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Le grand malheur et le lien social


Santé conjuguée n° 58 - octobre 2011

Et si le grand malheur, qui soude les liens sociaux dans certaines sociétés avait tendance à les affaiblir dans la nôtre ?

Un homme, un clochard on aurait pu dire, se présenta un jour auprès de l’infirmière qui nous raconta cette histoire. Ses mains étaient couvertes de plaies purulentes… Elle lui demanda pourquoi il n’avait pas consulté plus tôt. Il marmonna sa réponse : « ma maison a brûlé, j’ai perdu ma femme et mes deux enfants… ».

La mort, la vie, la solidarité

L’homme est, paraît-il, le seul animal qui enterre ses morts et les rites funéraires ont été parmi les premières manifestations de l’Humanité. Ils ont laissé parmi les plus vieux vestiges des anciennes civilisations. Ces rituels révèlent sans doute le coeur de la culture qui les pratique. Sur les hauts plateaux du Tigré où, il y a près de 2000 ans, l’homme a élevé des monuments funéraires qui comptent parmi les plus hauts monolithes jamais érigés dans le monde – la plus grande stèle d’Axoum pesait cinq cents tonnes – les funérailles constituent un événement essentiel à célébrer et un moment de vie sociale très important. Depuis 1987, j’apprends à connaître le Tigré, la province septentrionale de l’Ethiopie. Là, la mort est un organisateur social. Quand un membre de la communauté décède, ils seront plusieurs dizaines, parmi les proches, à passer les premières nuits auprès de la famille endeuillée, malgré l’exiguïté des maisons. Les funérailles ponctuent la vie des gens et chacun doit régulièrement visiter la famille d’un mort. Tout adulte accomplit cette démarche plusieurs fois par semaine. Là-bas, les gens ne partent pas en vacances, encore moins avec leurs amis, mais visiter les proches frappés par le destin occupe une part importante du temps. Quand un expatrié revient au pays, un de ses premiers devoirs est de faire le tour des familles où la mort est entrée depuis son dernier passage. A l’enterrement, qui se fait le jour même ou à l’aube du lendemain, participent souvent plusieurs centaines de personnes. Beaucoup de participants n’ont même pas demandé l’autorisation de quitter leur travail. Cela ne se demande pas. Les funérailles durent plusieurs jours où défilent les proches, la famille, les voisins, les amis. Aux premiers contacts, on pleure, beaucoup, tous ensemble. Petit à petit, lors des passages suivants, les visiteurs trouvent des mots de réconfort, ils encouragent à continuer la vie. Les gestes et les mots sont toujours les mêmes, à peu de choses près, répétés par chaque visiteur. Quand le visiteur arrive des mois après le décès, il entre en pleurant, ce qui fera pleurer les membres présents de la famille endeuillée. Son rôle alors sera de les consoler, rappelant ce qu’est la vie, ce qu’est la mort, les qualités du défunt… Si la mort est provoquée par un tiers, lors d’un accident de la route par exemple, il est usuel que la famille du responsable, père et mère, frères et soeurs, cousins et cousines arrivent chez la victime pour présenter leurs excuses. Cela peut faire plus de cent personnes là où chacun se doit de connaître ses cousins jusqu’au sixième degré. A cette occasion, ils apportent des casseroles et des plats, des cruches pour servir à manger et à boire. Celui qui connaît des gens, l’hyène ne le mangera pas. (proverbe éthiopien) Après quarante jours, la famille organise une fête en l’honneur du défunt, l’arbaha, et plus tard, quand elle aura réuni l’argent nécessaire, elle fêtera le teskar, beaucoup plus somptueux, où, souvent, les convives partagent de la viande crue. Il y a longtemps, en boutade, j’avais posé une question naïve, si on pouvait inviter vingt personnes pour le teskar. Cela provoqua un éclat de rires général. A quoi cela servirait-il pour vingt personnes ? Il faut au moins inviter deux cents personnes, et après la fête, il est de bon ton de remettre encore de la nourriture aux convives, qu’ils emporteront chez eux. Les riches qui en ont les moyens peuvent fêter le teskar au moment de l’arbaha. Pour le teskar du père d’un ami, on avait tué huit boeufs. Le teskar est une de ces nombreuses fêtes qui sont des moyens de distribuer la nourriture entre riches et pauvres au Tigré. Des prêtres y participent, avec leurs capes dorées et leurs ustensiles colorés, les gens prient en choeur et plus tard, des asmaris, des troubadours pourront scander des chants à la gloire du défunt, enveloppés dans des mélodies les plus envoûtantes, essentiels car ils rejoindront les souvenirs que chacun gardera du défunt. Jadis, l’assemblée assistait aussi à des parades de chevaux, tandis que les esclaves défilaient avec de grandes jarres remplies de boissons. Une famille rassemblera plus facilement de l’argent pour organiser des funérailles que pour financer l’achat de médicaments ou une opération chirurgicale pour un proche malade. Avant de chercher des réponses à la question de la sécurité sociale, les habitants du Tigré ont mis en place des systèmes de solidarité très élaborés pour pouvoir prendre en charge les dépenses autour des funérailles. Les gens se regroupent en une communauté qu’ils appellent hider. En ville, on y paye un droit d’inscription et une cotisation annuelle dont les montants dépendent du groupe. Les membres ainsi unis se lient pour toute une série de droits et de devoirs, lors d’événements de la vie, mais surtout en cas de décès, car ceux-ci, souvent, surgissent à l’improviste. Ces communautés autogérées, composées d’une centaine de personnes possèdent ainsi un capital qui permet de faire face aux imprévus du destin. Elles se constituent une réserve de matériel : tentes, bancs et tables, vaisselle…Un pauvre peut faire partie d’un groupe de riches. Il ne payera pas de cotisation, mais en échange il devra rendre différents services, comme parcourir les rues avec une trompette pour annoncer les décès et faire le tour des membres. Participer à un tel groupe est essentiel pour faire face aux frais et à l’organisation des cérémonies, notamment pour la tente qu’il faut monter pour accueillir les visiteurs. Sans ce système de solidarité, la plupart des gens ne pourraient jamais trouver le temps et les moyens pour célébrer comme il se doit l’enterrement d’un proche. Les membres du hider passent quotidiennement dans la famille du défunt pour apporter leur contribution en nourriture et boissons. Depuis peu, ces hider s’orientent aussi vers une prise en charge partielle de certains frais médicaux.

Evitez de mourir en Europe !

Une amie d’Ethiopie assista à un enterrement en Belgique. Effrayée, elle recommandait d’éviter de mourir en Europe, car ici, un enterrement ne ressemble à rien. Les gens y sont rares, habillés comme pour une quelconque fête et n’y pleurent même pas. A l’époque où nous cherchions une maison, une autre amie éthiopienne avait donné un argument décisif, qu’il valait mieux habiter un peu en dehors du centre car si on te tue dans le centre, personne ne pourra dire qui tu es, tandis qu’en dehors, on pourra dire de quelle maison tu viens. Un jour, nous fûmes contactés pour aider un jeune Amhara inconnu, mort en Belgique. La communauté éthiopienne, dont la grande majorité ne le connaissait pas a collecté en deux jours 150.000 francs belges pour rapatrier son corps au pays. Aux funérailles grandioses de François Mitterrand, une Ethiopienne relevait qu’il avait de la chance, que pourtant il était un homme comme les autres, comme les Rwandais morts qui flottaient dans l’eau, qu’il avait été fait en neuf mois comme eux… Le même Mitterrand avait écrit : « Des civilisations, avant nous, regardaient la mort en face. Elles dessinaient pour la communauté et pour chacun le chemin du passage. Elles donnaient à l’achèvement de la destinée sa richesse et son sens. Jamais peut-être le rapport à la mort n’a été si pauvre qu’en ces temps de sècheresse spirituelle où les hommes, pressés d’exister, paraissent éluder le mystère. Ils ignorent qu’ils tarissent ainsi le goût de vivre d’une source essentielle. ». Dans notre société, la mort est devenue un événement rare. Les rituels ne sont plus partagés par tous. Dans les films américains, les scènes dans les cimetières réunissent en général quelques personnes. Le doyen de Spa me disait déjà dans les années 1980 qu’une fois sur quatre, il n’y avait personne pour accompagner le défunt à ses funérailles. Dans une société qui accorde tellement de place au bonheur, à la jouissance, au présent, la mort et le deuil sont le mal absolu. La mort est devenue rare, mais elle a perdu son sens. Nous ne sommes pas entraînés comme les gens du Tigré. Le malheureux tend à devenir le pestiféré des temps modernes. Notre société est beaucoup plus individualiste, mais les gens peuvent être plus créatifs aussi. Face au deuil d’un proche, des attitudes de panique, d’évitement, de fuite peuvent exister, mais aussi des gestes d’amour, de fraternité, de compassion où parfois se mêlent spontanéité et créativité. J’ai entendu des parents qui avaient perdu un enfant : il me semblait parfois qu’ils souffraient plus de leurs relations avec les autres vivants (leurs enfants survivants par exemple) que de la perte de leur enfant chéri. L’absence de rituel établi fait que souvent des mots ou des gestes maladroits sont commis. Parfois irréparables. Des distances s’établissent, par discrétion ou pudeur parfois, par peur d’autres fois. Des gestes de compassion risquent d’être chargés de plus de pitié que d’empathie, de faire place à des mouvements de panique. Il est plus difficile de partager ce qu’on ignore que ce qu’on a déjà vécu tant de fois. On dit que dans les années qui suivent la mort d’un enfant, 50% des couples se séparent. Au Tigré, le deuil est un rituel bien établi, souvent répété, aussi bien par les gens frappés par le destin que par l’ensemble de la communauté. Chez nous, c’est chaque fois un drame où il faut inventer les gestes et trouver le chemin pour avancer : cela se fait d’un côté par chacune des personnes endeuillées et de l’autre par l’entourage, pour le meilleur et pour le pire. Dans notre société partagée entre le travail où il s’agit d’être productif et la vie privée où il s’agit de jouir, le grand malheur trouve difficilement sa place. Il peut être un briseur de lien social et entraîner un repli sur soi. La loi du travail est le profit et dans le temps libre, il faut profiter. Ce monde a prévu peu de place pour ceux qui souffrent. On a trouvé les anti-dépresseurs dont les ventes explosent. Qui sait les effets des antidépresseurs et des anxiolytiques sur le lien social ? Nos sociétés sont pauvres en rituels qui renforcent les liens entre ses membres. Elles abondent en jeux, comme les sports qui privilégient souvent la compétition. Car si la fin du rituel est le rassemblement d’un groupe humain, la fin du jeu est souvent la désignation d’un vainqueur.

Aux sources du malheur

Nous écoutons nos patients : souvent, aux sources de la consommation d’alcool, d’héroïne, aux origines du décrochage social, de la marginalité, de l’errance, de la clochardisation, il y a un drame, un malheur qui n’a pu être suffisamment dit, écouté, partagé, un isolement social qui s’en est suivi ou qui s’est renforcé. Et suivent alors des réactions en chaîne qui se renforcent l’une l’autre : la perte de lien social, la perte de la santé, la perte de l’estime de soi, l’isolement, les difficultés économiques… Il ne s’agit bien sûr pas d’idéaliser les traditions du Tigré. Christian Bobin écrivait : « deux biens sont pour nous aussi précieux que l’eau ou la lumière pour l’arbre : la solitude et les échanges. ». Si là-bas, les échanges abondent, il peut être oppressant, parfois, pour un occidental qui partage la vie de la communauté au Tigré, d’y chercher en vain un moment de solitude. Une des questions essentielles de nos sociétés est celle des solidarités qui s’appuient sur des relations humaines et pas seulement des dispositifs administratifs. Peut-on imaginer de retrouver des rituels partagés ? Des réponses ont été apportées dans ce sens, par des groupes qui se sont créés, comme des parents qui ont perdu un enfant, et qui se retrouvent entre eux, pour partager ce qui se partage difficilement dans le monde des autres. Contrairement au Tigré où ils n’ont là aucun rôle, les soignants, dans nos sociétés doivent être vigilants au vécu et au devenir à court terme des patients qui vivent un grand malheur, où guette le cercle vicieux de l’exclusion.

Documents joints

Cet article est paru dans la revue:

Santé conjuguée, n° 58 - octobre 2011

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