Aller au contenu

Gouverner le capitalisme ?


Santé conjuguée n° 63 - janvier 2013

Isabelle Ferreras est sociologue et politologue, chercheure au Fonds national de la recherche scientifique (FNRS) à Bruxelles et à l’université d’Harvard et professeure à l’université catholique de Louvain. Elle vient de publier un petit ouvrage : Gouverner le capitalisme ?1. Christian Legrève nous en présente sa propre lecture, subjective, en la reliant au sens que peut prendre l’autogestion dans les maisons médicales.

C’est un petit ouvrage décoiffant et un peu énervant. Il m’énerve à plus d’un titre. D’abord parce que je ne partage pas un certain nombre d’a priori idéologiques qui en sont le fondement. Pour l’auteure, « le fait capitaliste n’est pas, aujourd’hui, contournable. ». Elle situe clairement sa recherche dans le cadre de l’entreprise capitaliste, sans remettre en cause la légitimité du profit. Elle conteste, par contre, la pertinence de se centrer sur la lutte contre les inégalités économiques. Il m’énerve aussi, à l’inverse, parce que sa proposition repose sur l’idée que les propriétaires du capital financer sont soucieux « d’éviter la révolution, ou – moins gravement – la perte de leurs capacités d’innovation, la perte d’efficacité du travail, l’absentéisme, la démotivation et la dépression de leurs ressources humaines ». Que les actionnaires, en bref, souhaitent s’investir dans la recherche d’un mode de gouvernement des entreprises « légitime, raisonnable et intelligent ». Je n’en crois rien. Deux chambres pour un pouvoir égal entre travail et capital Et pourtant… Pourtant, il y a des choses à aller chercher dans son travail. Dans un curieux appendice (24 objections au bicamérisme économique – sa proposition), on trouve matière à encouragement sur notre chemin. L’objection 13 est la suivante : « Le modèle autogestionnaire a été tenté et a échoué. C’est une solution du passé, pas de l’avenir ! ». Et elle contre-argumente : « Faux ! Personne ne peut affirmer que ce modèle a échoué car l’échantillon d’évaluation est trop faible. On sait, par exemple, que l’échec de certaines entreprises autogestionnaires peut être imputé aux difficultés d’accès au crédit (…). ». Son analyse montre que le capitalisme et le marxisme ont ramené l’entreprise à sa seule fonction instrumentale (production en vue d’un profit pour les uns, et d’un salaire pour les autres) au détriment de ce qu’elle appelle la fonction politique. La fonction politique, telle qu’elle l’a définie, c’est bien l’organisation de la délibération entre les différentes parties prenantes au sujet des finalités et des moyens. Et c’est bien sur la diversité des conceptions du capital qu’elle est basée. Pour Isabelle Ferreras, il est temps de proposer une structuration de l’entreprise comme institution politique. La gouvernance démocratique étant « le standard du politique dans les sociétés occidentales en modernité avancée », il n’est plus possible que les détenteurs du capital financier accaparent le pouvoir. Elle fait le constat que, pour la première fois dans l’histoire, tous les jeunes adultes européens des deux sexes ont été éduqués par des parents « nés avec le droit de vote ». Après une analyse historique de l’apport du bicaméralisme politique2 dans l’évolution de nos sociétés, elle formule sa proposition, qui consiste à initier cette évolution dans le monde économique, et à organiser le gouvernement des entreprises sur base de deux chambres d’avis, l’une représentant « les apporteurs de capital », l’autre « les investisseurs en travail », les deux exerçant un pouvoir égal sur l’exécutif, la structure de management. Participation : à la gestion ou au gouvernement ? Une partie de nos questions de départ tournaient autour du sens politique de l’autogestion, de sa pertinence face à un pouvoir économique qui a changé. De la réalité de la reprise autogestionnaire du pouvoir, de l’exercice de la liberté économique. De la capacité de l’autogestion à incarner une alternative. A l’occasion de l’analyse des stratégies syndicales, Ferreras nous dit « (…) Nos démocraties capitalistes font, aujourd’hui, face à leur propre contradiction. Les salariés demandent d’être émancipés et veulent sortir de la subordination domestique, imposée unilatéralement par l’employeur – représentant des apporteurs en capital. Et le travail n’est que plus efficace et innovant s’il est exercé avec responsabilité. ». Voilà, en creux, un magnifique plaidoyer pour la pertinence politique d’une structure autogestionnaire. Elle considère qu’il faut revenir sur la frontière entre les libertés politiques et le domaine économique, où seule la liberté des détenteurs du capital est garantie, alors que l’absence de liberté des travailleurs est maquillée par l’invention, la fiction, du contrat de travail. Selon Isabelle Ferreras, la logique de fond de toutes les innovations institutionnelles du XXème siècle en matière de démocratie au travail, c’est d’impliquer les travailleurs dans la gestion de l’entreprise à l’intérieur d’un cadre fixé par les apporteurs en capital. « C’est ce que nous appelons participer à la gestion de l’entreprise, par opposition au fait de peser sur le gouvernement de l’entreprise ». La nuance est importante, et l’auteure s’y arrête longuement. Dans la délibération sur le gouvernement de l’entreprise, les termes de l’échange sont politiques. « Ils touchent aux conceptions de la justice et portent sur les finalités et les moyens de l’activité. » En transposant aux maisons médicales, voilà qui ouvre un horizon de sens à donner à notre organisation. Il ne s’agit pas tant, dans nos structures, de marchander les conditions de travail que de délibérer sur les finalités de notre action. Au passage, ceci rend tout son sens spécifique au cadre syndical dans nos structures autogérées. « (…) Il est fondé – et urgent – d’abandonner un schéma de compréhension simpliste de l’entreprise, d’autant plus lorsqu’on se pose la question de son gouvernement. (…) De ce point de vue à construire, la diversité de [ces] contributions pourra être consolidée. Et de leur éparpillement actuel pourra naître une consolidation des connaissances dignes d’un véritable champ scientifique, riche des controverses scientifiques qui pourront enfin se construire au départ de cette diversité. ». La poursuite, l’observation et l’amélioration de la pratique autogestionnaire prendrait donc sens dans une histoire de la sociologie du travail et de la démocratie plus largement, et pourrait nourrir un champ scientifique nouveau qui se construit, que viennent alimenter les disciplines qui, en fait, sont structurées chacune autour d’une de nos définitions du capital. Rationalité politique de l’entreprise : explorer les possibles À la source de la proposition de Ferreras se trouve une réflexion sur ce qu’est une entreprise. On l’a vu, l’entreprise est, sans conteste, le lieu de déploiement d’une rationalité instrumentale, où l’actionnaire recherche le retour le plus important, et le salarié les meilleures conditions de travail, de salaire notamment. Mais c’est, en même temps, le siège d’une autre rationalité, de type politique. Et celle-là serait largement portée par lesinvestisseurs en travail, qui engagent leur personne au quotidien dans le travail. « Cela revient à dire que le rapport au travail, à l’investissement dans le travail – et dans l’entreprise plus généralement – au-delà de ses aspects techniques et instrumentaux, se nourrit de sens, est support de sens. ». Encore une fois, vues comme ça, nos équipes peuvent devenir un formidable laboratoire pour le futur. Cela à la condition qu’on ne marche pas à contre-courant de l’histoire que raconte Ferreras, en se repliant sur une conception strictement instrumentale de nos rapports. L’organisation autogestionnaire, certes problématique, ouvre potentiellement des espaces au déploiement de la rationalité politique de l’action en soins de santé. « Au niveau descriptif, l’entreprise est comprise comme instituant une lutte d’influence et un compromis entre ces deux rationalités. Elle est le siège, actuellement, d’un rapport de force d’autant plus violent qu’il n’est pas canalisé par des institutions appropriées. ». On peut également éclairer à quel point cette vision rend leur place à chacune des définitions du capital évoquées en première partie du cahier. Capital social, culturel, symbolique, politique ne peuvent s’enrichir et s’exprimer que dans un cadre où il est fait place à la rationalité politique de l’entreprise. Nos (réputées) épuisantes réunions d’équipe, nos (soi-disant) interminables assemblées générales, nos (supposées) inutiles journées au vert peuvent certes être améliorées, mais sont les lieux irremplaçables d’expression de cette rationalité-là. A nous de faire qu’ils le restent. Ou le redeviennent. Le travail : expressif et public Qu’est-ce que le travail ? Question idiote ? Pas tant que ça ! C’est un autre fondement de la proposition du bicaméralisme économique. « Travailler veut-il dire quelque chose, à part gagner un salaire ? ». L’auteure s’attache à analyser ce que représentent pour les salariés l’expérience du travail, et, partant, l’institution dans laquelle cette expérience prend place. Elle insiste d’abord sur la dimension expressive du travail. Dans son vocabulaire, expressive signifie porteuse de sens. Et elle décrit quatre dimensions à cette expressivité du travail : travailler, cela représente le fait d’être autonome, d’être inclus dans le tissu social, de sentir utile, et, enfin, de faire « un travail intéressant ». Elle relève ensuite le caractère public du travail. Elle souligne l’évolution qui nous a conduits d’une économie industrielle à une économie de services. Le secteur tertiaire est certes hybride, mais l’expérience du travail y présente un certain nombre de caractéristiques communes. Elle en souligne une, dont l’impact est encore mal identifié : c’est la présence, directement sur le lieu de travail ou indirectement, outre les collègues, chefs et subalternes, de la figure du client. Cette irruption a des conséquences sur la sociologie des relations de travail, parce que les salariés doivent composer avec les différents modes de communication, ceux qu’ils développent entre eux, avec les clients, et aussi entre eux sous le regard des clients. Nous sommes dans le cadre de l’entreprise capitaliste marchande, mais nous voyons directement les analogies. Dans le monde capitaliste, Ferreras décrit encore « le régime d’interaction domestique » promu par le management dans les relations avec le client. Elle utilise délibérément le terme domestique pour rapprocher ce régime de celui qui liait les domestiques aux maîtres (mettant les uns au service des autres, supposant l’anticipation des attentes des seconds par les premiers), et pour insister sur la contradiction avec l’espace public de la relation. Ici encore, nous pouvons réfléchir aux analogies avec notre situation, avec le système complexe de nos relations ambivalentes entre collègues, entre pairs du même secteur, et avec les patients, dans les différentes situations où nous les rencontrons.

Documents joints

  1. Ferreras I., Gouverner le capitalisme ?, PUF, Paris, 2012. Toutes les citations dans ce texte renvoient à ce livre.
  2. Le bicamérisme (ou bicaméralisme) est un système d’organisation politique qui divise le parlement en deux chambres distinctes, une chambre haute et une chambre basse. Le mot, introduit au XIXème siècle, est constitué de « bi » (deux) et de « camera » (chambre en latin) (Wikipédia).

Cet article est paru dans la revue:

Santé conjuguée, n° 63 - janvier 2013

Les pages ’actualités’ du n° 63

Peut-on soutenir des grèves lorsqu’on est une association d’employeurs ?

La particularité des maisons médicales autogérées est que la plupart du temps les travailleurs sont aussi des employeurs. Alors une association d’employeurs qui soutient l’une ou l’autre grève, ce n’est pas banal. Quel sens cela a-t-il(…)

- France Defrenne

Un service pour le bien-être au travail dans des associations bruxelloises

L’accord non-marchand signé en 2010 entre la Commission communautaire française – COCOF et les partenaires sociaux des associations de service à la personne prévoit une mesure « Emploi-Bien-être ». Elle se concrétise par des projets menés(…)

- Dominique Wautier

Réforme de l’état : et la solidarité dans tout cela ?

2015 devrait voir l’application de la 6ème réforme de l’Etat, décidée en 2011. Pour la première fois, la sécurité sociale est concernée puisqu’il est notamment prévu que l’entièreté des allocations familiales et certaines branches de l’assurance-maladie(…)

- Isabelle Heymans

Et maintenant ? Jeter un pont vers la démocratie économique

Et maintenant ? Jeter un pont vers la démocratie économique

Au terme de ce cahier, nous sommes dans l’ambivalence. Nous avons l’impression d’avoir réussi une partie de notre pari. Notre approche des différentes définitions du capital a permis de déconstruire le concept d’autogestion. Nous avons ouvert(…)

- Christian Legrève

Le capital : les facettes du diamant

Le capital : les facettes du diamant

Le capital n’est pas seulement lié à l’argent, il revêt bien d’autres aspects. Des aspects qui peuvent même parfois sembler contradictoires. Les problèmes et conflits autour de l’autogestion ne viendraient-ils pas d’ailleurs de ces contradictions, non(…)

-

Relire Bourdieu pour favoriser la démocratie

Dans le cadre de ses études à la Faculté ouverte de politique économique et sociale, FOPES, Coralie Ladavid écrit en 2002 son mémoire sur le fonctionnement autogestionnaire en maison médicale. Elle revisite pour nous son travail(…)

- Coralie Ladavid

Capital, qui es-tu ?

Nous avons voulu explorer ce que veut dire le mot capital, pour cesser de s’en effrayer. Pour se le réapproprier. Parce que nous toutes et tous en avons été expropriés. Tout comme de la politique, dont(…)

- Christian Legrève, France Defrenne, Gaëlle Chapoix, Ingrid Muller

Quelques clés pour lire l’autogestion dans les maisons médicales

Organisation et décision : l’empreinte de l’humain

Dans le cadre de son master en sciences de gestion à finalité en management des entreprises sociales (HEC-ULg), Elodie De Pauw rédige un mémoire sur les modèles organisationnels de quatre maisons médicales. En 2011, elle réalise(…)

- De Pauw Elodie

Décider ensemble, oui et comment ?

Décider ensemble, c’est parfois long et laborieux. Ne perd-on pas un temps précieux qui pourrait être investi dans la relation avec les patients, dans les projets de l’équipe ? Pourtant, on constate que les décisions prises(…)

- Gaëlle Chapoix

Gouverner le capitalisme ?

Isabelle Ferreras est sociologue et politologue, chercheure au Fonds national de la recherche scientifique (FNRS) à Bruxelles et à l’université d’Harvard et professeure à l’université catholique de Louvain. Elle vient de publier un petit ouvrage :(…)

- Christian Legrève

Quelques clés pour lire l’autogestion dans les maisons médicales

Certaines alternatives existent depuis longtemps, d’autres continuent de se créer. Ces pratiques peuvent s’appuyer sur les expériences passées ou contemporaines, tout en restant en tension avec le contexte dans lequel elles évoluent. En tension, mais aussi(…)

-

La diversité des modèles : une richesse en soi

Christian Legrève revient sur l’enquête du groupe de travail de gestion menée en 2009-2010. Il relit quelques unes de ses conclusions, en regard avec la notion de capital. Pour lui, c’est la diversité des modèles d’autogestion(…)

- Christian Legrève

Regards d’ailleurs

Syndicats : pas leur tasse de thé !

Jean-Marie Léonard est membre fondateur de la Plate-forme d’action santé et solidarité. Mais c’est en tant qu’ancien permanent national du SETCa non-marchand qu’il nous apporte ici son point de vue sur l’autogestion. Son regard balaye le(…)

- Léonard Jean-Marie

Le Début des Haricots cultive l’autogestion

Le Début des Haricots est une association d’éducation relative à l’environnement née en 2005. Elle promeut l’autogestion dans son fonctionnement interne comme dans ses services, en tant que levier d’émancipation et de réappropriation du pouvoir. Brève(…)

- Malorie Cauchy

Sud:quand les communautés prennent part à la santé

Deux personnes, deux regards. L’une venant du Nord, l’autre du Sud. Deux regards singuliers mais complémentaires sur les notions de cogestion, ou de partage du capital, dans les pays du Sud.

- Sow Abdoulaye, Van der Vennet Jean

Regards d’ailleurs

La société néolibérale mondialisée se caractérise notamment par l’individualisme, la centralisation du pouvoir et la recherche absolue du profit. Conséquences : partout, les citoyens sont de plus en plus déconnectés des prises de décision qui les(…)

-

Les Enfants de Dieu font de la politique

Le centre des Enfants de Dieu prend en charge des enfants de la rue avec une méthode audacieuse et originale : ce sont les jeunes et non les adultes qui « gèrent » le centre selon(…)

- Aurore Dhaeyer

Maisons médicales : la confrontation des idées

Maisons médicales : la confrontation des idées

Transmission ou innovation, utopisme ou pragmatisme, c’est la diversité des points de vue qui fait la richesse d’un groupement ou d’une fédération. Prendre en compte cette diversité, c’est avant toute chose remonter aux sources, revenir aux(…)

-

Chacun se bat, et c’est bon pour la santé !

Chez Claire Geraets, cofondatrice de la maison médicale La Clé, médecine et politique s’entremêlent inexorablement. Elle nous détaille avec conviction le sens, ou plutôt les sens, du capital des maisons médicales. Un capital qui est financier,(…)

- Christian Legrève, Claire Geraets

Entretenir le feu

« Le combat, c’était de s’opposer au système capitaliste. Et aux hiérarchies. » Henri De Caevel était généraliste dans une maison médicale, à Tournai, au vieux chemin d’Ere, une équipe qui existe toujours, mais qui n’est(…)

- Christian Legrève, De Caevel Henri

Centre de santé du Miroir : en quête de plus d’égalité

Il y aura bientôt dix ans que Edouard Mairlot a quitté le centre de santé du Miroir. Celui-ci est né en 1980 de la rencontre entre un besoin et un désir. Le médecin nous livre aujourd’hui(…)

- Edouard Mairlot

Egalité salariale : chronique d’une mort annoncée ?

Après une belle et longue carrière à la Confédération des syndicats chrétiens – CSC, Fernand Antonioli met à profit son temps libéré pour exercer un mandat de conseiller communal. Mais son intérêt pour nous est qu’il(…)

- Fernand Antonioli, Ingrid Muller

Maisons médicales : une communauté d’usage

C’est à la lumière de la micropolitique des groupes de David Vercauteren, que Gilles Henrard examine la question du pouvoir dans les maisons médicales. Un pouvoir qui se possède, qu’on exerce, qu’on se réapproprie, qu’on se(…)

- Gilles Henrard

L’autogestion à travers le rétroviseur

Sophie Darimont a été infirmière en maison médicale. Aujourd’hui enseignante, elle jette en arrière un regard critique sur son expérience du « décider ensemble ». Une expérience de participation qui reste une chance, nous confie-t-elle, mais(…)

- Ingrid Muller, Sophie Darimont

Un trésor aux dimensions multiples

Caroline Lecler est accueillante depuis 1995 à la Passerelle et a participé à la fondation de la maison médicale l’Herma où elle travaille également depuis 1996. Pour Caroline, le capital est un trésor qui n’a rien(…)

- Caroline Lecler, Ingrid Muller

Introduction

Introduction

L’autogestion, un projet pluriel On a l’habitude de voir un lien indissociable entre capital et capitalisme. Le capital est la richesse que le capitaliste accumule et rentabilise sans fin. Dans l’optique marxiste en particulier, il le(…)

-