Aller au contenu

Il faut promouvoir des politiques de santé progressistes et égalitaires


Santé conjuguée n° 47 - janvier 2009

Une plate-forme Santé Solidarité : qui ? Quoi ? Pourquoi ?

Tant qu’on conquiert la santé Profondément ancrée dans l’esprit et le langage populaires, l’exclamation « Tant qu’on a la santé… ! » (sous-entendu : même si on n’a pas le reste…) nous révèle en réalité plusieurs choses. D’abord, elle exprime une sorte de philosophie profonde des priorités existentielles. On peut bien, au quotidien, ne rêver que de voyages exotiques, de belles voitures, de maisons quatre façades, de conquêtes amoureuses, d’un métier pépère, d’euromillions, de gloire, de pouvoir, etc. Mais, à tout prendre, si c’était vraiment à mettre en parallèle avec une maladie ou un handicap sévère, on s’estimerait sans doute davantage comblé en étant « simplement » pourvu d’une forme physique et mentale de bon niveau. Derrière ce jugement de gros bon sens, il n’y a d’ailleurs pas qu’une sagesse de pacotille. Pouvoir conserver la santé le plus longtemps possible, disposer des moyens de faire face aux troubles et aux accrocs les plus courants sont effectivement des atouts fondamentaux pour chaque être humain. A l’inverse, les atteintes répétées ou prolongées à la santé peuvent être ruineuses, financièrement, mentalement, socialement, pour les personnes touchées comme pour leur entourage. Les pathologies et les lésions graves peuvent se solder, en effet, par de nombreux dérèglements : souffrances, envahissement du quotidien par le médical, sentiment de déchéance, perte effective de ses capacités de travail, de mobilité, d’intégration, endettement… Et quand, au lieu de frapper ici et là certains individus, de véritables fléaux sanitaires s’abattent sur des populations mas- sivement démunies, ce sont cette fois des sociétés entières qui vacillent et voient leurs perspectives de développement minimal et d’accession à une vie digne encore plus compromises. De manière plus discrète, l’expression populaire évoquée ci-avant se rattache aussi à un autre réflexe mental très répandu, mais cette fois-ci à tort : croire que « avoir la santé ou pas » est essentiellement une question de chance individuelle ! En somme, pour beaucoup de nos contemporains, tant que ça va bien, on se contente de toucher du bois pour que ça dure, mais on n’imagine guère qu’il soit possible d’avoir prise, en particulier collectivement, sur nos destins sanitaires. Et pourtant, quand on déchiffre les indicateurs de santé publique, tout indique que les avatars sanitaires, leurs degrés de sévérité ou leurs répercussions négatives sont très inégalement répartis parmi les individus, à travers le monde comme à l’intérieur de chaque nation. Tout indique aussi que cette distribution n’est nullement hasardeuse mais dépend de facteurs profondément liés à des décisions et à des choix d’origine humaine, notamment politiques. Cela vaut aussi bien en matière d’organisation des services de santé qu’en matière d’organisation des autres volets du développement social et économique : politique d’emploi, de recherche, d’enseignement, d’environnement, de logement, de mobilité, d’égalité, de participation à la vitalité démocratique, de protection des travailleurs et consommateurs, de cohésion sociale, etc. Bref, le niveau moyen de santé d’une population et l’importance des écarts qu’on y observe entre les supposés « chanceux » et les supposés « malchanceux » sont des réalités foncièrement malléables. En se mobilisant, on peut leur donner une tournure différente. Autrement dit : la santé, cela se conquiert ! Un front de vigilance, d’analyse, d’action… Depuis quelques mois, des représentants de syndicats, de mutuelles, du secteur associatif, d’organisations non gouvernementales de développement et d’universités1, issus de toutes les régions du pays, ont décidé de coordonner leurs efforts pour (re)donner consistance à ce refus de la fatalité et des politiques bancales ou peu cohérentes eu égard aux défis sociosanitaires majeurs d’aujourd’hui et de demain. Leur horizon est volontairement ouvert dans un monde où les problèmes de santé et les réseaux d’influences qui les renforcent ou les atténuent se moquent pas mal des frontières étatiques. Il s’agit donc de viser à promouvoir des politiques de santé progressistes et égalitaires en Belgique, certes, mais aussi en Europe et dans le monde. Concrètement, l’objectif principal de ces acteurs complémentaires est d’unir leurs travaux et leurs forces sur deux plans principaux. D’une part, informer et sensibiliser les professionnels et la population sur les conséquences des attaques des politiques néolibérales sur la protection sociale et le service public des soins de santé. D’autre part, proposer, encourager et défendre des politiques de santé et de promotion du bien-être progressistes et solidaires. Ce front, baptisé Plate-forme d’Action Santé et Solidarité, a produit un document volontairement synthétique, qui énonce en deux pages les grands constats et les principes généraux sur lesquels les signataires entendent travailler ensemble (voir encadré), dans la durée et avec pour souci premier de formuler, de documenter et de concrétiser des pistes d’action au fil du temps. Dans le document de base, cinq chapitres principaux sont ébauchés : pourquoi la santé est un droit pour tous et ce qu’implique cette exigence ; pourquoi et comment réduire les inégalités face à la santé ; de l’importance de résister au processus de privatisation et de marchandisation du secteur de la santé ; de l’intérêt d’encourager la recherche publique et le prix bas des médicaments ; de l’impérieuse nécessité de défendre des soins de qualité et de bonnes conditions de travail pour le personnel de santé. Ce front est évidemment ouvert à toutes les bonnes volontés qui partageraient ses préoccupations et ses objectifs généraux. Des représentants de syndicats, de mutuelles, du secteur associatif, d’organisations non gouverne- mentales et des universités ont décidé de coordonner leurs efforts pour promouvoir des politiques de santé progressistes et égalitaires en Belgique, en Europe et dans le monde. L’objectif principal est d’unir leurs travaux et leurs forces pour : • informer et sensibiliser les professionnels et la popu- lation sur les conséquences des attaques des politiques néolibérales sur la protection sociale et le service public des soins de santé ; • proposer, encourager et défendre des politiques de santé et de promotion du bien-être progressistes et solidaires. . La santé est un droit pour tous • La santé conçue comme un état général de bien- être physique, mental et social est un droit fondamental. L’accession au niveau de santé le plus élevé possible est un objectif social essentiel. Les principes de la déclaration de Alma Ata, qui font référence à ces droits, sont toujours d’actualité. • De très nombreuses enquêtes montrent que les inégalités socio-économiques constituent un des facteurs les plus déterminants dans les différences en maladie et en mortalité. • La participation des usagers dans la réflexion sur les politiques à mener, de même que dans l’organisation des soins devrait être instituée et promue. A l’instar de ce qui se passe au Sud, la cogestion par les utilisateurs des services publics à finalité sociale est une pratique à étudier et stimuler. . Réduire les inégalités face à la santé • Les inégalités face à la santé et à la maladie se sont malheureusement encore creusées depuis la déclaration d’Alma Ata de 1978. La lutte contre ces inégalités implique un ensemble de politiques cohérentes dans les domaines de l’enseignement, . de l’environnement, du logement, de la mobilité, de l’emploi, des conditions de travail, de l’égalité des chances, de la cohésion sociale et des soins de santé, en particulier en matière d’accessibilité – et de qualité. • Afin de réduire l’inégalité face à la santé, les efforts doivent être concentrés sur les causes qui induisent ces inégalités et les mécanismes qui les perpétuent. Une attention soutenue doit en outre être accordée aux facteurs divers d’exclusion et de fragilité. • Comme le stipule le préambule de la constitution de l’Organisation mondiale de la santé de 1946, « la santé de tous les peuples est une condition fondamentale de la paix du monde et de la sécurité (…) les résultats atteints par chaque Etat dans l’amélioration et la protection de la santé sont précieux pour tous ». . Résister au processus de privatisation et de marchandisation du secteur de la santé • La privatisation du financement des soins de santé et la commercialisation de ces derniers (hôpitaux, maisons de repos, soins infirmiers à domicile… à but lucratif) conduisent à des systèmes de soins de santé à deux, voire plusieurs vitesses. • Les soins de santé sont des biens publics et doivent être traités comme tels dans tous les accords internationaux. La Belgique doit s’engager ici, tout comme au niveau européen et international, en faveur du maintien et du développement de services de soins et de mutualités exclusivement à finalité sociale. La ’santé’ doit échapper à toute logique de commerce et de privatisation. Elle doit être exclue de la directive de l’Union européenne relative aux services dans le marché intérieur (dite directive Bolkestein) ainsi que de l’Accord général sur le commerce des services (AGCS). • Les problèmes sociaux sont de plus en plus médicalisés, les patients sont toujours davantage rendus « responsables ». La demande commerciale non justifiée, créée conjointement par les médias et les différents secteurs industriels (pharmaceutique, agro-alimentaire, grande distribution,…), induit et entretient des comportements nocifs. Ce phénomène doit être mis en lumière et dénoncé. . Encourager la recherche publique et le prix bas des médicaments • Les signataires sont favorables à l’application du modèle kiwi pour la gestion publique des médica ments. Ce modèle – basé sur des appels d’offres après études scientifiques – permettrait de rationnaliser le marché des médicaments, de baisser le coût pour la sécurité sociale et de promouvoir la qualité de la prescription. • Le modèle pourrait améliorer l’accessibilité aux médicaments essentiels et nécessaires au lieu des « me-too’s » dont le marché est inondé aujourd’hui. Ce modèle promouvrait une recherche innovatrice au lieu des recherches actuelles essentiellement tournées vers des produits pouvant rapporter énor- mément d’argent sur un laps de temps très court. • La politique de recherche doit être conduite à partir des besoins – et non de l’offre – et donc se concentrer sur les nombreuses maladies négligées par la recherche qui sévissent dans les pays du Sud et causent d’innombrables victimes. La politique des brevets (ADPIC*) ne peut constituer un frein à l’accès aux médicaments requis. . Défendre des soins de qualité et de bonnes conditions de travail pour le personnel de santé • Les signataires plaident pour une approche globale de la santé mettant le patient au centre des soins. Dans cette optique les soins de première ligne intégrant médecins généralistes, infirmières, para- médicaux et travailleurs sociaux constituent un élément central. Un système favorisant cette approche multidisciplinaire ou médecine de groupe soutiendra une vraie politique de santé publique. • Le personnel soignant et médical occupe une place centrale dans l’organisation des soins de santé. Une offre de soins de qualité nécessite un personnel en suffisance, bien formé, et ce de manière continue. Etant donné les évolutions démographiques, la gestion, la planification et la rémunération des travailleurs de la santé seront un défi majeur. Pour garantir des revenus et des conditions de travail adé quats il faudra consentir un financement suffisant des soins de santé ainsi qu’un mode de financement approprié et veiller à une répartition plus efficiente du budget. • Enfin, l’aide internationale au développement doit appuyer le renforcement de systèmes de santé à finalité sociale plutôt que de se limiter au contrôle des maladies. La Plate-forme d’Action Santé et Solidarité est constituée à ce jour par les organisations suivantes : 11.11.11-Koepel van de Vlaamse Noord-Zuidbeweging Algemeen christelijke werknemersorganisaties – ACW Alliance nationale des mutualités chrétiennes Landsbond van Christelijke Mutualiteiten Altéo, Mouvement de personnes malades, valides et handicapées Atelier Santé, Forum Social de Charleroi CETRI CGSP-ACOD CNCD-11.11.11 CNE Centre de recherche et d’information des organisations de consommateurs – CRIOC CSC/ACV CSC-TSE (Travailleurs sans emploi) Hainaut occidental Dentisterie sociale asbl Fédération des maisons médicales Fédération laïque des centres de planning familial Femmes prévoyantes socialistes FGTB/ABVV Forum social de Belgique Forum social de Huy-Waremme FOS/Socialistische Solidariteit Intal/Médecine pour le Tiers Monde Landelijke Bedienden Centrale Links Ecologisch Forum – LEF Ligue des usagers des services de santé – LUSS Louvain développement Médecine pour le Peuple – Geneeskunde voor het Volk Mouvement ouvrier chrétien – MOC Open, Kristelijk, Respectvol, Actief – OKRA Oxfam Solidarité Santé chez soi Asbl SETCa-BBTK Solidarité Mondiale – Wereldsolidariteit UCOS UCP Union nationale des mutualités socialistes – Nationaal Verbond van Socialistische Mutualiteiten Unité politiques et systèmes de santé dans les pays en développement – Ecole de santé publique (ULB) Verbruikersateljee Vereniging van Wijkgezondheidscentra Verbond Sociale Ondernemingen, VSO-Gezondheid vzw A titre personnel : Albert Carton ; Pierre De Paepe de l’Institut de médecine tropicale d’Anvers ; Jean-Marie Léonard ; Fred Louckx, professeur de sociologie de la santé, Vrije Universiteit Brussel ; Réginald Moreels, coordination desk Environment and Health FOD–SPF Volksgezondheid ; Marleen Temmerman, sénatrice ; Jean-Pierre Unger, professeur de santé publique, Institut de médecine tropicale d’Anvers.

Documents joints

Cet article est paru dans la revue:

Santé conjuguée, n° 47 - janvier 2009

Les pages ’actualités’ du n° 47

Mission Palestine

Le groupe Palestine Santé (Bruxelles) a effectué une deuxième mission médicale dans la Bande de Gaza fin octobre 2008. En coordination avec le Palestinian Medical Relief Society (PMRS), nous avons tenté de mieux comprendre l’organisation des(…)

- Michel Roland

Les usagers de drogues suivis en médecine générale : recours fréquents aux services d’urgence mais pas toujours les bienvenus

Le recours aux services d’urgences reste plus important chez les usagers de drogues que chez les autres patients malgré un accès identique aux soins de santé primaires. La raison principale en est leur importante comorbidité. Les(…)

- Dr Baudouin Denis

Accord médico-mutualiste conclu sans trop de difficultés

Documents joints

- Dr Olivier Mariage

Argumentaire pour une démarche de qualité

Un nouveau décret relatif à l’offre de services ambulatoires dans les domaines de l’action sociale, de la famille et de la santé à Bruxelles vient d’être voté par le Parlement francophone bruxellois. Douze secteurs sont concernés*,(…)

- Marianne Prévost

Accord 2009 : les médecins généralistes au milieu du gué

L’accord médico-mutuelliste conclu pour 2009 est particulièrement complexe et mêle certaines avancées pour la médecine générale à des déceptions qui font douter de la volonté de profonde revalorisation de la première ligne. Le président du Groupement(…)

- Vandermeeren Philippe

Temps 1 : les prémisses

Déclaration d’Alma-Ata (1978)

La Conférence internationale sur les soins de santé primaires réunie à Alma-Ata ce douze septembre mil neuf cent soixante-dix-huit, soulignant la nécessité d’une action urgente de tous les gouvernements, de tous les personnels des secteurs de(…)

- Organisation mondiale de la santé

La création de la Plate-forme d’Action Santé et Solidarité

La Plate-forme d’Action Santé et Solidarité rassemble des acteurs forts différents autour d’un projet commun. Comment cette réunion inédite a-t-elle vu le jour ?

- De belder Bert, Léonard Jean-Marie

Il faut promouvoir des politiques de santé progressistes et égalitaires

Une plate-forme Santé Solidarité : qui ? Quoi ? Pourquoi ? Tant qu’on conquiert la santé Profondément ancrée dans l’esprit et le langage populaires, l’exclamation « Tant qu’on a la santé… ! » (sous-entendu : même(…)

- Poucet Thierry

Temps 2 : la journée de mobilisation du 18 octobre

Davantage de maisons de repos privées ?

Vera Van den Borght, membre du Parlement flamand (Open VLD) souhaite augmenter le nombre de maisons de repos afin de réduire les listes d’attente. Une bonne idée, d’après Erwin Devriendt ’La marchandisation du secteur des soins(…)

- Devriendt Erwin, Remy Olivier, Selleslach Mark

Soins de santé primaires : permanence de la lutte

Alors que 30 ans se sont écoulés depuis Alma Ata et que de nombreux pays ont compris l’importance d’un système de soins axé sur les gens et sur la santé (et pas uniquement sur la maladie)(…)

- Morel Jacques

Débat café sur la marchandisation des services au public

Conditions de travail, qualité de soins et commercialisation des soins de santé : un ménage à trois où il y a toujours des perdants. Témoignage autour d’un verre.

- Gilot Marie-Agnes

Préserver la santé

Le programme des études médicales pourrait s’intituler « De la science à la pratique ». Mais on n’a presque pas le temps d’atteindre le deuxième volet, tant le poids des progrès techniques s’alourdit. Parfois, on sort(…)

- Thiry Lise

Pourquoi une journée de mobilisation ?

Mesdames et Messieurs, Au nom de la Plate-forme d’action Santé et Solidarité, nous vous souhaitons à tous la bienvenue à cette ’Journée de mobilisation pour la santé’. Si on parle ici de ’Journée de mobilisation’, c’est(…)

- Jean Hermesse

Un mouvement qui lutte

Vous savez combien, comme beaucoup d’autres, je suis très sensibilisé par la mobilisation des peuples ; cela a commencé il y a 8 ou 9 ans au Bengladesh. Un mouvement qui lutte pour refaire vivre la(…)

- Mahler Halfdan

Extrait du spectacle « Aquasou »

Fidèle rentre dans la salle des urgences de l’hôpital, s’assied et sort. Racky, l’infirmière arrive. Racky : eh monsieur, où allez-vous ? Fidèle : je vais me désaltérer en attendant. Racky : vous vous désaltérerez plus(…)

- Mourin Georget

Les conditions de travail du personnel soignant

Les mauvaises conditions de travail et la pénurie du personnel soignant génèrent des situations inacceptables pour les travailleurs et influencent directement la qualité des soins. Face aux défis d’aujourd’hui, il est urgent de mettre en action(…)

- Léonard Jean-Marie

Politique du médicament : le cas exemplaire du vaccin contre la grippe

Le groupe de travail ’Politique des médicaments’ de la Plate-forme a travaillé la question d’une politique rationnelle du médicament et tenté de comprendre pourquoi les médicaments étaient si chers et quelles étaient les alternatives possibles à(…)

- France Defrenne

Accessibilité à la santé

S’il est urgent d’améliorer encore l’accès aux soins de santé, il l’est tout autant de consacrer des moyens et de l’énergie créatrice pour améliorer les conditions de la santé.

- Coralie Ladavid

Inégalités de santé

L’accès à la santé ne se limite pas à l’accès aux soins et intègre les dimensions socio-économiques et culturelles. Dès lors des approches transversales s’imposent dans un souci plus global de promotion de la santé.

- De Jaer Michel, Gillis Olivier, Mertens Eaf, Pettiaux Michel, Piette Danielle, Willems Sara

Scinder les soins de santé ?

La scission des soins de santé demeure un objectif pour une partie de l’opinion flamande. Deux arguments soutiennent cet objectif : les transferts financiers Nord-Sud et la différence des problématiques ’santé’ entre Nord et Sud. Sur(…)

- Temmerman Marleen, Van Duppen Dirk, Vanhoorne Michel

Les défis du travail dans le secteur des soins de santé

C’est à partir d’un modèle de soins global qu’il faut repenser les questions de pénurie de personnel soignant et de qualité du travail de soins.

- Selleslach Mark

Commercialisation

Les difficultés de financement des soins de santé risquent d’ouvrir la porte à des dérives commerciales. Il importe que les pouvoirs publics reprennent le contrôle de l’offre de soins.

- Hellendorff Yves

Faut-il libéraliser le secteur des soins de santé ?

Faut-il libéraliser le secteur des soins de santé ? Le vent de libéralisation qui souffle sur nos économies nous incite à prendre cette menace au sérieux et en particulier celui d’une privatisation de l’assurance-maladie, c’est-à-dire d’une(…)

- Remy Olivier

Temps 3 : Conclusions de la journée de mobilisation

Du pain sur la planche

Au terme de cette journée et des travaux qui y ont conduit, les participants du Forum ’Santé pour tous’ dénoncent les menaces qui pèsent sur la santé des gens d’ici (et d’ailleurs) et formulent des propositions(…)

- De belder Bert, Isabelle Heymans

Introduction

Perspectives

Alors qu’est-ce qu’on fait ?

Aujourd’hui, comme hier au cours de ce forum, nous avons refait le constat que la cause des inégalités est à chercher dans l’organisation socio-économique de nos sociétés, ici et au Sud. Mais le défi pour ce(…)

- Léonard Jean-Marie

Demain Agir ensemble

Ensemble, on est plus fort pour passer de la réflexion au changement

- France Defrenne

Actions

Déclaration d’engagement

Notre organisation ou je (pour les engagements en nom propre), adhère à la Plate-forme d’Action Santé et Solidarité, ce qui implique qu’elle souscrit au texte de la Plate-forme d’Action Santé et Solidarité et qu’elle s’engage à(…)

-

Les médicaments jusque 17 fois moins chers – Se soigner au même prix partout en Europe ?

Ce vendredi 30 janvier, la Plate-forme d’Action Santé et Solidarité a organisé une tournée en car de Liège à Eijsden, de l’autre côté de la frontière hollandaise pour un ’paracetamolshopping’ dans l’objectif de sensibiliser les medias,(…)

- France Defrenne

Une chanson de Christian Legrève

C’est un endroit, ’y a des wallons C’est un coin où ’y a des flamands ’y a des gamins et des barbons ’y a des grand-pères et des mamans ’y a des chômeurs et des rupins(…)

- Christian Legrève

Points d’action

Inégalités sociales • Un meilleur accès aux soins grâce à une élimination des obstacles financiers et administratifs. Améliorer le système du tiers- payant y compris pour la dentisterie. Elargir l’offre de soins de santé mentale. •(…)

- Plate-forme d'action santé et solidarité