Jacques Brel, Les vieux.
Les vieux ne meurent pas, ils s’endorment un jour et dorment tro p longtempsIls se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pour tantEt l’autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévèreCela n’importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enferVous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrinTraverser le présent en s’excusant déjà de n’être pas plus loinEt fuir devant vous une dernière fois la pendule d’argentQui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t’attendsQui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attendJacques Brel, Les vieux.
n° 72 - septembre 2015
Tous les trois mois, un dossier thématique et des pages « actualités » consacrés à des questions de politique de santé et d’éthique, à des analyses, débats, interviews, récits d’expériences...