, sont « institutionnalisés » depuis de nombreuses années. Ils passent ainsi de centre d’accueil en centre d’accueil. Un grand nombre présente des assuétudes, que ce soit à l’alcool, aux drogues et/ou aux médicaments. Les travailleurs sont également de plus en plus souvent confrontés à des personnes présentant des problèmes psychiques et/ou psychiatriques.

Problématique de départ

Il y a quelques années, l’asbl Transit a été confrontée à une augmentation des refus de prise en charge de son public cible de la part des maisons d’accueil. Les raisons invoquées étaient multiples. Citons entre autre : la peur du public cible, les problèmes de consommation au sein des maisons d’accueil, les problèmes d’agressivité liés au public des usagers de drogues… Face à l’augmentation des refus de prise en charge au sein des maisons d’accueil, les travailleurs de Transit ont sollicité des rencontres avec celles-ci. La collaboration entre le Foyer George Motte et Transit est née de ces rencontres. A l’époque de la rencontre avec Transit, en 2006, l’équipe du FGM voit son effectif fortement modifié. Les « anciens » avaient certains a priori sur le public accueilli et orienté par Transit : difficultés de s’inscrire dans le projet occupationnel, craintes de consommation, deal au sein du Foyer. La rencontre a permis de diminuer les a priori liés au public des usagers de drogues et ce grâce à une meilleure connaissance de ce public mais aussi grâce à une meilleure connaissance des fonctionnements institutionnels de chacun. Ce fut également l’occasion de prendre des engagements tels que la possibilité de reprise par Transit d’un hébergé dont l’intégration au sein du FGM n’aurait pas été concluante. L’accent a également été mis sur la transmission d’informations lorsque l’usager nous y autorise et cela dans le but d’affiner notre travail, nos orientations et nos collaborations. A ce titre, les orientations vont dans les deux sens et plusieurs cas de figure co-existent : 1. Transit oriente des usagers vers le FGM lorsque la problématique du logement l’indique, que le passage par une maison d’accueil est nécessaire et que l’usager est preneur et apte à intégrer le projet pédagogique du FGM. 2. Le FGM oriente des usagers vers Transit lorsque les problèmes de consommation sont trop importants et que cela ne permet pas aux usagers d’intégrer le projet pédagogique du FGM. 3. Transit intervient également lorsque le FGM se questionne sur l’adéquation entre la prise en charge dans une maison d’accueil comme la leur et l’éventuel usage de drogues d’une personne. 4. Le FGM a également la possibilité d’orienter des personnes dans la structure d’appartement visant à l’autonomie de la phase IV de l’asbl Transit. Insistons sur le fait que les collaborations se sont mises en place de manière progressive et que des ajustements furent nécessaires et le sont toujours. Lors de chaque orientation d’une structure vers l’autre, il y a toujours au préalable, avec l’accord du patient, un contact entre les professionnels de chacune des institutions. Les trois situations présentées illustrent les collaborations qui existent entre les deux institutions. Le cas d’une orientation de Transit vers le Foyer Georges Motte et les collaborations qui s’en suivent Le cas de Jorge Jorge commence à fréquenter le service Transit en 2006. A son arrivée en Belgique en 2001, il était déjà consommateur d’héroïne. Depuis son arrivée, il consomme également de la cocaïne, du cannabis et de l’alcool et ce de manière problématique. Il a effectué deux cures et une post-cure qui lui ont permis d’être abstinent quelques mois mais il a rechuté à plusieurs reprises et est stabilisé avec un traitement de substitution depuis 2007. Il consomme encore du cannabis et de l’alcool mais de manière très occasionnelle et on peut estimer que sa consommation n’est plus problématique. Jorge a bénéficié de trois hébergements à Transit et a dernièrement été orienté au FGM en mai 2011. A ce moment-là, il était à la recherche d’une solution d’hébergement car il risquait de se retrouver à la rue. De plus, sa situation socio-administrative ne lui permettait pas de rechercher un logement ni même de pouvoir prétendre à une entrée dans une maison d’accueil puisqu’il ne bénéficiait plus de revenus. L’équipe sociale de Transit, avec l’accord de Jorge, a contacté le FGM afin de leur faire part de sa situation dans sa globalité. Cet appel a débouché sur un entretien d’accueil que Jorge a effectué au FGM pour y rentrer quelques jours plus tard. Quatre mois plus tard, le FGM détecte des difficultés et un grand renfermement sur lui-même de la part de Jorge et ce, notamment, suite à des difficultés administratives majeures qui ne lui permettent pas de faire avancer sa situation. A ce moment, le FGM nous recontacte et nous nous mettons d’accord sur l’intérêt d’une consultation psychologique auprès du psychologue du centre Transit, ce suivi ne pouvant être assuré par le FGM qui n’a pas de psychologue dans l’équipe. Le patient est demandeur d’un suivi psychologique. Il sera accompagné pour le premier rendez-vous par l’assistant social du FGM et un entretien avec tous les acteurs permettra de mettre en évidence les difficultés rencontrées par tous dans la situation du moment. Cet entretien débouchera sur quelques consultations psychologiques au sein du centre Transit qui le réorientera finalement vers une solution plus adaptée d’un point de vue psychothérapeutique. Orientation du Foyer Georges Motte vers Transit La situation d’Ali Ali est orienté au FGM par le centre Transit. Il y a passé quelques jours suite à un conflit conjugal. Ali se décrit comme étant un ancien consommateur d’alcool et d’héroïne, actuellement stabilisé par un traitement de substitution. Les travailleurs sociaux de Transit le connaissent peu. Il est très discret et ne manifeste aucun problème de comportement et de consommation. Ali souhaite intégrer le FGM afin de pouvoir occuper ses journées et de continuer ses démarches dans l’optique d’obtenir un article 60. Les deux premiers mois d’hébergement se déroulent de manière positive au sein du Foyer, à savoir qu’il remet rapidement sa situation socio-administrative en ordre, semble stabilisé au niveau de sa consommation et il est probable qu’il débute un article 60 durant le courant du mois de novembre. En septembre, Ali renoue avec son ex-compagne qui souhaite qu’il emménage de nouveau avec elle. Ali ne sait quelle position adopter par rapport à cette proposition et se laisse un temps de réflexion. A cette époque, les assistants sociaux du FGM constatent un changement d’attitude : Ali est beaucoup plus nerveux, il est moins impliqué dans son occupation, des conflits fréquents naissent avec les autres hébergés. Ses référents le voient à plusieurs reprises pour faire le point et l’aider à gérer cette situation. Toutefois, la situation se détériore : l’équipe constate qu’il ne prend plus sa médication de manière assidue. Il rentre régulièrement sous l’influence de produits, semble avoir consommé sur son lieu d’occupation et des hébergés se plaignent de vols, de rackets et de deals au sein de l’institution. L’équipe le confronte à son attitude et lui renvoie que s’il ne se remet pas en question par rapport à sa consommation, il y a un risque de sanction et de fin de prise en charge. Ali maintient qu’il ne consomme pas. Vu le peu de remise en question, les assistants sociaux du FGM lui laissent une semaine pour qu’il trouve un autre lieu d’hébergement. Toutefois, ils lui proposent également, avec l’accord des travailleurs sociaux de Transit, une réorientation vers leur centre avec un retour possible au FGM par la suite, s’il se stabilise et se remet en question par rapport à sa consommation. Ali accepte de retourner à Transit. Après une dizaine de jours, Ali reprend contact avec son référent du FGM et exprime le souhait de réintégrer le foyer. Il expliquera qu’il y a passé un séjour qui lui a permis de se remettre en question et qu’il se sent mieux suite à ce séjour. Le référent du centre Transit confirmera que le séjour s’est bien déroulé. L’équipe du FGM décide de le revoir en entretien d’accueil où les difficultés de l’hébergement précédent sont abordées. Ali exprime qu’il a pris conscience à Transit qu’il n’avait pas été « collaborant » avec l’équipe du FGM et que le fait de se voir offrir l’opportunité de revenir au sein du Foyer, lui a permis de se rendre compte que l’équipe était présente pour l’aider. Actuellement Ali est engagé sous contrat article 60. Au niveau consommation, il lui est arrivé de « rechuter » depuis ce passage à Transit mais Ali a pu en parler à son référent du FGM et cette rechute a été travaillée avec son thérapeute. Orientation du Foyer Georges Motte vers la phase IV de Transit (appartements supervisés) La situation de Vincent Vincent arrive au FGM en provenance de Transit. C’est la première fois qu’il est hébergé au sein d’une maison d’accueil. Avant son passage à Transit, il a été hospitalisé suite à une dépression ainsi qu’à plusieurs tentatives de suicide. Il se décrit comme un ancien consommateur d’héroïne (il n’a plus consommé depuis huit ans) stabilisé par un traitement de substitution. Cependant, il lui arrive fréquemment de surconsommer de l’alcool. Il souhaite aller au FGM pour être occupé durant la journée mais surtout pour, rapidement, retrouver un logement afin de récupérer la garde de ses enfants. Vincent exprime qu’il ne se sent pas prêt à rentrer dans le milieu traditionnel du travail et focalise son projet sur la recherche d’un logement. Durant les deux premiers mois de son hébergement, Vincent se caractérise par son dynamisme, son respect et son envie de finaliser son projet. Toutefois, ses recherches d’appartement n’aboutissent pas. Les raisons invoquées par les propriétaires sont généralement les suivantes : absence de contrat de travail, refus de la garantie locative du CPAS… Afin d’aider Vincent dans l’aboutissement de son projet, ses référents lui proposent les appartements de la phase IV de Transit. Vincent semble intéressé par cette proposition et pose sa candidature. Vu que son hébergement se passe bien au sein du Foyer Georges Motte, il lui est proposé un retour possible au sein du Foyer si la phase IV ne lui convient pas. De plus, Vincent continuera une occupation bénévole au sein des magasins de seconde main afin de ne pas rester inactif. Après avoir effectué les différents entretiens de candidature, Vincent prend possession de son appartement en phase IV. Durant son premier mois, l’équipe du FGM prend régulièrement contact avec le responsable de la phase de Transit pour l’avertir que Vincent ne vient jamais à son occupation bénévole. Le travailleur social de Transit renvoie que Vincent est très peu collaborant (peu de retour de ses démarches pour chercher un logement après la phase IV, peu d’explication sur son absence à son activité bénévole, sur sa difficulté de gérer son budget et absence aux entretiens obligatoires avec les travailleurs sociaux de Transit). D’ailleurs, si Vincent ne s’investit pas d’avantage, il y a un risque que son contrat se termine avant les trois mois prévus initialement. Le FGM tentera de revoir Vincent. Ce dernier se présentera finalement après plusieurs rendez-vous manqués. En un mois et demi de temps, Vincent a beaucoup changé. Il est beaucoup moins dynamique, son état physique semble se dégrader mais il ne tient pas compte de nos remarques. Après son deuxième mois passé en phase IV, les travailleurs sociaux de l’asbl Transit contactent leurs collègues du FGM pour les avertir qu’ils mettent un terme à la phase IV pour non respect de conditions de base. Vincent revient donc en hébergement au FGM. Suite à un entretien téléphonique avec le responsable de la phase IV, une rencontre entre tous les intervenants et Vincent est proposée mais l’intéressé ne souhaite pas cette rencontre. Il faudra plusieurs entretiens avec ses référents du FGM pour comprendre qu’il n’a pas été préparé à se retrouver seul dans un appartement. Il n’avait jamais vécu seul auparavant et le fait de se retrouver seul fut extrêmement difficile pour lui. De plus, il a ressenti cette collaboration entre les deux services comme quelque chose de très contrôlant.

Conclusions

Les collaborations telles que nous les concevons actuellement permettent, en partie, de répondre à des besoins et rencontrent un intérêt grandissant de la part des travailleurs des deux institutions. Le fait d’apprendre à se connaître, de tenter des collaborations nouvelles présente un challenge de tous les jours qui permet de créer et de recréer sans cesse de nouvelles pistes de travail au profit de l’usager qui a sa propre place au sein même de ce dispositif. Insistons enfin sur l’importance de la connaissance mutuelle et des objectifs communs qui permettent les réajustements nécessaires pour que ce processus de collaboration dynamique puisse perdurer dans le temps et s’ajuster aux besoins de chacun.

Documents joints

Cet article est paru dans la revue:

Santé conjuguée, n° 59 - janvier 2012

Les pages ’actualités’ du n° 59

Grève générale : les maisons médicales entrent dans le mouvement

La Fédération des maisons médicales a participé à la grève générale du 30 janvier. Parce que le monde tourne à l’envers, parce que quand les inégalités se creusent, les soins de santé sont sur la brèche….

- Dr Olivier Mariage

Aujourd’hui la crise…

Les politiques d’austérité sont aujourd’hui brandies comme la seule réponse réaliste à la crise économique et financière. Au nom de leurs associations, les signataires de cette carte blanche dénoncent cette politique à sens unique qui privilégie(…)

-

Le patient étranger face au cancer : projet d’accompagnement multiculturel

L’appréhension de la mixité culturelle constitue une question de société grandis-sante. Au-delà des difficultés de communication auxquelles sont confrontés les patients issus de milieux socioculturels très variés, dues notamment à la méconnaissance de la langue ou(…)

- Maccioni Johanna, Etienne Anne, Efira André

Les métiers de demain de la première ligne de soins

L’organisation des soins de santé s’oriente de plus en plus vers un développement des soins de première ligne et la prise en charge en ambulatoire. Les besoins en soins et en prévention sont croissants, et de(…)

- Barbosa Vanessa, Caremans Britt, Druyts Ingrid, De Munck Paul, Elysee Somassé, Florence Paligot, Jean Macq, Saint Amand Fabienne

Introduction

Introduction

Le projet thérapeutique ABC-VBH a été lancé en 2007 dans le cadre des projets pilotes fédéraux (service public fédéral Santé publique et INAMI). Ceux-ci visent à améliorer, via le travail en réseau, la concertation et la(…)

-

Présentation

Le réseau ABC-VBH

Le Réseau ABC-VBH est né d’une opportunité : l’appel à projets du ministère fédéral de la Santé concernant la création de réseau pour patients présentant une problématique chronique et complexe, pour qui la probabilité de devoir(…)

- Hers Denis

Atelier 2 : à l’origine du réseau : le patient

Atelier 2 : à l’origine du réseau : le patient

Cet atelier est le fruit de plusieurs rencontres entre quelques travailleurs de différentes institutions. Lors de ces réunions, nous avons, dans un premier temps, abordé la question du réseau comme nous l’entendons habituellement, au sens large,(…)

- Baetmans Claire

« Madame, je dois téléphoner à mon avocat ! »

L’histoire de Damien est exemplaire. Elle nous montre combien l’intervention coordonnée de différents intervenants est nécessaire au patient mais en même temps comment les intervenants autour du patient deviennent eux-mêmes parties du système du patient. «(…)

- Deckmyn Valérie

Quand le réseau sature

Une conception largement répandue du réseau a sa place dans les institutions : pour être correctement pris en charge, il est important de faire partie d’un réseau diversifié et pluridisciplinaire qui met au centre de son(…)

- Cifuentes Suarez Alba, Fieremans Valérie, Senay Sueda

L’avenir dure longtemps…

Le contexte dans lequel ce texte a été rédigé est celui d’une réunion clinique dont le thème était « Le temps qu’il faut ». Un thème qui invitait à réfléchir sur la question des prises en(…)

- Delapas Isabelle

M. D. à l’épreuve du cadre, le cadre à l’épreuve de M. D.

Loin d’être perçu par les soignants comme une structure définie à travers laquelle circule le patient, le travail en réseau est perçu comme un ensemble de ressources qui peuvent se trouver à la fois dans le(…)

- Ponsar Agnès

Atelier 3 : la (dis)-continuité des soins ou comment aborder la question de l’« Après » ?

Atelier 3 : la (dis)-continuité des soins ou comment aborder la question de l’ « Après » ?

Nous sommes souvent confrontés à la question de la fin de la prise en charge dans nos dispositifs. L’offre de soins en matière d’assuétude, telle qu’organisée actuellement, nécessite de réfléchir à la question de l’« Après(…)

-

La collaboration entre deux institutions.

Comment affronter les questions qui se posent « après » la prise en charge institutionnelle ? Nous avons décidé de présenter les collaborations entreprises entre le Foyer Georges Motte (FGM) et l’asbl Transit. Ces collaborations sont(…)

- Abdissi Yaël, Lorquet Romuald

La Coordination toxicomanie Anderlecht : un exemple pratique de collaboration entre soignants, réseau spécialisé et structures locales

Au niveau local, une coordination structurée entre différents types d’intervenants, spécialisés et généralistes améliore, la connaissance des uns et des autres et permet des synergies propices à une prise en charge plus globale des problématiques des(…)

- Fernandez Javier

Double diagnostic et comment travailler l’« Après », maintenant

Beaucoup de patients portent un « double diagnostic » de maladie mentale + assuétude. Ces patients complexes compliquent l’accompagnement en institution et rendent très difficile le travail préparant à « l’après hospitalisation ».

- Josson Corinne

« Des usagers de drogues à l’épreuve de la saturation et des modalités d’inclusion du réseau »

Les défis de la prise en charge des usagers de drogue n’ont jamais été aussi durs à relever. Les patients vivent des situations de plus en plus difficiles, ils sont touchés de plein fouet par la(…)

- Husson Eric

Le lien et le respect des valeurs comme outils de travail : l’expérience des équipes mobiles du SAMU social de Bruxelles

Les équipes mobiles du Service d’aide médicale urgente (SAMU social) vont vers les sans-abri. Au fil du temps, elles ont appris à les aborder tout en respectant leurs choix. Leur constat est sans appel : aujourd’hui(…)

- Timm David

Ouvertures

Ouvertures

La construction d’un « fil rouge » entre les divers textes regroupés ici n’est pas facile. En effet, ces textes sont, et cela vaut pour chacun d’entre eux, une contribution à part entière, enrichissant le champ(…)

- Boumedian Naoual, De Vos Marc, Hers Denis, Lorquet Romuald

Atelier 1 : quelles demandes pour quels problèmes

Atelier 1 : quelles demandes pour quels problèmes…

L’atelier s’articulera autour de trois spécificités de la demande : la demande a minima, l’absence de demande et parfois la contrainte aux soins, son caractère urgent du point de vue de l’envoyeur, du demandeur et du(…)

- Corinne Nicaise

Quelle demande pour quels problèmes…

Au sein du Réseau ABC – VBH, plusieurs groupes de travail ont été constitués en fonction des caractéristiques et de la temporalité du cheminement du patient dans le réseau de soin. Un premier groupe s’est plus(…)

- Laurent Michèle

Demande ’a minima’, questions maximales !

Ce n’est pas parce que la demande est « a minima » qu’elle n’est pas complexe. Exemple de l’accès à un séjour en hôpital.

- Baksteen Jo

Le généraliste et la demande ’a minima’

La demande ’a minima’ adressée au généraliste met en évidence les défauts de communication et de collaboration entre eux et le secteur spécialisé.

- Dr Axel Hoffman

Le Tribunal de l’application des peines et l’aide contrainte

La mise en place du Tribunal de l’application des peines (TAP) en 2007 a défini les modalités de l’exécution des peines et y a introduit le débat contradictoire.

- Polet Virginie

Le travail sous contrainte : questions

Un traitement des assuétudes est souvent posé comme condition à l’octroi de congés pénitentiaires. Quel en est l’intérêt, quelles questions cette pratique pose-t-elle ?

- De Vos Françoise

Demande urgente ou urgence de l’intervenant ?

La demande de prise en charge urgente d’une situation de dépendance mobilise différentes compétences, humaines, sociales et psychiatriques, qu’il faut sans cesse remettre en question. La première de ces compétences, si tant est qu’il s’agit d’une(…)

- Deschietere Gérald

De Lausanne à Bruxelles

Assuétudes, l’expérience vaudoise

La drogue évolue. Ses usagers d’aujourd’hui sont différents de ceux d’hier et la société pose sur eux et sur l’accompagnement à leur apporter un nouveau regard (que ne partagent pas les vieux démons moraux encore vivaces).(…)

- Besson Jacques

Bruxelles, Lausanne et le généraliste

En Belgique, la place du généraliste dans les dispositifs de prise en charge des assuétudes est reconnue mais mal identifiée. L’expérience vaudoise ouvre des pistes pour clarifier cette place et invite à repenser globalement notre système.

- Dr Axel Hoffman

« … et le modèle bruxellois » ?

Face au modèle vaudois exposé par le professeur Besson, le « modèle bruxellois » de prise en charge des assuétudes se caractérise par la richesse et la diversité du secteur mais aussi par son éclatement. Il(…)

- Lorquet Romuald

Comme un moment de césure

Le moment hospitalier est un point très particulier dans le parcours d’une personne souffrant de dépendance. C’est une rupture complète par rapport aux différents milieux qu’il a connu jusque là, une bulle parfois idéalisée entre un(…)

- Van Wijnendaele Rodolphe

Renforcer le continuum, de la prévention à la prise en charge

En matière de drogues, Psytoyens souligne l’importance de la prévention, notamment sous certains de ses aspects moins abordés, de la formation et du soutien des acteurs, et d’une prise en charge non stigmatisante s’installant dans la(…)

- Gelders Chantal

Hébergement et addiction

Dans le secteur de l’hébergement des sans-abri, les tensions entre les contraintes de la vie collective et la prise en charge individualisée sont très fortes. C’est pourquoi il importe de développer la connaissance réciproque et la(…)

- Renson Marc

Pourquoi une coordination ’assuétudes’ ?

Dans l’esprit de la note politique fédérale ’drogues’ de 2001 et de la Conférence interministérielle de 2010, les politiques en matière de drogues doivent donner la primauté au traitement sur la répression. La justice se retrouve(…)

- De Craen Edith